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Nous
reprendrons la lecture de CHESTERTON dans le billet du 22 décembre.
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Rien n’est plus facile que de prêcher la vérité. Le
miracle c’est de la faire aimer.
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"Une
opinion répandue veut que la date du 25 décembre pour Noël ait résulté de la
supplantation, sous CONSTANTIN, de la fête romaine du Sol invictus au solstice d’hiver fin décembre, par le
Christianisme. Une autre théorie y voit la christianisation des Saturnales
romaines. Ces théories ont été récemment remises en question par la découverte
du calendrier de QUMRÂN. Voici de quoi
il s’agit.
Les
prêtres auxquels incombait le service du Temple de Jérusalem étaient répartis
en vingt-quatre classes sacerdotales (1 Chr. 24.1-28) et chaque classe assurait
son service deux fois par an, pour la durée d’une semaine chaque fois.
ZACHARIE, le père de JEAN-BAPTISTE, était de la classe d’ABIA (Luc 1.5) et,
dans le récit de saint Luc, il est précisé que l’ange lui apparut pendant qu’il
était de service.
Or,
un fragment de QUMRÂN fournit des
précisions très intéressantes : dans 4Q 320-330, on trouve le calendrier des
services du Temple, qui spécifie, pour chaque semaine de l’année la classe
sacerdotale qui doit assurer le service. C’est ainsi que l’on apprend que la
classe d’ABIA prenait son service, dans la première année du cycle de six ans :
le troisième mois de l’année (Siwan),
dans la semaine du 8 au 14 ; le huitième mois de l’année (Heshwan), dans la semaine du 24 au 30. Or, cette dernière date
tombe à la fin de septembre et il n’y a donc pas lieu d’être surpris
d’apprendre que le calendrier byzantin fête la conception de Jean-Baptiste le
23 septembre ; il serait donc né neuf mois plus tard, ce qui nous amène vers le
24 juin, qui est précisément la Saint Jean. Enfin, il est précisé dans Luc 1.26
que l’Annonciation a eu lieu six mois après la conception de saint Jean ; en
d’autres termes, la conception de Jésus a eu lieu six mois après celle de saint
Jean ; il est donc né six mois après celui-ci ; or, six mois après le 24 juin
nous amène vers le 25 décembre.
Cqfd."
Ce
texte a été rédigé par Aimé FUCHS, en collaboration avec Dominique FOATTA, tous
deux mathématiciens à l’IRMA de l’Université de Strasbourg. J’ai connu D.
FOATTA lorsque j’enseignais à ce qui était alors l’Université Louis Pasteur. C’était
un homme d’une irrésistible drôlerie, un esprit supérieur, spécialisé,
notamment et comme une annexe à ses recherches mathématiques, en typographie
informatique.
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2. COMMENTAIRES.
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j'ai déjà donné ce billet il y a quelques années. C'est donc une piqûre de rappel. Voici pourquoi :
Les
sceptiques et les laïcards n’ont de cesse de ramener le succès du christianisme à de
basses manœuvres politiques, ou à des tentatives de s’approprier les habitudes
du paganisme pour mieux circonvenir le Peuple.
Mais
c’est ignorer l’importance de la Tradition. L’hiver commence le 21 décembre, et
non le 25, et imputer à la date du 25 la valeur qu’on attribue à celle du 21, quand
la longueur des jours cesse de décliner, quand le soleil met plus de temps à
disparaître sous l’horizon, est tout simplement une malhonnêteté
intellectuelle.
Il
restait donc à expliquer ce décalage ; il semble que la découverte des
manuscrits de Qumran vienne apporter un début d’explication coïncidant point
pour point avec ce que l’Église nous dit de la Nativité et de la conception de saint Jean le Baptiste.
L’antique
mémoire de la Foi et la sainte liturgie ont conservé intacte ces précieux souvenirs. Et nous raconter que c’est pour contrer le mythe du sol invictus ou
évangéliser les Saturnales, c’est renverser le raisonnement. On a appliqué cette
coïncidence APRES l’instauration de la fête de la Nativité, pour en diminuer la
portée historique et mystique.
Je
trouve excellent que l’honneur d’appliquer à la Tradition la valeur d’un
authentique souvenir revienne à des scientifiques, qui plus est des
mathématiciens, lesquels, en matière de logique sont un peu plus sérieux que
les dévots du Grand Orient.
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3. REVUE
DE PRESSE INSOLITE, PROVOCATRICE, INSOLENTE.
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La
Bonne Nouvelle pour tous.
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La
Légion étrangère, une école de tolérance !
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Un
maire courageux.
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De
notre chère Elvire, cette belle méditation sur une œuvre importante de RILKE.
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Je
compatis au sort peu enviable de ces confrères.
Bientôt,
vous ne verrez plus d’officines dans les petits bourgs.
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On
se demande pourquoi la France recule devant une organisation moins centralisée.
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Éric
en rajoute une couche avec talent et pertinence, comme toujours !
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