ARROGANCE Superbe article !
Yannik Chauvin Docteur en droit,
écrivain, compositeur. L’arrogance est l’arme des incompétents ; les autres
cherchent à convaincre.
Arrogante, la péronnelle qui
s’occupe de l’Éducation nationale : tenue en laisse par les pédagos cinglés,
elle a raison contre tout le monde, y compris 80 % des profs.
Arrogante,
la Taubira, incapable d’essuyer la moindre critique, toute raidie dans sa
victimisation permanente et ses certitudes laxistes dont personne ne veut.
Arrogante, l’extatique ministre
de la Santé, qui nationalise la médecine, comme au bon vieux temps de l’URSS,
contre l’avis de la majorité des médecins généralistes.
Arrogant, le Sapin, le seul à
voir la France se redresser là où tout le monde regarde, effaré, le gouffre
s’ouvrir.
Arrogant, le rondouillard de
l’Intérieur, qui chasse les Français d’une plage pour l’offrir, toute bassesse
bue, au roi du pétrole arabe.
Arrogant, ce Premier ministre qui
pioche dans nos impôts pour aller à Berlin, avec ses enfants et en avion
officiel, voir un match de football.
Arrogant, ce minable conseiller
qui se fait cirer les chaussures à l’Élysée.
Arrogants, ces ministres qui
croient en leur impunité absolue malgré leurs comptes en Suisse, leur défaut de
paiement auprès du fisc ou leurs mensonges sur leurs diplômes.
Arrogante, la Bricq, qui se
plaint de la « bouffe dégueulasse » de l’Élysée alors que des millions de
Français n’ont pas de quoi s’acheter un steak haché par semaine.
Arrogante, la Saal, qui ose
présenter une note de taxi équivalant à deux ans et demi de SMIC, alors qu’elle
dispose d’une voiture avec chauffeur.
Arrogant, Le Foll, qui voit la
campagne s’embraser et fait répondre sottement qu’il attend un rapport pour
s’intéresser à la question et rencontrer les paysans.
Arrogante, l’inculte ministre de
la Culture – n’est-ce pas, Patrick Modiano ? -, qui créé des conseils et des
comités Théodule dans tous les sens pour masquer le vide de son action.
Arrogante, l’Hidalgo qui fête la fin du ramadan à grands coups d’argent public
tout en attaquant en justice un caricaturiste qui la représente en lécheuse de
babouches.
Arrogant, enfin, le maître de
tout ceci, l’occupant temporaire de l’Élysée, qui nomme ses copains partout, y
compris ceux qui ont ouvertement démérité – n’est-ce pas, Harlem Désir ? -, qui
se prend les pieds dans ses contradictions, ses changements de cap, ses
volte-face, ses palinodies, qui tente ingénument de nous vendre son incapacité
pour de l’audace, qui passe son temps à se tromper de politique – c’est idiot
de se mettre la Russie à dos, n’est-ce pas, Messieurs les agriculteurs ? -, qui
répudie sa concubine comme ne le ferait pas un petit marquis d’avant la
Révolution, qui, casqué, rejoint sa maîtresse dans la chambre de bonne voisine,
qui sait, en fin de compte, qu’il n’a pas l’étoffe d’un président mais,
incapable de la moindre décision – n’est-ce pas, Ségolène ? -, refuse d’en
tirer la conséquence.
La Bruyère, traitant des hommes,
dans Les Caractères, a ce mot crucifiant : « À quelques-uns l’arrogance tient
lieu de grandeur. » Jamais, peut-être, parole n’a été autant justifiée que sous
la république de Hollande
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