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Ce n’est pas l’ignorance qui nous
empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Comment
caractériser en quelque mot l’essence d’une telle idéologie [il s’agit de
l’idéologie totalitaire] ? La pensée d’ARENDT la résume à une formule trop
souvent négligée : le refus de la naissance. Être né, c’est toujours
l’être, d’une certaine manière, par l’opération du Saint-Esprit. Le
nouvel homme se trame dans le sein d’une femme quelconque, comme ça, des suites
d’un acte de chair, sans qu’elle y comprenne rien. Il ne dépend donc pas entièrement
du système. Il relève de la communauté sexuelle de ses parents et de leurs
ancêtres ; et comme cette communauté ne l’a pas créé, puisque le processus
de génération lui échappe, il relève aussi d’une transcendance qui ne saurait
se réduire au jeu des volontés humaines. C’est trop pour l’idéologie. Elle ne
veut pas de ce gus qui surgit d’une histoire obscure, mêlant Dieu, pénis,
utérus, mais d’un individu malléable et productif, qui émarge à la
planification : « La terreur, en tant que servante obéissante du
mouvement historique ou naturel, a donc le devoir d’éliminer, non seulement la
liberté, quel que soit le sens particulier donné à ce terme, mais encore la
source même de la liberté que le fait de
la naissance confère à l’homme et qui réside dans la capacité qu’a celui-ci
d’être un nouveau commencement. » (Citation prise In Hannah ARENDT. Le Système totalitaire. Traduction
BOURGET-DAVREU-LÉVY. Seuil. Collection "Points", Paris, 1995.)"
In
Fabrice HADJADJ.
La profondeur des
sexes. Pour une mystique de la chair. (Collection "Les dieux, [et] les
hommes")
Éditions du Seuil, Paris, 2008, p.
241.
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2. COMMENTAIRES.
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Ne nous y trompons pas. Ce passage
est essentiel pour comprendre les raisons philosophiques et politiques de s’opposer
par tous les moyens à la GPA. Celle-ci, en effet, ignore les commencements ;
elle fait de l’enfant ainsi porté par une tierce un objet, malléable en effet,
et non une personne, jaillie du hasard de l’union des sexes, et, par conséquent,
échappant à l’instrumentalisation et à la détermination technoscientifique. Les
ovules sont sélectionnés, le sperme, s’il ne l’est pas (et encore, il existe
des techniques qui permet de l’enrichir), vient féconder plusieurs ovules in vitro et l’on sélectionne artificiellement
celui ou ceux des embryons qui seront réimplantés. Il n’y a aucun mystère,
aucun jaillissement du commencement, aucune indétermination dans l’émergence de
cet être nouveau qu’est un petit d’homme ; il n’est que le prolongement et
la continuation d’un projet fou qui affirme la supériorité de l’ego et du désir
individuel sur tout autre forme de considération morale, éthique, politique,
sociale (c’est à dessein que j’utilise le deux mots morale et éthique qui ne
sont pas strictement équivalents : l’une est relatif à la délibération de
la conscience, l’autre à la définition tout extérieure des comportements acceptables
en un lieu et en un temps déterminés).
La GPA, le système néolibéral, la
concurrence outrancière comme moteur de l’économie, la toute-puissance répressive
d’un état impuissant par ailleurs sont les vrais moteurs du modernisme par
essence totalitaire.
Jean-Frédéric POISSON sur ces questions a entièrement raison comme il a raison sur les lobbies (voir ci-dessous).
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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Quelques critères de discernement
pour orienter les politiques migratoires.
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Du salon beige, un extrait de l’article
relatif aux déclarations de Jean-Frédéric POISSON sur les lobbies sionistes :
Après les
déclarations de Jean-Frédéric POISSON sur les lobbies sionistes américains, le
Conseil Représentatif de Institutions Juives de France a réagi. Voici ce que
précise un article documenté et factuel du Salon beige :
"Le Conseil
Représentatif des Institutions Juives de France a vu rouge et les gros médias
ont relayé la polémique. Dénonçant dans un communiqué des « propos
nauséabonds », le mouvement communautaire a invité à mots à peine couverts
les partis LR et UDI à exclure Jean-Frédéric POISSON de la primaire. Dans la
foulée, le patron du comité d’organisation de la primaire, Thierry SOLERE, a
dénoncé les propos du député et assuré que l’affaire serait discutée lors d’une
réunion le 26 octobre prochain.
La réaction
virulente du CRIF ne saurait étonner au regard du parcours de son Président,
Francis KALIFAT. Dans les années 90, celui-ci a en effet dirigé la Fédération
des organisations sionistes de France, et il a fondé en 2002, les Amis du Likoud d’Israël, une « association
ayant pour objet de promouvoir une solidarité
indéfectible avec l’État d’Israël »
Cette solidarité indéfectible s’exerce-t-elle
également avec l’hyper-puissance américaine, comme le suggérait le député
français. La question se pose :
-L’actuel vice-président de
la Banque centrale américaine (Fed), Stanley FISHER a été gouverneur de la
Banque centrale d’Israël entre 2005 et 2013
-La stratégie internationale de JP Porgan Chase,
une banque américaine souvent considérée comme le principal spéculateur sur le
marché des matières premières, est aussi dirigée par un ancien gouverneur de la
Banque centrale israélienne : Jacob FRENKEL l’a présidée entre 1991 et l’an
2000.
-Pourvoyeur officiel de millions de dollars à la
candidate Hillary CLINTON, fournisseur de plusieurs secrétaires au Trésor des États-Unis,
Goldman Sachs a jadis financé l’empire des médias du britannique Robert
MAXWELL, dont l’appartenance aux services secrets israéliens est supposée. À
noter qu’après la crise financière de 2008, le président de la banque, Lloyd
BLANKFEIN, a évoqué à plusieurs reprises le « travail de Dieu » pour
expliquer la tournure des événements financiers.
Ces établissements bancaires sont les principaux
créateurs de dollars, une monnaie qui est utilisée dans le monde entier. Leurs
responsables peuvent faire – ou ne pas faire – la fortune des spéculateurs
souhaitant lever de l’argent. En France, leur principal relais est assuré par
la banque d’affaire Rothschild, financier historique de la réimplantation des communautés
juives au Proche-Orient. Son vice-président assurait au début des années 1980
que « l’État d’Israël, pour le juif, est devenu la réalisation de la parole
divine ». Le patron actuel de la banque d’affaire dispose d’un accès
direct à Wall Street et au président américain, révélait en 2012 la journaliste
Martine ORANGE, à qui David de ROTHSCHILD avait accordé des entretiens."
Il apparaît que monsieur
POISSON n’a pas tout à fait tort. Et l’on s’étonne tout de même que certains de nos
compatriotes affirment vouloir apporter leur indéfectible soutien à l’État d’Israël qui est un Etat étranger. Il va de soi que je ne suis en aucun cas antisémite ou judéophobe. Comment pourrais-je renier Celui qui est venu nous sauver et qui est né au sein du peuple élu ? Dans le cas présent, je mets en doute, non pas l'honnêteté des personnalités évoquées plus haut ; je mets en doute leur impartialité, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.
Et l’on s’étonne aussi que
des bonnes âmes s’émeuvent de l’élection à la Présidence de l’Université de Strasbourg,
d’un prêtre professeur de théologie, au motif qu’il serait soumis à l’État du
Vatican (sic)… Or il se trouve que celui qui a séparé le domaine politique du domaine de la foi, est bien Jésus qui enjoint à ses disciples de rendre à César ce qui lui est dû et à Dieu ce qui lui revient, ce que ni le peuple juif ni les nations musulmanes n'ont su ou n'ont pu ou ne peuvent comprendre.
Pour conclure, je dirai qu'il apparaît un lien étroit entre le commerce, la finance, la marchandisation du corps humain. Cela n'a rien à voir avec la race ou la foi. Cela relève d'un manque total de bon sens et de discernement.
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