samedi 24 mars 2018

Samedi 24 mars 2018. Nouvelles du pari bénédictin : du moyen-âge à la post-modernité


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C’est le moment de sortir du sommeil !

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1. ROD DREHER PARLE DE L’ÉVOLUTION 

DE L’OCCIDENT DEPUIS LE MOYEN-ÂGE.
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"Par un long chemin du Moyen Âge à nos jours, l’humanité est passée d’un monde souffrant mais dans lequel toute chose était signifiante et liée aux autres, à un confort jusque-là inimaginable, mais éclaté et vide de sens. L’Occident a perdu le fil d’or par lequel Dieu, la Création et les hommes se liaient les uns aux autres. À moins de le retrouver, il ne peut espérer mettre un terme à sa dissolution, et celle-ci le fera disparaître sous peu, il n’y a pas de doute. Mais il ne cherche plus le fil ; peut-être ne le verrait-il même pas s’il l’avait sous les yeux. On lui a lâché la bride ; il ne sait plus comment se rattacher."
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2. CONTREPOINT PERSONNEL.
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L’homme du Moyen Âge ne passait son temps à pester contre Dieu, ce que ne cesse de faire de nos jours ceux qui ne croient pas en Lui. Il y avait au Moyen Âge des homosexuels, habités probablement par la honte et la culpabilité, des couples stériles, des malades qui souffraient affreusement : mais à aucun d’eux, et encore moins aux pouvoirs publics, il ne serait venu l’idée, aux uns qu’ils pouvaient se marier, aux autres qu’ils pourraient faire porter un enfant par un tiers, ou à des femmes d'utiliser le sperme d’un homme pour être fécondée sans avoir de rapport sexuel, à d’autres enfin qu’il fallait euthanasier les malades en fin de vie. C’est que ces situations, ces événements, ces douleurs avaient un sens. Ils n’étaient pas toujours obvies, certes, mais l’homme du moyen âge vivait dans la certitude que ce qui lui arrivait avait une fin.
Ils savaient que l’Intelligence de Dieu ordonnait tout l’être à la vie éternelle. Ils pensaient que le fait d’avoir un pénis et des testicules les faisaient mâles, que celui d’avoir des seins et des règles les faisaient femmes, ils n’avaient aucun doute sur la finalité de la sexualité : plaisir partagé et procréation. Bref, ils ne se faisaient pas les auteurs du sens, comme le font aujourd’hui les zélateurs de la théorie du genre, du « droit de mourir dans la dignité », de l’avortement pour tous, du chacun pour soi, du plaisir comme seul horizon de la vie.
Il ne s’agit nullement de condamner, mais de constater, et de se poser tout à fait légitimement les bonnes questions : ces opinions modernes sont-elles fondées en raison ? Ces opinions ont-elles une quelconque valeur morale ?
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3. L’HUMOUR ET LE BON SENS DE FABRICE

 HADJADJ.
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"[…]. Eh bien ! aurais-je assez de piété pour croire que ce très saint mystère, surpassant ma raison, a néanmoins laissé son empreinte dans mon bas-ventre ? Il suffit que je regarde mon sexe. Je découvre avec stupeur que l’organe mâle est fait pour l’organe femelle, en sorte qu’il m’appartient moins qu’à cette femme : serait une clé sans sa serrure ? Et je vois aussi que nos sexes conjoints sont pour que leur baiser fleurisse en une troisième personne : que seraient clé et serrure sans une porte qui s’ouvre ? Cette chose de chair me révèle une double dépossession et m’engage à une communion tendre. Mon sexe ne se trouve lui-même que dans l’autre. Et tous deux se trouvant en font jaillir un autre encore (et en corps)."
In
Fabrice HADJADJ.
La profondeur des sexes. Pour une mystique de la chair. (Collection "Les dieux, [et] les hommes")
Éditions du Seuil, Paris, 2008. (Page 290.)

Ma foi, il y a bien du vrai dans ce que dit notre Fabrice ! Je connais des héros qui vivent leur homosexualité chastement, et qui sont des exemples pour les croyants, surtout ceux qui sont prompts à juger.
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4. LIENS UTILES.
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Il avait fait le pari bénédictin.


Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.

Le colonel Arnaud BELTRAME est mort des suites de ses blessures.


Il est trop tard pour que les pyromanes essayent d'essayer d'éteindre de leurs pauvres larmes le brasier qu'ils ont allumé par leur lâcheté, leur haine du christianisme, et leur aveuglement. Prions pour eux mais dénonçons leur posture hypocrite.








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