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Je vais aujourd’hui décharger ma bile,
et avoir une énième poussée rhino-moutardière contre ces politiciens de
rencontre.
"Si,
monsieur le premier ministre, votre gouvernement et votre président ne cessent
d’emmerder les Français.
Vous
commencez avec la limitation de vitesse à 80 km/h, en imputant à la susdite la
responsabilité unique des morts sur la route. Mais vous semblez ignorer que si la
vitesse excessive est sans doute une cause de la mortalité routière, elle n’en
est pas l’unique : vous oubliez l’alcool et la conduite sous l’emprise de
substances stupéfiantes. Il me semble qu’il serait infiniment plus judicieux de
confisquer les véhicules des conducteurs en état d’ivresse, de leur imposer une
amende carabinée et l’obligation de repasser le permis de conduire ; idem
pour la conduite sous l’emprise de stupéfiants. Mais on ne peut pas à la fois vouloir
légaliser le cannabis, ouvrir des salles de shoot et lutter contre les méfaits
de l’addiction. Vouloir tout et en même temps son contraire, c’est le contraire
d’une politique cohérente.
Mais
il est vrai que le nombre de contraventions pour excès de vitesse a doublé pour
le mois de juillet 2018 par rapport à juillet 2017. Il n’y a pas de petits
profits, et il faut bien payer le nouveau service de table de l’Élysée et la
piscine de Brégançon.
Si,
monsieur le premier ministre, vous ne cessez d’emmerder les Français avec des
lois inapplicables, moralisantes et inefficaces, sans compter les lois
liberticides. Seul un pouvoir dictatorial désire distinguer les bonnes
informations des mauvaises. C’est l’information officielle, à géométrie variable.
Si
monsieur le premier ministre, vous ne cessez d’emmerder les Français ; le
tableau ci-dessous résume très bien la manière dont vous vous y prenez, sans
pour autant engager des réformes qui permettraient de diminuer les dépenses de
l’État :
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Vous
pourrez dire ce que vous voulez, vous ne cessez de nous emmerder. Il fallait le
dire et vous demander de changer de braquet.
Bien
entendu, si j’utilise le mot emmerder, c’est qu’il était dans votre bouche
quand vous avez parlé de la limitation de vitesse, imposée, dites-vous, pour
sauver des vies humaines. Sauf que pendant le mois de juin, (90 km/h encore en
vigueur), la mortalité avait diminué de 9 % environ par rapport à juin 2017.
Voyez-vous, vous nous prenez pour des imbéciles, des vrais. Il se trouve que
BERNANOS a fort bien décrit sous le vocable d’imbéciles les intellectuels à la
classe desquels vos diplômes et votre parcours vous rattachent. Tout savoir, et
ne savoir que ça.
Je
le regrette vivement, car parmi les mesures prises par votre gouvernement, il
serait injuste de ne pas reconnaître le bien-fondé de certaines d’entre elles.
Je le fais bien volontiers : je pense à la loi travail, pour ne citer qu’elle,
avec toutefois une petite bémolisation quant au court-circuitage du rôle des
syndicats. Il est vrai qu’avec un Philippe MARTINEZ, on n’a pas envie de les soutenir.
C’est de mon point de vue une erreur.
Veuillez
agréer, monsieur le premier ministre, l’expression de ma très haute
considération.
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LIENS
UTILES.
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François
ASSELINEAU parle de l’affaire BENALLA.
Je
ne partage pas certaines insinuations, mais dans l'ensemble l'analyse est juste.
Et
toujours l’affaire BENALLA.
(Edouard
Philippe se révèle-là d’un cynisme incroyable !)
Assassiné
lâchement par deux "chances pour la France".
Quand
le gouvernement joue à remplir la cagnotte :
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