samedi 4 août 2018

Samedi 04 août 2018. Nouvelles du pari bénédictin. L'homme de gauche aime bien interdire


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Au lieu d’un château fort dressé au milieu des terres, pensons plutôt à l’armée des étoiles jetée dans le ciel.
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PHILIPPE MURAY PARLE DE L’HOMME DE GAUCHE.
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Notre cher Philippe (parti trop tôt, hélas) constate que sous le prétexte de supprimer toutes les aliénations qui privent l’homme de sa liberté, l’homme de gauche crée de nouvelles et terribles aliénations.

"Bien entendu, sur les ruines de l’autorité de jadis, s’élèvent de nouveaux conditionnements implacables et de nouvelles règles disciplinaires tatillonnes ; mais il est logique que les nouveaux dominants, si disjonctés soient-ils, et justement parce qu’ils sont disjonctés, fourbissent leurs armes et mettent en place des systèmes de contrôle ou de répression destinés à faire respecter coute que coûte leur disjonctage devenu norme."
In
Philippe MURAY.
Moderne contre moderne. Exorcismes spirituels IV. Essais. Quatrième tirage.
Chapitre À quoi sert encore la gauche ? (page 168).
Les Belles Lettres, Paris, 2010 (pour la présente édition).
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ET ANDRÉ FROSSARD, À DES LYCÉENS, DE LA LIBERTÉ DU CHRÉTIEN, DANS L’EXPÉRIENCE DE SA CONVERSION.
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"Vous me demandez qui je suis-je ? Je peux vous répondre : je suis un assez trouble composé de néant, de ténèbres et de péché : il y aurait une forme insinuante de vanité et s’attribuer plus de ténèbres qu’on en peut contenir, et plus de péchés qu’on n’en pourrait commettre ; en revanche ma part de néant est indiscutable, je sais qu’elle est ma seule richesse, et comme un vide inépuisable offert à l’infinie générosité de Dieu.
Cette lumière, que je n’ai pas vue avec les yeux du corps, n’était pas de celle qui nous éclaire ou qui nous bronze ; c’était une lumière spirituelle, c’est-à-dire une lumière enseignante et comme l’incandescence de la vérité. Elle a définitivement inversé l’ordre ordinaire des choses. Depuis que je l’ai entrevue, je pourrais presque dire que pour moi Dieu seul existe.
On m’a dit souvent : « Et votre libre arbitre ? On fait décidément de vous tout ce que l’on veut. Votre père est socialiste, vous êtes socialiste. Vous entrez dans une chapelle, vous voilà chrétien. Si vous étiez entré dans une pagode, vous seriez bouddhiste ; dans une mosquée, vous seriez musulman ». À quoi je me permets parfois de répondre qu’il m’arrive de sortir d’une gare sans être un train.
Quant à mon libre arbitre, je n’en ai vraiment disposé qu’après ma conversion, lorsque j’ai compris que Dieu seul pouvait nous sauver de toutes les dépendances auxquelles, sans lui, nous serions inexorablement enchaînés."
In
André FROSSART.
Dieu en questions.
Desclée de Brouwer, Stock/Laurence Pernoud, Paris, 1990. (Pages 28-29.)
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COMMENTAIRES PERSONNELS.
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La folle ambition de l’homme de gauche fut en son temps admirablement illustrée par l’impayable Vincent PEILLON qui voulait soustraire l’enfant, grâce à l’école, à toutes les déterminations : familiales, religieuses, sociales, géographiques, linguistiques, ethniques, que sais-je encore. En somme, ce que l’homme de gauche appelle aliénations et contre quoi il se bat, (comme Don QUICHOTTE contre ses moulins-à-vent), ce sont les conditions naturelles dans lesquelles l’humanité a baigné, jusqu’à ces temps de folie, conditions sur lesquelles se sont édifiées la culture et les civilisations. Pour arriver à ce désencombrement total des déterminations qui empêchent l’être humain de devenir libre, le susdit Vincent PEILLON pensait à édifier une religion sans Dieu, mais avec son culte et ses rites.
Nous voyons aujourd’hui que le dernier combat est celui qui porte sur une des déterminations majeures, l’une des plus importantes, celle de la séparation : séparation des sexes, séparation des âges de la vie, séparation des fonctions sociales ou familiales. D’où l’intelligence artificielle, le transhumanisme, les OGM, la GPA, la PMA, le clonage, la théorie du genre, etc.
Mais il est des aliénations réelles, psychiques, physiques, morales et spirituelles contre lesquelles l’homme de gauche semble bien désarmé : addiction à la pornographie, au tabac, à l’alcool, au sexe, à la drogue, à internet, au jeu, etc. Contre ces addictions dont les conséquences peuvent être terribles, il n’a que l’arme dérisoire de la loi et de la réglementation : il est certes plus facile d’ouvrir des salles de shoot, que d’éduquer les jeunes aux ravages de la drogue en les leur montrant, et plus facile d’encourager l’usage du préservatif que d’en indiquer les limites et le danger (eh ! oui !). 
Le parieur bénédictin sait comme le dit saint Paul dans sa merveilleuse épitre aux Galates, chapitre 5, vv22 ss :
"Mais voici le fruit de l’esprit : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur et maîtrise de soi. En ces domaines, la loi n’intervient pas ! Ceux qui sont au Christ Jésus ont crucifié en eux la chair, avec ses passions et ses convoitises. Puisque l’Esprit nous fait vivre, marchons sous la conduite de l’Esprit. Ne cherchons pas la vaine gloire ; entre nous, pas de provocation, pas d’envie le uns à l’égard des autres."
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LIENS INTÉRESSANTS.
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Le favori du monarque.


Chronique des cinglés (suite et hélas pas fin !)


Sur l’imposture de l’art contemporain (suite).


Sacrés journalistes ! On croit rêver.


Une découverte archéologique de premier plan. Elle demande cependant confirmation.



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