Chers amis, je ne posterai plus aucun billet sur la question de l'hydroxychloroquine, ni du reste sur aucune autre question. J'ai lu l'article du Lancet sur lequel se sont jetés les détracteurs de Didier RAOULT. Je n'en dirai pas plus, mais, de mon point de vue, il ne prouve rien du tout et, si les auteurs sont de bonne foi, il me semble qu'ils ont commis de grandes erreurs méthodologiques dans leur méta-analyse. J'ai de bonnes raisons de penser que cet article a été commandité. J'ai autre chose à faire que de tenter de faire boire des ânes qui n'ont pas soif, spécialement dans les médias français qui devraient au contraire s'enorgueillir de compter parmi les grands chercheurs français, un homme comme Didier RAOULT. On peut lui trouver des défauts, mais à part vous et moi, chers lecteurs, qui n'en a pas ? On doit lui reconnaître une rigueur qui n'est pas toujours partagée par d'autres chercheurs. Maintenant, j'ai envie de conclure comme CHATEAUBRIAND, mais en mille fois moins bien, dans ses Mémoires d'Outre-Tombe, auxquelles je vous renvoie. Voilà qui vous fera de la lecture pendant les vacances.
PS : note ajoutée après lecture de l'article.
J'ai déjà vu des scandales scientifiques s'étaler sur la place publique. J'en ai rarement vu d'aussi gros, énoncés du reste avec la meilleure bonne foi et la plus grande ignorance des manières de traiter les patients. Je souhaite que Didier RAOULT réponde le plus vite possible, notamment en soulignant qu'à aucun moment, les auteurs ne classent les cas analysés en diverses catégories en fonction de l'état initial. Ils nous abreuvent de tableaux tous plus inutiles les uns que les autres, mais ne parlent jamais de charges virales, de culture de virus, de radio du thorax, de dosage d'nhydroxychloroquine dans le sang (alors qu'il y a dans leur cohorte 26, 9 % d'obèses, ce qui est de nature à très notablement modifier la pharmacocinétique de la molécule). Ils font semblant seulement d'avoir exclu les patients ayant une saturation critique en oxygène, ce qui est bien, et en mettant la totalité des autres cas dans la même catégorie clinique lors de l'enrôlement. C'est très exactement ce que n'a pas fait RAOULT qui a traité très tôt les patients, y compris les asymptomatiques en les classant en trois catégories cliniques initiales. De plus les auteurs ont un certain culot quand ils prétendent que les résultats positifs are "based on a small number of anecdotal experiences that have shown variable responses in uncontrolled observational analyses and small, open-label, randomised trials have been largely inconclusive" : (a) c'est faux ; (b) le nombre de cas analysés par eux dans la série hydroxychloroquine plus azithromycine est de 1718 femmes et 2065 hommes, soit au total environ 3800 cas, à comparer avec la série de RAOULT d'un peu plus de 1000 cas, rentrant dans cette catégorie de patients traités. Il faut tout de même que l'on m'explique les raisons pour lesquelles les auteurs relèvent de nombreux cas de troubles cardiaques, s'ils ne précisent pas à quel stade de la maladie le traitement a été administré alors qu'aucun n'a été observé dans l'étude marseillaise.
PS : note ajoutée après lecture de l'article.
J'ai déjà vu des scandales scientifiques s'étaler sur la place publique. J'en ai rarement vu d'aussi gros, énoncés du reste avec la meilleure bonne foi et la plus grande ignorance des manières de traiter les patients. Je souhaite que Didier RAOULT réponde le plus vite possible, notamment en soulignant qu'à aucun moment, les auteurs ne classent les cas analysés en diverses catégories en fonction de l'état initial. Ils nous abreuvent de tableaux tous plus inutiles les uns que les autres, mais ne parlent jamais de charges virales, de culture de virus, de radio du thorax, de dosage d'nhydroxychloroquine dans le sang (alors qu'il y a dans leur cohorte 26, 9 % d'obèses, ce qui est de nature à très notablement modifier la pharmacocinétique de la molécule). Ils font semblant seulement d'avoir exclu les patients ayant une saturation critique en oxygène, ce qui est bien, et en mettant la totalité des autres cas dans la même catégorie clinique lors de l'enrôlement. C'est très exactement ce que n'a pas fait RAOULT qui a traité très tôt les patients, y compris les asymptomatiques en les classant en trois catégories cliniques initiales. De plus les auteurs ont un certain culot quand ils prétendent que les résultats positifs are "based on a small number of anecdotal experiences that have shown variable responses in uncontrolled observational analyses and small, open-label, randomised trials have been largely inconclusive" : (a) c'est faux ; (b) le nombre de cas analysés par eux dans la série hydroxychloroquine plus azithromycine est de 1718 femmes et 2065 hommes, soit au total environ 3800 cas, à comparer avec la série de RAOULT d'un peu plus de 1000 cas, rentrant dans cette catégorie de patients traités. Il faut tout de même que l'on m'explique les raisons pour lesquelles les auteurs relèvent de nombreux cas de troubles cardiaques, s'ils ne précisent pas à quel stade de la maladie le traitement a été administré alors qu'aucun n'a été observé dans l'étude marseillaise.
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