Je n'ai fait que le feuilleter, mais au peu que j'en ai lu, je trouve ce livre très recommandable. Il s'agit de l'ouvrage que Pascal BONIFACE vient de publier aux éditions Jean-Claude Gawsewitch, Paris, 2011 ; il a pour titre Les intellectuels faussaires. Le triomphe médiatique des experts en mensonge. Il comporte deux parties. La première s'appelle De la malhonnêteté intellectuelle en général et la seconde De quelques faussaires en particulier (je vous en donnerai leur liste en fin de billet). Si mon cher BERNANOS était encore de ce monde, il aurait pris un porte-voix pour faire, sur l'esplanade du TROCADERO, de la publicité à ce pamphlet qui décrit si bien les imbéciles.
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J'extrais de la première partie deux citations. Elles ne vont faire plaisir ni aux supporters de la droite ni à ceux de la gauche, ce qui prouve qu'elles sont relativement pertinentes.
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A la page 84, BONIFACE dit ceci : "On nous présentait les Arabes comme génétiquement violents. Les révolutions ont été pacifiques et les femmes y ont pris une part importante. Face aux révolutions arabes, nos 'faussaires', d'habitude si prolixes, ont été muets ou critiques".
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A la page 85, en entrée en matière de sa CONCLUSION, il précise : "On s'inquiète beaucoup de la montée en puissance de Marine LE PEN et du 'populisme'. Son entrée dans le débat sur la définition de 'populisme' a fait réaliser que le rejet des élites se nourrit des mensonges de ces dernières. Nos intellectuels 'faussaires', dont les mensonges ne trompent plus le grand public, mais qui continuent de prospérer grâce à la connivence dont ils bénéficient, contribuent à la montée de l'extrême-droite." Il poursuit : "Tzvetan TODOROV considère que 'dans les pays totalitaires, la vérité est systématiquement sacrifiée à la lutte pour la victoire. Dans un état démocratique, le souci de vérité doit être sacré'. Pour lui, ce sont les fondements mêmes du régime qui sont en jeu."
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Voilà pourquoi je trouve très juste que le juge VAN RUYNBEECK (orthographe non garantie) aille jusqu'au bout de son instruction dans l'affaire des rétrocommissions de KARACHI, et que celui qui instruit l'affaire GUERINI fasse de même dans sa tentative de couper les têtes de l'hydre mafieuse qui sévit dans le marécage politique marseillais. On ne me fera pas avaler tout cru la fable de l'ignorance de certains faits illégaux ou délictueux par nos responsables. Ils n'ont peut-être pas, et même sans doute pas, été des acteurs diligents de ces turpitudes, prévarications, corruptions et abus de bien sociaux, mais par leur silence, ils les ont couverts. C'est pourquoi je reviens sur l'opinion négative que j'ai portée sur Arnaud MONTEBOURG. S'il n'avait pas été là, les caciques et éléphants socialistes continueraient à digérer tranquillement et à envisager avec jubilation un avenir qui semble s'annoncer rose. Quant aux ténors de la majorité, dont curieusement certains ne sont jamais cités - je pense à monsieur BALLADUR - il leur revient de faire preuve du même courage.
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Je vous ai promis la petite liste des principaux faussaires épinglés par Pascal BONIFACE ; la voici : Alexandre ADLER, Caroline FOUREST, Mohamed SIFAOUI, Thérèse DELPECH, Frédéric ENCEL, François HEISBOURG, Philippe VAL, et "BHL, le seigneur et maître des faussaires".
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Je termine : si nos responsables politiques voulaient bien écouter la voix du peuple, ils constateraient que dans certaines banlieues, ce peuple, il souffre des violences, des trafic, des vols organisés par des bandes éthniques, minoritaires certes, mais hélas très actives. La grande erreur, que j'ai toujours dénoncée dans mes billets, c'est la généralisation. Non, tous les Africains, tous les Arabes, ne sont pas des voleurs, des trafiquants, des bandits. Mais il y en a parmi eux qui le sont, et qui jouent sur la mauvaise conscience que suscitent dans l'opinion les belles consciences et les bobos. Ceux-là méritent d'être poursuivis, impitoyablement pourchassés, voire renvoyés. Pas les autres qui ne demandent qu'à vivre paisiblement dans leur pays d'adoption.
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Si nos responsables politiques voulaient bien écouter les murmures du peuple, ils réaliseraient que la vie est dure pour certains Français qui ne comprennent pas le pourquoi de salaires extravagants et sont sidérés devant le train de vie de leurs bénéficiaires. Des salaires, un train de vie que ne justifient aucunement les services rendus à la patrie.
5 commentaires:
Hélas, je n'ai pas la même appréciation que vous cher M. Poindron sur cet ouvrage (peut-être changerez vous lorsque vous l'aurez complètement lu).
Les diatribes de M. Boniface forment une sorte de soupe à la grimace au goût fade de réchauffé. Voulant sans doute faire œuvre politiquement correcte, il se croit obligé de taper un peu sur tout sans beaucoup de discernement.
Résultat, il enfonce des portes ouvertes (BHL, l'intervention anglo-américaine en Irak...) ou bien démolit des gens qui ne le méritent pas, notamment Alexandre Adler dont les analyses sont souvent pertinentes et qui a su montrer qu'il était capable d'évoluer (en s'éloignant sensiblement des credo de gauche, ce qui gêne peut-être M. Boniface).
Pour le reste, M. Boniface affiche un parti pris assez nettement pro-arabe et anti-israélien, voire anti-américain, ce qui est son droit. L'ennui c'est qu'il le fait avec des arguments, genre massue, guère plus convaincants que ceux des gens qu'il critique.
Dans le genre, il est en tout cas bien loin des grands modèles : Julien Benda, Raymon Aron, Jean-François Revel, Jean Sevilla, ou même de brillants pamphlétaires tels que Sokal et Bricmont, Philippe Murray, Philippe Nemo, Elisabeth Levy...
S'agissant des affaires actuelles, qui éclatent comme par hasard en période pré-electorale, marquée par une haine anti-sarkozyste démentielle, j'ai tendance à tout rejeter tant que de vraies preuves ne seront pas présentées. Rien de plus assommant que cette dramaturgie tragi-comique, ce barnum médiatique, qui n'aboutit en règle à rien, si ce n'est empuantir la démocratie.
Cher Pierre-Henri, ainsi que je l'ai dit et que vous le soulignez, je n'ai fait qu'effleurer ce livre. J'ai mis dans la liste Alexandre ADLER que, comme vous, je trouve pertinent, parce que BONIFACE l'y a mis. Je suis tout près de changer d'avis sur ce livre. Un élément m'a choqué effectivemt, c'est le soutien accordé à Tariq RAMADAN.
Les affaires éclatent en période
pré-électorale, c'est bien connu. Je ne voudrais pas jouer les prophètes, mais je m'attends à voir l'affaire NEYRET prendre des proportions considérables, susceptibles de mettre bien du monde dans la gêne, et je m'avance peut-être, mais il se pourrait que ce soit du monde de gauche. Et je maintiens, comme TODOROV, que la vérité est inséparable de la démocratie bien vécue. Dans le domaine du mensonge, MITTERRAND a été vraiment un champion (son cancer de la prostate caché aux Français, ou sa fille naturelle - qui n'y pouvait rien - sa complicité avec le régime de VICHY). Nos intellectuels ne semblent pas s'en émouvoir ; il s'agissait de mettre le mensonge au service de la victoire de leurs idées.
Et je trouve que nos élites sont bien délitées, à commencer par ceux qui se disent intellectuels.
Décidément, cher Philippe Poindron, vous continuez dans les contradictions après MONTEBOURG (« XYLOGLOSSE »), AUBRY, vous voilà maintenant en train de conseiller à vos fidèles lecteurs «Un livre très recommandable» et, en plus, le cher BERNANOS , « qui, s'il était encore de ce monde, aurait pris un porte-voix pour faire, sur l'esplanade du TROCADERO, de la publicité à ce pamphlet ».
Les imbéciles, ce sont ceux qui gobent les règlements de comptes en tous genres et les propos de ce conseiller officiel (encarté) du bureau politique du PS, le sieur Boniface, pourfendeur de l’état hébreux et défenseur du monde musulman et des jeunes des cités, (comme vous), vivier électoral, ‘selon lui’, de la gauche.
Avec son officine, l’IRIS, il est en concurrence avec BHL (et les autres antiracistes) qui conseille vos amis de la fausse droite pour une politique pro arabo-israélienne.
Et cette fameuse phrase en dit long sur le vrai faussaire qu’il est !
« Nos intellectuels 'faussaires', dont les mensonges ne trompent plus le grand public, mais qui continuent de prospérer grâce à la connivence dont ils bénéficient, contribuent à la montée de l'extrême-droite."
C’est un pur discours des dirigeants des ex-républiques populaires.
Tous les gens que vous citez, de ADLER à Philippe VAL, en passant par Mohamed SIFAOUI, sont tous des conseillers de l’UMPS.
Je reviendrai plus longuement, dans le prochain commentaire, sur votre réponse de vendredi dernier.
Ma réponse à TIPPEL n'a pas paru. Je vais essayer de faire un billet, plutôt que de reprendre.
Mon commentaire à un billet du 21 janvier 2011.sur la Tunisie et le gauchiste Pscal Boniface:
La gauche qui a pris, comme à son habitude, le train en marche, a,une fois de plus, montré son raisonnement stupide sur cette affaire. Elle qui avait accueilli dans son organisation socialiste, le camarade socialiste Ben Ali, elle qui avait des rapports privilégiés avec le syndicat ouvrier tunisien, de même par son « machin » des droits de l’homme, découvre, comme le monde entier, cette révolte, et elle l’exploite sans vergogne. Comme les autres, ils ne savaient rien ! Malgré l’incontournable, le fatigant spécialiste du Maghreb et membre du parti socialiste PASCAL BONIFACE invité depuis des mois sur toutes les radios de France et particulièrement invité dans l’émission socialiste « C DANS L’AIR » animée par le camarade Yves Calvi. Personne ne sait si cette affaire tunisienne se communiquera par son ampleur à d’autres pays musulmans. Le monde musulman ne doit, en aucun cas, être comparé a nos démocraties occidentales. Apporter « notre démocratie » au Moyen Orient ou en Afrique est un doux euphémisme. Echec terrible au Zimbabwe et en Iran, en Palestine, en Somalie, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Irak, en Algérie, à Cuba et, un jour prochain, en Afrique du Sud. Car, là aussi, il y a un dictateur. Je ne doute pas que, demain, la gauche avec son complice l'UMP vous demandera d’accueillir encore plus de « refugiés politiques » de TUNISIE quand « la révolution » aura fait son œuvre de misère. La France, coupable et repentante, sera une fois de plus une bonne ambulance... haïe des Maghrébins.
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