Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche
de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA
CITATION DU JOUR.
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"[…].
L'une des plus profondes et présentes cases de la dégradation humaine actuelle
est que les clercs ne sont pas ouvriers – que les uns font et les autres
disent, que les uns travaillent de leurs mains et que les autres se
spécialisent dans la spéculation, que les uns portent péniblement le lourd
fardeau de la fatigue humaine et que les autres, sans ignorer les malsaines
fourbures de l'esprit, ne savent pas que la sueur du visage, que la souffrance
des mains, que les risques de l'accident, que les menaces de la misère, sont
les altières compagnes d'une pensée authentique et d'une recherche vraie qui ne
soit pas l'éternel rabâchage et la sempiternelle reprise sur des tons
différents des propos à la mode."
Marcel
LEGAUT.
(Inédit,
1949)
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2. COMMENTAIRES.
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Jamais
paroles ne m’ont paru plus actuelles que ces paroles de mon cher Marcel LEGAUT.
Il y a bien longtemps que je n’avais pas donné à mes lecteurs habituels un
extrait de ses réflexions. Et je trouve que celle-ci est d’une brûlante
actualité. Pendant que des éleveurs, des agriculteurs, des artisans, des
commerçants se lèvent dès l’aurore pour s’occuper qui de leurs troupeaux, qui
de leurs champs, qui encore de leur outillage ou de leurs étals, un bataillon
de crânes d’œuf se penche doctement sur l’édification de normes intenables, sur
la traçabilité de ceci, sur l’écologie de cela, mais jamais avant dix heures du
matin. Ils nous les gonflent sérieusement.
Alors
que la France, par la voix (pour une fois bien inspirée) de monsieur HOLLANDE a
demandé que l’on cessât de négocier un traité transatlantique qui nous livre pieds
et poings liés à l’oncle SAM, imperturbablement monsieur JUNCKER continue les
tractations, alors même qu’en Allemagne des voix autorisées se sont élevées
pour également protester. Eh bien, je vais vous le dire : il est temps que
la France quitte ce grand merdier technocratique qu’est devenu l’Europe, et
refonde avec l’Allemagne, le Benelux et l’Italie une Europe à six, la seule qui
ait jamais vraiment fonctionné.
Ils
ignorent les fatigues du jour, le poids de la fatigue du corps, la sueur qui
coule sur les visages de ceux qui créent vraiment des richesses. Ils pérorent à
STRASBOURG ou à BRUXELLES sur l’avortement, la théorie du genre, l’homosexualité,
mais ils ignorent, vous dis-je, les visages de ces hommes et de ces femmes qui
envers et contre tout continuent de croire en leur métier et en leur vocation.
Monsieur
JUNCKER trahit l’Europe. Il a eu le culot de nommer à je ne sais quel poste
important un anglais, alors même que le peuple anglais, fort sagement avait
décidé de quitter le radeau de la Méduse qu’est hélas devenu l’Union
Européenne.
Vous
allez me dire qu’en tant qu’universitaire j’appartiens à la catégorie de ces
gens que je fustige. C’est oublier qu’un scientifique MANIPULE, et je mets au
défi un énarque de pratiquer une injection dans la veine marginale de la queue
de la souris ou une ponction cardiaque à un lapin, comme je le fis du temps de
mon activité. Et je défie aussi de coudre ou d’endosser un livre donné à
relier, comme j’ai appris à le faire une fois que je me fus retiré de l’Université,
ou encore de monter un mur en blocs de granit, comme je le fis du temps de ma
jeunesse, et que je sais encore faire.
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3. INFORMATIONS
DIVERSES.
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Comment
la presse aux ordres, vendue et pourrie a travesti les propos de Robert MENARD.
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L’islamophobie
a bon dos (du site du Boulevard Voltaire).
(Voici
un extrait de l’article, si vous n’avez pas le temps de le consulter).
"On attend de nos élites qu’elles nous
rappellent les devoirs qui sont la condition de toute humanité comme du libre
exercice de la religion chrétienne : la protection du faible, le légitime
emploi de la force contre les injustes agresseurs, le courage de prendre des
risques pour que vive le magnifique patrimoine dont nous héritons en nos pays.
Quel évêque, quel homme public, quel intellectuel de renom saura nous répéter,
après Hans et Sophie Scholl, après Soljenitsyne, que, s’il n’y a plus de
raisons d’exposer sa vie, il n’y a plus non plus de raisons de vivre ? Qui
aura le courage de nous rappeler que le juste exercice de la force est la
première des miséricordes."
En savoir plus sur
http://www.bvoltaire.fr/louismariedeblignieres/nos-chefs-nos-medias-doivent-refuser-manipulation-de-lislamophobie,281181#ZdFjB9CJV0M4dgAl.99
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