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Je ne cesserai de le redire :
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. LA CITATION DU JOUR.
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"Il y a deux façons de
parvenir à la tolérance. La première réside dans un très haut niveau
d’éducation, de conscience morale et de spiritualité. La seconde dans la
destruction de l’idée de vérité. Il est exigeant d’être tolérant et de ne pas
se fâcher avec celui ou celle avec qui on n’est pas d’accord. Cela demande une
ascèse. Quand on ne peut pas en payer le prix, cela donne la tolérance,
celle-ci reposant pour l’homme-Dieu sur un principe simple « il est
interdit d’interdire ». Formule ouverte en apparence, sonnant le glas pour
tout interdit. Formule fermée en réalité, celle-ci sonnant l’avènement d’un
monde interdisant tout, […]."
In
Bertrand VERGELY.
La tentation de l’homme-Dieu.
Le Passeur, Éditeur, Paris, 2015,
p. 101.
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2. COMMENTAIRES.
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Ce qui est insupportable dans le
comportement de nombre d’hommes politiques, ceux du parti socialiste en tout
premier lieu, (mais « pas que » dirait Francis BLANCHE s’il était
encore de ce monde), c’est l’absolutisation du relativisme. Dans la formule « il
est interdit d’interdire », il y a en effet cette potentialité de l’interdiction
totale, ou plus exactement de l’interdiction totale de toute opposition aux
opinions du politiquement correct.
Nous voyons poindre les effets de cette
pseudo-tolérance totalitaire dans l’établissement d’un délit d’entrave
numérique à l’avortement, dans les lois sur le négationisme (loi PLEVEN, loi
GAYSSOT), dans le refus du droit à l’objection de conscience pour les médecins
ou pour les maires qui, les uns refusant de pratiquer à l’avortement, les
autres de « marier deux personnes de même sexe », ― et ceci au nom de
l’interdiction d’interdire l’avortement ou le mariage dénaturé ― se voient
condamner à de lourdes peines (Dr DOR et l’avortement, des maires pour le mariage
dénaturé).
Il est bien clair que la
véritable tolérance est inséparable de la charité, de la conscience morale, de
la notion de bien et de mal (celui-ci ne s’opposant pas au bien, mais en en étant
une privation), et de la bienveillance.
L’abolition de tout sens moral,
la suprématie obligatoire du droit positif sur le droit naturel, la négation de
l’être, tout cela nous conduit au désastre politique dans lequel l’Occident
déchristianisé est plongé depuis 20 ans et plus. Si nous avions un peu de
probité intellectuelle, nous verrions que la pauvreté, l’insupportable
pauvreté, la violence, le multiculturalisme mal digéré, la bisournourserie généralisée
ne sont que les conséquences de ce relativisme absolutisé. Il n’est pas trop
tard ; il est seulement un peu tard, pour que « Jérusalem se tourne
vers son Dieu » (Jerusalem,
Jerusalem, convertere ad Dominum Deum tuum ! dit Jérémie dans ses
admirables Lamentations.) Mais il est encore temps.
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3. INFORMATIONS DIVERSES.
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A l’intention de la dinde du
Poitou.
Il paraît qu’elle attendait des
listes : en voici une très préliminaire, sans compter les centaines de
prisonniers politiques fusillés sous les yeux de Che GUEVARA qui s’en amusait,
un cigare vissé au bec. Il est mort, et il semble bien que son cadavre n’ait
pas été respecté comme il aurait dû l’être, ce que je trouve lamentable et
honteux.
Rien n’empêche les chrétiens de
prier pour le repos de son âme, lui qui a connu le grand face à face avec son
Créateur. Mais rien ne les empêche de juger qu’il fut, sur cette terre, un
homme cruel et sanguinaire.
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Noël chrétien à Budapest.
Merci à mon ami Dominique,
spécialiste alsacien en pompe et tuyaux. Espérons qu’un jour nous verrons à
Paris une telle manifestation de foi joyeuse.
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Noël Chrétien à BEAUCAIRE, et les
imbéciles bernanosiens de la soi-disant Libre Pensée (illustration de la citation du jour).
Il est certain que ces gens qui
se disent libres, mais sont en réalité des ennemis déclarés du Christ et de ses
fidèles, sont les esclaves de leurs passions et de leur idéologie. Ils ne pensent pas librement. En vérité,
ils sont plus à plaindre qu’à blâmer. Mais rien ne m’empêchera d’ajouter qu’ils
se comportent comme des imbéciles et que, s’ils voulaient encourager ce qu’ils
appellent l’extrême-droite voire les fachos, ils ne s’y prendraient pas
autrement. Nous ne laisserons pas un petit quarteron d’aigris gâcher la joie de
Noël et piétiner symboliquement nos traditions.
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