Il est tout à fait intéressant de noter que les mouvements politiques dits "extrêmes" portent tous le titre de "Front". Aux yeux des médias, il y a le BON FRONT, le Front de Gauche en faveur duquel un cacique socialiste a dit que si son candidat était en tête dans une circonscription, le candidat du PS se désisterait en sa faveur. Et puis il y a le MAUVAIS FRONT, le Front National qui recueille pourtant deux fois plus de voix que le BON FRONT (13,6 % contre 6,91 pour le Front de Gauche), et en faveur duquel il serait indécent qu'un candidat UMP se désistât si son rival était arrivé en tête.
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Allons plus loin. Monsieur MELANCHON expulse de la communauté nationale les "Riches" dont il en encourage ses partisans à vider les poches. Il s'agit bien de ses compatriotes. Marine LE PEN veut endiguer l'immigration clandestine ou non, essentiellement maghrébine, et expulser ceux de ces immigrés étrangers qui n'ont ni travail ni revenus et vivent de la solidarité nationale. Sur le plan de la structure de pensée, c'est exactement le même mécanisme : celui de l'expulsion d'un bouc émissaire, rendu responsable et coupable de tous nos maux.
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Continuons. France Info persiste dans le mensonge et la désinformation. La gauche, dit-elle, est majoritaire. Mais lorsque je fais le total des voix de la droite (qu'elle qualifie de parlementaire) et des voix du FN (qui fut un moment lui aussi parlementaire avec la bienveillante complicité de feu François MITTERRAND), je me rends compte qu'il est supérieur à celui des voix de gauche. Tout ce tripatouillage est misérable. Je serais candidat UMP arrivé derrrière le FN, je me retirerais, et laisserais à la sagesse du Peuple le soin de choisir le représentant qu'elle juge le apte à défendre ses intérêts personnels certes, mais aussi les intérêts de sa Patrie qui pour moi se confondent. Je ne suis pas certain que les candidats désireux de donner le droit de vote aux étrangers qui ne viennent pas d'un pays de l'Union Européenne, défendent vraiment les intérêts de leur Patrie. Mais il est clair qu'ils défendent les intérêt de leur Parti (voyez comme les mots se ressemblent). Il s'agit de garder le pouvoir, d'en profiter au maximum, et d'écraser son adversaire.
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Je reviens à ma chère Simone WEIL. Dans sa Note sur la suppression générale des partis, elle affirme que "l'institution des partis semble constituer un mal à peu près sans mélange. Ils sont mauvais dans leur principe, et pratiquement leurs effets sont mauvais", avant d'ajouter quelques lignes plus loin que s'il n'y avait pas de partis, "les élus s'associeraient selon le jeu naturel et mouvant des affinités. Je peux très bien être en accord avec M. A... sur la colonisation et en désaccord avec lui sur la propriété paysanne ; et inversement pour M. B... Si on parle de colonisation, j'irai (futur sic), avant la séance causer un peu avec M. A...; si on parle de propriété paysanne, avec M. B..."
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Hélas, c'est trop demander à l'idéologie et aux idéologues, c'est vouloir trop brider les passions humaines qui à défaut de profondeur donnent à ceux qui en sont la proie l'illusion de vivre.
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