samedi 8 septembre 2012

On s'interroge...

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Figurez-vous que j'arrive plus à retrouver sur le site de France-Info (à moins que ce ne soit la Newsletter du Point) l'article intitulé : "Philippe COURROYE qui pleure, Isabelle PREVOST-DESPREZ qui rie". Je ne sais pas pourquoi l'information semble s'être évaporée. En substance, on nous y apprenait que Philippe COURROYE est muté (sur avis positif du CSM mais contre son gré), du Tribunal de Nanterre, à Paris où il est nommé avocat général. Il a contesté cette décision devant le Conseil d'Etat, et n'a pas participé à la séance d'ouverture et d'installation des nouveaux magistrats au Tribunal de Paris. Madame PREVOT-DESPREZ se voit, elle, gratifiée par le nouveau gouvernement d'une augmentation considérable (la plus élevée qui se puisse être accordée) de sa prime modulable. Le premier est soupçonné, sans aucune preuve, d'avoir voulu freiner l'enquête menée par madame PREVOT-DESPREZ dans l'affaire BETTENCOURT, la seconde a très clairement voulu se faire un nom sur le dos de nos anciens gouvernants, ce qui lui a valu d'être mise en examen le 3 juillet 2012 à BORDEAUX pour violation du secret de l'instruction.
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Il convient de décrypter ces événements : on aurait pu penser que madame DESPREZ a fait correctement son métier, pour lequel elle reçoit un traitement approprié. Mais où a-t-on jamais vu que faire bien son métier entraîne l'augmentation d'une prime modulable ? Quelle est donc le service rendu à la justice qui lui vaut une telle reconnaissance financière ? Le service ? Elle a contribué par la distillation de ses confidences et sa langue venimeuse à descendre encore un peu plus dans l'opinion publique la réputation du Président SARKOZY. Ça vaut des milliers d'euros, ça. Quant à monsieur COURROYE qui, rappelons-le, a obtenu l'annulation d'une procédure menée à son encontre, il paye le prix que l'on fait payer aux vaincus : le désaveu, la mise au placard, et la vindicte de nos nouveaux gouvernants, lesquels sont à l'image de nombre de leurs électeurs : de pauvres revenchards !
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Quelques remarques : il n'est pas possible d'avoir confiance dans notre justice. Elle est politisée et l'on demeure effaré de constater qu'il existe des syndicats de magistrats réputés de droite, et d'autres de gauche ou du centre. Je pensais naïvement que la justice, symbolisée par les plateaux à l'équilibre d'une balance tenue à bout de bras par une déesse aux yeux bandés, était responsable de l'application des Lois. Il n'en est rien. Depuis longtemps, trop longtemps, elle est un instrument au service du pouvoir en place. En second lieu, la magistrature est noyautée par certaines obédiences de la franc-maçonnerie. Pour avoir dénoncé cette situation, monsieur Eric de MONTGOLFIER a failli payer cher son audace. La justice n'est ni sereine ni impartiale, et elle l'est encore moins sous la gauche que sous la droite. Les milliers d'euros qui viennent de pleuvoir sur madame PREVOT-DESPREZ indiquent assez bien comment le Garde des Sceaux entend la chose.
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Que voulez-vous, CONFUCIUS l'a déjà dit : "Vos fautes vous définissent. C'est à vos fautes que l'on connaît votre vertu !" (Entretiens, Chapitre IV, section 7). L'esprit de gauche révèle dans ces événements son côté vindicatif, petit, médiocre ; esprit de petite pointure, incapable de hauteur de vue. L'esprit de droite, hélas, s'est également révélé dans certaines promotions de personnalités amies du pouvoir à des postes clés, des postes pour lesquels il n'était point évident qu'elles eussent les compétences requises pour les occuper au bénéfice du bien public ; esprit de domination et de puissance !
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C'est tout pour aujourd'hui.

1 commentaire:

claude a dit…

http://www.lepoint.fr/societe/courroye-qui-pleure-prevost-desprez-qui-rit-07-09-2012-1503656_23.php