-
Le site du Figaro, journal notoirement hostile au Pr RAOULT, fait état d’un
article publié dans le New England Journal of Medicine, lui aussi complètement
inféodé aux grands groupes pharmaceutiques américains, article qui prouve rait l’inefficacité
de l’hydroxychoroquine. Pour l’instant, je n’ai pas pu avoir accès à cet
article. J'ajoute que plusieurs articles publiés dans ce journal scientifique, et notoirement opposés à l'usage de la chloroquine (dont celui de BOULWARE et al.) ont été très sévèrement critiqués, et que les auteurs ont souvent eu du mal à justifier leurs analyses dans les réponses qu'ils ont faites à ces critiques.
Mais je vous livre un billet publié par l’excellent
Blog de Jeanne SMITS. Il dit exactement le contraire des chercheurs brésiliens,
dont on peut contester l’objectivité quand on sait que la plupart sont hostiles
au Président BOLSONARO, lequel est un fervent défenseur de l’hydroxychloroquine.
Passons.
Voici donc le contenu de ce billet :
"Dharavi est l’un
des bidonvilles les plus peuplés du sous-continent indien, avec une densité de
population parmi les plus importantes au monde. Pas moins de 650 000 âmes
– sur le million de personnes que compte ce concentré de pauvreté – se pressent
sur 2,5 km2 dans sa « poche » la plus dense, dans Mumbai (Bombay).
Quand le coronavirus chinois y a débarqué le 1er avril, faisant de Dharavi un
haut-lieu potentiel d’infection et de contagion, on avait toute raison de
craindre le pire. Un foyer était découvert et menaçait de faire de Dharavi une
zone sinistrée par le COVID-19, à la mesure de sa population entassée dans la
pauvreté et le manque d’hygiène. Les eaux usées coulent au milieu des rues.
Pourtant, trois mois plus tard, le 9 juillet, on n’y enregistra pourtant
qu’un (1) nouveau test positif au coronavirus.
Dharavi est aujourd’hui
mis en avant, jusque par l’OMS, comme l’un de ces lieux exemplaires qui ont su
stopper la diffusion du coronavirus chinois. Evidemment, ce n’est pas par
hasard.
Les grands médias,
rapporte The American Thinker, ont attribué cette victoire d’abord
à une politique de tests à grande échelle associée au traçage des contacts. Ils
ont bien dû reconnaître que les malades étaient massivement soignés à
l’hydroxychloroquine. Mais ils sont passés à côté de plusieurs facteurs
décisifs, qui expliquent qu’après un fort démarrage, Dharavi ait réussi à
maîtriser la situation.
Ainsi, les testés
positifs, à l’instar de ce qui s’est passé dans le reste de l’Inde, ont été
traités d’emblée à l’hydroxychloroquine associée à la vitamine D et au cachets
de zinc, le tout soutenu par des traitements homéopathiques.
Mais en outre, et
suivant en cela les recommandations du Conseil indien de la recherche médicale,
chargé de gérer la crise du COVID-19, on y a donné l’hydroxychloroquine à titre
préventif pour les personnes à risque, notamment les médecins et tous les
soignants risquant d’être en contact avec des personnes contagieuses. Cela
comprend les soignants « asymptomatiques » travaillant directement
avec des personnes contaminées, mais aussi tous ceux travaillant des les zones
« non-COVID » des hôpitaux ou des blocs affectés aux patients COVID.
L’hydroxychloroquine est
également recommandée en Inde pour tous les « travailleurs des lignes de
fronts » présentant quelque symptôme, notamment les policiers chargés des
zones de confinement. Et encore pour les familiers de personnes testées
positives.
D’aucuns se sont émus de
voire les pauvres de Dharavi servir de « cobayes », disaient-ils,
pour l’hydroxychloroquine, et ont prétendu faire interdire judiciairement son
utilisation.
La Haute Cour de Bombay leur a donné tort, en juin, en ces
termes fleuris : « Or, si dans un cas donné, le respect de la loi stricto sensu dans l'attente d'un essai
clinique d'un médicament doit entraîner une perte de temps précieux pour sauver
un patient, et qu'il faut choisir entre le diable et la haute mer que
représenterait la HCQ, à défaut de tout autre médicament, bien qu'il n'ait pas
fait l'objet d'un essai clinique pour le traitement de la maladie, n'est-ce pas
la dernière option qui reste au médecin pour sauver la vie d'un tel patient ;
le médecin doit-il se croiser les bras et laisser le patient à la merci du
Tout-Puissant au motif que le médicament en question n'a pas été enregistré
pour être utilisé à titre prophylactique ? Nous pensons que la réponse doit
être négative. »
Vijay Jayaraj,
universitaire chercheur en sciences de l’environnement, auteur de l’article,
signale qu’il habite à Delhi à 10 minutes d’un hôpital où une étude a montré la
moindre incidence du coronavirus chez les soignants traités de manière
préventive à l’hydroxychloroquine, statistiques confirmées par des études
similaires dans trois autres hôpitaux de la ville.
A la date du 19 juillet,
l’Inde ne déplorait que 27.497 morts du COVID-19 : pour une population
totale de 1,3 milliards d’âmes, cela représente 19 morts par million
d’habitants (à comparer avec 607 pour un million en Espagne et 461 pour un
million en France)."
Dans mon billet sur le pouvoir médiatique,
je citais le Figaro comme journal
notoirement placé dans le courant idéologique dominant. Je ne comprends pas les
raisons qui poussent ce quotidien à dénigrer les travaux du Pr RAOULT, sauf à
admettre de secrètes connivences avec quelques intérêts privés. A plusieurs
reprises, j’ai du reste largement critiqué les articles de madame THIBERT,
journaliste scientifique attaché à ce journal, pour leur insuffisance.
L’article du Pr RAOULT faisant état de résultats
portant sur plus de 3000 patients a été déjà été cité plus de 1800 fois ;
c’est un record. Je ne saurais dire si c’est pour le critiquer ou l’encenser ;
ce que j’affirme, c’est qu’il n’a pas laissé indifférent le monde des
infectiologues. Mais apparemment, le Figaro
s’en moque.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire