vendredi 19 octobre 2012

Sages paroles d'un sociologue

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Une fois n'est pas coutume... Dans sa livraison datée du 28 octobre 2005, le très partial journal Le Monde publiait un article sur Zygmunt BAUMAN, sociologue internationalement connu sauf en France, disent ceux qui connaissent la question - ce qui n'est pas mon cas - un article intitulé : Zygmunt BAUMAN ou "l'instinct moral".
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Comme l'indique Régine PIETRA dans son petit livre intitulé La Chine et le confucianisme aujourd'hui (Le Félin, Paris, 2008), note 1, page 151, en commentant cet article, "BAUMAN porte sur la civilisation contemporaine un regard peu amène. Selon lui, la seule façon d'échapper au désastre d'un monde dominé par la rentabilité et l'efficacité serait 'de rapatrier au coeur de nos pratiques individuelles les émotions exilées ou rebelles, à commencer par les sentiments moraux, car l'instinct moral est LA SEULE SOURCE POSSIBLE D'UN COMPORTEMENT AUTONOME, dans la mesure même où il ne peut être ni contrôlé, ni codifié, ni exploité en VUE D'UN OBJECTIF ÉTRANGER A SES FINS' (fin de citation de BAUMAN)." (Fin de citation de la note). [Je crois bien que j'ai déjà cité ce chercheur dans un ancien billet.]
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Rien, pas même la loi, ne saurait me contraindre ou contraindre qui que ce soit à faire un acte contraire à ce que me dicte ma conscience. Près de 2000 maires de France ont déjà affirmé qu'ils refuseraient de célébrer des "mariages" homosexuels. Nous devons encourager nos maires à affirmer bien haut qu'ils ne les célébreront pas en effet. Les socialistes et leurs soutiens occultes peuvent menacer les réfractaires de toutes les sanctions possibles et imaginables, ils ne les feront pas plier. Je dis et redis ici qu'il y a d'autres formes de reconnaissance de cet état particulier qu'est l'homosexualité et la vie commune de deux homosexuels. Il ne s'agit pas de juger, mais de constater. Pour rejoindre mon ami Yves avec qui je continue d'avoir des discussions passionnantes sur le sujet, il me paraît possible de donner à deux personnes du même sexe vivant ensemble les mêmes droits en matière d'impôts, de réversion de pension et que sais-je encore. Appelons cela "Union". Il n'est pas nécessaire de l'inscrire dans l'Etat Civil. En vérité, ce que réclame les lobbies homosexuels en promouvant, soutenant, encourageant l'initiative du Gouvernement, c'est ouvrir le droit à la procréation médicalement assisté et/ou à l'adoption. Or un enfant n'est pas un objet que l'on désire pour soi-même mais pour lui-même ; c'est un don, non un dû ; il a droit à un père et une mère.
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Ceux qui connaissent des enfants nés sous X - comme j'en connais - devraient s'informer, et ressentir empathiquement la souffrance de ces personnes dont les origines se perdent dans l'anonymat d'un donneur de spermatozoïdes ou d'ovocytes, ou dans le souvenir imaginaire d'une relation sexuelle fugace et éphémère entre deux êtres animés par le seul désir et qui lâchement abandonnent le fruits de leurs pauvres "amours".
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Ces messieurs qui amusent la galerie avec leurs provocations, cherchent en réalité à faire diversion, incapables qu'ils sont de trouver la moindre solution concrète aux maux qui nous accablent : immigration incontrôlée, islamisme conquérant, abus des avantages sociaux par nombre de clandestins (ah ! les clandestins des COMORES qui font naître leurs enfants à MAYOTE pour leur faire avoir la nationalité française !), chasse symbolique à tous les créateurs de richesses, et par-dessus tout à ceux qui vivent librement, libérés du carcan du salariat (lequel, soit dit en passant semble être le désir le plus cher de nombre de nos concitoyens).
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Personnellement, je refuse d'obéir en conscience à un tel Gouvernement. Certes, je continuerai de contribuer par mes impôts ou mon activité à la vie de mon pays. Mais je ferai comme si nos gouvernants qui paradent dans les médias n'existaient pas. Il m'est impossible de faire autrement. Et je vous encourage, sans trop d'illusion, chers lecteurs, à en faire autant. Si un jour il fallait aller plus loin, nous irions jusqu'à la désobéissance civile. Car nul n'est tenu de plier devant l'injustice ou l'immoralité.

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