vendredi 19 décembre 2014

19 décembre 2014. Nouvelles de la Résistance : à l'encontre de Minurne, des pratiques de voyous ? Premier billet de ce jour.

-
Sans nous lasser, crions-le :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.

-
1. La citation du jour.
-
"C’est le cœur du problème de notre modernité agonisante : ayant chassé Dieu de notre vie publique, nous sommes incapables de nous donner à nous-mêmes des lois garantissant la paix civile et le respect du droit de tous." 

"La dissolution de la philosophie dans l’idéologie équivaut, en fait, dans son expression pratique à la dissolution de la vérité dans la force, pas seulement matérielle, mais aussi psychologique et sociale. Ce qui se produit à travers une discrimination des demandes."
In
Roberto de MATTEI.
La dictature du relativisme. (Collection "Riposte catholique")
Muller édition, Asnières-sur-Seine, 2011.

2. Commentaires.
-
J'ai de très bonnes raisons de vous faire connaître ces citations. Lisez plutôt ce qui vient d'arriver au Blog de Minurne.
-
"Chers compatriotes,
Chers amis lecteurs fidèles de Minurne Résistance,

C'est donc un gouvernement dit "de gauche", supposé défendre bec et ongles les institutions de la République, les Droits de l'Homme, la Liberté, qui a osé, sans motif explicite, exiger de l'ancien hébergeur de Minurne, "Blog4ever", la fermeture sans préavis de notre site.
Aucune raison officielle, aucun motif, aucune accusation, aucune procédure...

C'est - au mieux une minable et détestable tentative d'intimidation, - au pire une forfaiture relevant d'un régime totalitaire ne supportant plus la forme et le contenu d'un organe d'information pourtant respectueux de la loi républicaine et des principes fondamentaux de la liberté de penser, d'informer, d'écrire et d'échanger.

Depuis 4 ans, Maurice, Luc et moi-même avons publié des milliers d'articles, politiques, économiques, sociaux, sociétaux, destinés à ré-informer, faire réfléchir et faire débattre ceux des patriotes qui ne se satisfont pas de la litanie habituelle des informations officielles tronquées et orientées, distillées par les médias aux ordres du régime et du politiquement correct.

Ces milliers d'articles nous ont été volés. Blog4ever, répondant à on ne sait quelle injonction totalitaire, a refusé de nous autoriser à réaliser au moins une sauvegarde de ce travail de 4 longues années. Quelques articles épars nous ont été envoyés, sous un format quasiment inexploitable. Même le "dictionnaire des citations", fruit de plusieurs années de compilations littéraires, nous a été confisqué !

Une procédure est en cours pour obtenir par tous les moyens la restitution de ce qui constitue de fait notre propriété intellectuelle. Mais en attendant, nous ne pouvions pas accepter de garder le silence, cédant ainsi aux basses manoeuvres d'un pouvoir qui montre ainsi sa vraie nature, prêt à détruire ces fameuses "libertés" qu'il invoque pourtant frénétiquement en toute occasion et en tous lieux.

Il faut croire que le Président de la République, le Premier Ministre, la Garde des Sceaux et tous les ministres de ce gouvernement félon, incapables de résoudre les graves problèmes économiques et sociaux de la France, préfèrent trahir les idéaux dont ils se réclament de manière incantatoire, pour faire taire à tout prix ceux qui les gênent. Au mépris de cet "état de droit" qu'ils nous servent à toutes les sauces, surtout quand il s'agit d'attenter aux libertés fondamentales.

Dès les premières heures de cette forfaiture, une femme d'honneur, patriote convaincue, courageuse et déterminée, s'est spontanément rangée à nos côtés et nous a permis, avec l'aide d'un homme tout aussi exceptionnel, de réagir rapidement et de pouvoir recommencer à publier après dix jours d'un lourd et pesant silence. Merci, donc, à Christine Tasin pour sa présence amicale et pour ses conseils, merci aussi à Alain Jean-Mairet pour son appui technique exceptionnel, qui nous permet maintenant, depuis la Suisse, et sous le radical "minurne.org" de faire renaître Minurne sous le ciel helvète où la démocratie et le respect de la liberté d'informer ne sont pas un simple slogan de politiciens médiocres et corrompus, plus enclins à défendre leurs petits intérêts personnels que ceux de la France.

Chers compatriotes, la profondeur de la chute étant moins importante que la hauteur du rebond, nous allons repartir, plus forts, plus percutants, plus incisifs et plus nombreux qu'avant. Nous ne nous tairons pas, même si nos investigations devaient nous obliger à rendre publiques des informations dérangeantes pour le pouvoir et pudiquement occultées par ceux qui font pourtant profession d'informer et d'enquêter.

Ceci est la première newsletter d'une longue série à venir. Connectez-vous à minurne.org et continuez de nous relayer et de nous faire connaître auprès de vos amis. Nous avons un besoin vital d'élargir notre audience, ce sera la meilleure réponse à la violence de notre interdiction.

Marc Le Stahler."
-
Comme je l'ai écrit à Marc LE STAHLER, je ne partage pas forcément toutes les analyses de MINURNE. Mais nombre de ses contributions sont factuelles, très informatives. Je vous invite donc à lire les articles de Minurne sur minurne.org.
Vous pourrez y réagir et donner votre avis.

En attendant, soyez très attentifs à l'étouffement de nos libertés. Ainsi, d'endroits apparemment très divers, s'élèvent des voix qui entendent empêcher Eric ZEMMOUR d'avoir accès aux médias. Nul n'est obligé d'adhérer à ses idées. Mais (a) la moindre des probités intellectuelle consiste à ne pas truquer les propos tenus par le chroniqueur au journal italien Corriere della sera (orthographe non garantie). ZEMMOUR n'a jamais utilisé le mot de déportation repris ad nauseam par les imbéciles ; (b) les mêmes imbéciles pourraient aussi condamner les affreuses violences dont leurs compatriotes ont été les victimes en 1962, des violences qui les ont contraints à fuir un pays qu'ils avaient largement contribuer à créer ; (c) ZEMMOUR n'a fait que comparer deux situations : l'une bien réelle, celle des rapatriés d'Algérie (qui, curieusement ne sont pas appelés déportés, eux), l'autre, virtuelle, et qui consisterait à obliger des musulmans français d'origine algérienne à retourner dans le pays d'origine de leurs parents. Je dois dire que je ne partage absolument pas le point de vue de ZEMMOUR sur ce sujet. Mais il me semble, compte tenu des tensions qui naissent dans notre pays, à propos de l'assimilation de plus en plus difficile de nos compatriotes musulmans, que ce problème devrait être abordé avec sérénité et que de très sérieuses mesures législatives devraient être prises pour intégrer ces derniers, et leur donner toute leur place mais rien que leur place dans leur patrie d'adoption.

Personnellement, je préconiserais volontiers deux mesures : (a) l'obligation de porter comme premier prénom ou prénom d'usage un prénom français (donc pas de Peter, pas de Paolo, pas de Luigi, pas de Mohamed, comme premier prénom) ; (b) la faculté d'accoler à son patronyme à consonance étrangère, un second patronyme à consonance française, comme la chose a été accordée, si mon souvenir est exact, par NAPOLEON, à nos compatriotes juifs.
-

Aucun commentaire: