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Mille fois non, et d'autant plus en ce moment, il convient de rappeler que
ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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"Le pouvoir des fables
Dans l’Athènes
autrefois, peuple vain et léger,
Un orateur, voyant sa patrie en danger,
Courut à la tribune ; et, d’un air tyrannique,
Voulant forcer les cœurs dans une république,
Il parla fortement sur le commun salut.
On ne l’écoutait pas. L’orateur recourut
À ces figures violentes
Qui savent exciter les âmes les plus lentes :
Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu’il put ;
Le vent emporta tout, personne ne s’émut.
L’animal aux têtes frivoles,
Étant fait à ces traits, ne daignait l’écouter;
Tous regardaient ailleurs : il en vit s’arrêter
À des combats d’enfants, et point à ses paroles.
Que fit le harangueur? Il prit un autre tour.
Cérès, commença-t-il, faisait voyage un jour
Avec l’anguille et l’hirondelle :
Un fleuve les arrête; et l’anguille en nageant,
Comme l’hirondelle en volant,
Le traversa bientôt. L’assemblée à l’instant
Cria tout d’une voix : Et Cérès, que fit-elle ?
Ce qu’elle fit ? un prompt courroux
L’anima d’abord contre vous.
Quoi ! de contes d’enfants son peuple s’embarrasse :
Et du péril qui le menace
Lui seul entre les Grecs il néglige l’effet !
Que ne demandez-vous ce que Philippe fait ?
À ce reproche l’assemblée,
Par l’apologue réveillée
Se donne entière à l’orateur.
Un trait de fable en eut l’honneur.
Un orateur, voyant sa patrie en danger,
Courut à la tribune ; et, d’un air tyrannique,
Voulant forcer les cœurs dans une république,
Il parla fortement sur le commun salut.
On ne l’écoutait pas. L’orateur recourut
À ces figures violentes
Qui savent exciter les âmes les plus lentes :
Il fit parler les morts, tonna, dit ce qu’il put ;
Le vent emporta tout, personne ne s’émut.
L’animal aux têtes frivoles,
Étant fait à ces traits, ne daignait l’écouter;
Tous regardaient ailleurs : il en vit s’arrêter
À des combats d’enfants, et point à ses paroles.
Que fit le harangueur? Il prit un autre tour.
Cérès, commença-t-il, faisait voyage un jour
Avec l’anguille et l’hirondelle :
Un fleuve les arrête; et l’anguille en nageant,
Comme l’hirondelle en volant,
Le traversa bientôt. L’assemblée à l’instant
Cria tout d’une voix : Et Cérès, que fit-elle ?
Ce qu’elle fit ? un prompt courroux
L’anima d’abord contre vous.
Quoi ! de contes d’enfants son peuple s’embarrasse :
Et du péril qui le menace
Lui seul entre les Grecs il néglige l’effet !
Que ne demandez-vous ce que Philippe fait ?
À ce reproche l’assemblée,
Par l’apologue réveillée
Se donne entière à l’orateur.
Un trait de fable en eut l’honneur.
Nous sommes tous d’Athènes en ce point ; et moi-même,
Au moment que je fais cette moralité,
Si Peau-d’Ane m’était conté,
J’y prendrais un plaisir extrême.
Le monde est vieux, dit-on : je le crois ; cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant."
Au moment que je fais cette moralité,
Si Peau-d’Ane m’était conté,
J’y prendrais un plaisir extrême.
Le monde est vieux, dit-on : je le crois ; cependant
Il le faut amuser encor comme un enfant."
Jean de La FONTAINE.
Fable lue à la Veillé du 10 décembre, Place Vauban, à Paris (Merci à AXEL).
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2. Commentaires.
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L'anguille et l'hirondelle ? N'y voit-on pas l'Allemagne ou le Danemark qui, par de justes mesures économiques et juridiques, assurent à leur patrie une certaine prospérité et la paix civile. Et Cérès me semble être illustré par la Figure de monsieur HOLLANDE à qui le peuple français s'est donné par défaut, après que par de beaux discours, dans lequel il accablait ceux (fort nombreux) qui ne pensaient pas comme lui, après de fallacieuses promesses, il avait entraîné l'adhésion d'une petite majorité de ses concitoyens. Il continue de nous reprocher le diesel, les cheminées à feu ouvert, les résidences secondaires, notre volonté de reconnaître les différences de sexe, que sais-je encore, et par-dessus tout, lui qui va toucher 36 000 euros par mois de retraite, il en veut aux riches ! Mais les vrais riches, ils ne sont plus chez nous. (Consultez le catalogue des Trois suisses où l'on voit en couverture les photos de Yannick NOAH et de deux autres exilés fiscaux fort amis de monsieur HOLLANDE). La FONTAINE était prophète. On comprend pourquoi l'Education dite Nationale n'entend plus enseigner les bons auteurs mais y préfèrent un galimatias d'auteurs contemporains, sans talent, sans aucun souffle, sans aucun style, mais BIEN PENSANTS.
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3. Informations édifiantes.
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L'urgence du moment : des funérailles laïques gratuites (et bientôt obligatoires ?).
Je dois justifier le titre du présent billet. Voici un article publié sur le site du Figaro :
"Le
groupe socialiste à l'Assemblée veut repenser les funérailles. Bruno Le Roux et le groupe SRC ont déposé une
proposition de loi en ce sens. Les socialistes souhaitent mettre en place et
encadrer un rituel de funérailles républicaines, inexistant aujourd'hui. «Les
familles confrontées au deuil sollicitent de plus en plus les mairies pour
l'organisation de cérémonies civiles», constatent les socialistes dans l'exposé de leur
motif . «Les citoyens qui ne se réclament d'aucune religion
se trouvent démunis et attendent de notre République qu'elle leur offre des
perspectives pour accompagner leurs morts», poursuivent-ils.
De fait, les familles ne
souhaitant pas intégrer d'aspects religieux lors des obsèques doivent
aujourd'hui se tourner vers des entreprises privées. Résultat, Bruno Le Roux et
ses députés considèrent que «la République française se doit de prendre en charge,
comme elle le fait pour les naissances, les mariages, voire même les
parrainages civils, un rite propre pour commémorer la mort de ses citoyens».
Pour cela, le groupe socialiste
a déposé ce mercredi une proposition de loi, repérée par @PJanuel sur
Twitter , qui doit désormais passer par la commission des
Lois pour être examinée par les parlementaires. Dans ce texte, les socialistes
suggèrent que «chaque municipalité soit en capacité d'intervenir pour assurer
un moment de recueillement auprès du défunt, même en l'absence de cérémonie
religieuse.» Un acte qui devra être gratuit pour les riverains, d'après le
texte de loi."
Ainsi, au moment où le chômage explose, où la violence hideuse étale ses horreurs dans des pays qui voient nos soldats engagés, où des pans entiers de quartiers prétendument "sensibles", en vérité abandonnés aux mafias de la drogue ou de la propagande islamiste, échappent au contrôle de l'Etat, les socialistes, de grands amis du genre humain, déposent une proposition de loi qui permettrait aux mairies, avec l'argent des contribuables, d'organiser des funérailles laïques et gratuites, pour les morts de celles des familles qui ne souhaitent pas intégrer d'aspect religieux à cette cérémonie. Il faut avoir bien du culot pour imaginer que celles-ci n'intègrent pas un aspect infiniment spirituel de la vie humaine qui est le sens de la mort. Je propose de nominer monsieur LE ROUX comme candidat au trône des imbéciles. Voilà qui fait du monde. Je crois avoir inclus dans cette catégorie monsieur URVOAS et le maire de BREST. Voici que le troupeau prend du volume. Faudrait-il aussi y ajouter le Président du Tribunal administratif de NANTES, le Préfet de l'HERAULT monsieur de BOUSQUET de FLORIAN, et les préfets de la région parisienne qui veulent interdire l'usage de cheminées ouvertes ? Voilà les préoccupations de nos élites : les crèches qui pollueraient l'espace public, les cheminées qui offenseraient les nez et les poumons de madame Emmanuelle COSSE (un très bel exemplaire d'imbécile bernanosien), et la substitution de cérémonies religieuses (monsieur MITTERRAND lui-même avait indiqué dans ses dernières volontés : "Une cérémonie religieuse est possible" quand il évoquait ses funérailles) par des cérémonies laïques. Sans-abris qui cherchez vainement une chambre pour la nuit auprès d'un 115 surchargé, chômeurs qui ne savez comment vous ferez vivre votre famille dans trois mois, chefs d'entreprise dont le carnet de commande fond à vue d'oeil tandis que les contraintes administratives s'accumulent sur vos têtes, soyez rassurés. Si vous n'avez pas mis de côté d'argent pour vos funérailles, mourrez tranquilles, les mairies s'en occuperont.
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Des crèches partout.
A NEUILLY dans une boulangerie.
A MIRAMAS dans les Bouches-du-Rhône.
A LA-TOUR-DE-SALVAGNY dans le Rhône.
A PERPIGNAN (espace privé).
A SENANVILLE dans l'Eure.
A SAINT-DIDIER dans le Vaucluse.
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