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Tant pis pour ceux qui n'aiment pas la littérature chinoise. Elle recèle des trésors, et notamment de ces petites fables pleines d'humour et de sagesse. Malgré les possibles réticences de mes lecteurs, en voici une qui mérité d'être méditée (avant que je ne la commente) :
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"Il y avait autrefois un éleveur qui possédait une multitude singes.
A force de vivre ensemble, ils étaient arrivés, maître et singes, à se comprendre parfaitement. Et le maître avait pour ces animaux une telle affection que, pour les nourrir, il allait jusqu'à rogner sur les vivres de la famille.
Quand plus tard, les vivres vinrent à manquer, il fut obligé de diminuer la ration des singes. Pour prévenir leur mécontentement, il usa d'un stratagème :
-A chacun de vous, dit-il, je vais donner trois marrons le matin et quatre le soir. D'accord ?
Mais les signes firent de hideuses grimaces signifiant à leur maître que la ration était trop maigre.
Au bout d'un moment, le maître reprit :
-Puisque vous trouvez insuffisante la ration de trois marrons pour le matin et quatre pour le soir, on va faire autrement. Ce sera quatre marrons pour le matin et trois pour le soir. Cela vous va-t-il ?
Les singes, dupés par ce stratagème de PURE RHÉTORIQUE, acceptèrent l'arrangement avec satisfaction."
(LIEZI)
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Nous sommes les singes, et monsieur HOLLANDE est l'éleveur, comme le serait ou sera du reste tout successeur de l'actuel président de la République. On ne peut pas distribuer des richesses qui n'ont pas été produites. C'est l'évidence. L'éleveur de singes le sait. Pas les singes... Il est temps d'évoluer, non ? Mais le pouvoir trompeur de la parole humaine est considérable. Et la rhétorique est le bon auxiliaire des caractères mous et incertains. Quel que soit le futur président de la République, il n'aura que 7 marrons à distribuer si nous ne changeons pas notre manière de créer des richesses. Il n'y en a pas 36, mais un nombre assez restreint, parmi quoi il faut compter le travail. On en est loin.
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C'est tout pour aujourd'hui.
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1 commentaire:
Sylvie Andrieux, députée PS, des Bouches-du-Rhône, a été mise en examen en juillet 2010 pour « détournement de fonds publics » et « complicité de tentative d’escroquerie », ce dans le cadre de l’affaire de détournement présumé des subventions du conseil régional de PACA, portant sur un total de 700 000 euros.
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