A tous ceux de mes fidèles lecteurs que les projets du Gouvernement (!!!???) actuel en matière de mariage homosexuel inquiètent, je recommande vivement la lecture du livre dont voici la référence :
Philippe ARIÑO. L'homosexualité en vérité. Briser enfin le tabou. Frédéric Aimard, éditeur, Le Plessis-Robinson, 2012.
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Philippe ARIÑO se sait homosexuel. Il a été un homosexuel pratiquant. Il lui a été donné une grâce de conversion, et il est rentré, avec joie, non point dans la continence qui aigrit et refoule le désir, mais dans la chasteté. Il vaut donc la peine de lire son témoignage.
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D'entrée de jeu, Philippe indique ceci : "[L'homosexualité] nous plonge au coeur des problèmes sociaux (et pas seulement homosexuels !). En plus, elle est le signe de la non-rencontre entre l'homme et la femme, de la rupture des Hommes avec Dieu."
Il justifie son intervention dans l'actuel débat de la manière suivante. S'il trouve important de parler d'homosexualité c'est pour nous interpeller : "Vous allez vite comprendre, dit-il à ses lecteurs, que derrière le sujet 'banal' de l'homosexualité, il y a beaucoup de souffrance humaine réelle. Et ça, ça ne peut pas nous laisser indifférents. Nous devons la dénoncer, sans misérabilisme, mais avec énergie. Nous sommes appelés à aider les personnes à sortir de la souffrance non d'être homosexuelle mais de pratiquer l'homosexualité". Et c'est pourquoi, notre auteur parle de "désir homosexuel". Il ajoute encore : "Et quand je vois comment les couples homosexuels ont du mal à durer, et à durer dans la joie, j'ai de bonnes raisons de croire que le désir homosexuel est un amour plus fragile, plus limité, moins comblant que le désir entre un homme et une femme qui s'aiment. Il est à la fois un élan d'amour et de violence, les deux à la fois." Il dit avec justesse que "c'est un désir qui n'est pas banal", un désir qui est la marque "d'un inachèvement".
Et puis Philippe ARIÑO expose les grandes caractéristiques de base du désir homosexuel.
(a) Le désir homosexuel est un désir de viol, voire (et selon lui, la chose est très fréquente) le signe d'un viol réel dont la personne homosexuelle a été victime pendant l'enfance. Il insiste sur le fait que le désir de viol n'est pas propre à la personne homosexuelle, qu'il est chez elle simplement exacerbé.
(b) Le désir homosexuel est un signe d'éloignement du réel qui s'appuie davantage sur les fantasmes et les pulsions que sur la réalité humanisante. Pour lui, le Réel humanisant et relationnel passe par le respect de trois différences, à quoi il ajoute une quatrième, moins objective : la différence des sexes, la différence des générations, la différence des espaces, la quatrième étant celle qui existe entre les créatures humaines et le Créateur.
(c) Le désir homosexuel reflète la peur d'être unique ; il s'agit d'une peur "typiquement androgynique, narcissique, romantique et adolescente".
(d) Le désir homosexuel est souvent le désir d'être objet.
(e) Le désir homosexuel se vit souvent comme le désir de se prendre pour Dieu.
(f) "Le désir homosexuel est un désir de fusion, exact jumeau (en bassesse et en violence) du désir hétérosexuel... mais distinct du désir femme-homme aimant et du désir entre un célibataire consacré et Dieu."
(g) Le désir homosexuel reflète souvent la haine de soi, le désir idolâtre (pour et contre lui-même) intrinsèquement homophobe.
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Philippe ARIÑO sait de quoi il parle, et c'est ce qui rend son analyse aussi percutante et lucide. Bien entendu, toutes ces caractéristiques du désir homosexuel ne cohabitent pas toutes ensemble pour un sujet donné, et elles ne s'expriment pas non plus avec la même intensité chez les un et chez les autres. Voilà pourquoi il est inepte de parler des "homosexuel(le)s" en général, et infiniment plus juste et respectueux de parler de "personnes homosexuelles".
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Dans la dernière partie de cet opuscule assez remarquable, Philippe ARIÑO conclut : "[Si je ne suis pas prêtre] (rappelons qu'il a vécu une grâce de conversion) [c'est parce que] je pense que mes tendances homosexuelles, sans être fondamentales, restent profondes, et parce que je défends l'existence de la culture homosexuelle. [En plus], je crois que, de par mon statut de personne homosexuelle, et ma fragilité structurelle, il n'est pas en soi souhaitable que je devienne prêtre. Et enfin, j'ai compris que je pouvais être autrement plus utile pour l'instant à l'Eglise en restant laïc."
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Il n'y a rien à ajouter à ce témoignage bouleversant de profondeur, de vérité, et d'humilité. Bien entendu, nul, chez les puissants et les imbéciles bernanosiens qui nous gouvernent, ne prendra le temps de lire cet ouvrage. Prenez-le, vous !
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Je voudrais dire aussi à tous mes amis de Tibériade qui me font l'honneur et l'amitié de me lire que je les porte profondément dans mon coeur, que je les aime et que, conformément à la parole de JESUS, il m'apparaît que nombre d'entre eux précèderont, ceux qui se prennent pour des justes (et je me mets dans le tas) dans le Royaume de Dieu.
18 commentaires:
Un désir de viol ? ce type est fou ...
J'espère Philippe que vous partagerez mon "vaste plan de lutte contre l'homphobie" en trois points :
je vous le recopie ici :
Mon « Vaste plan contre l’homophobie » en trois points :
1- Apprendre aux enfants à être polis avec tout le monde
2 2- Apprendre aux adultes à être polis et gentils avec tout le monde
3 3- Revoir les deux points précédents et enfoncez vous bien ça dans la tête !
A part ça, vous pouvez penser que les homos sont des tarés, des pécheurs, des malades, vous abstenir ou pas d’imaginer ce qu’elles ou ils font au lit, c’est votre problème … on est juste prié d’être poli et de préférence gentil avec tout le monde.
Le principal obstacle à ce plan, est en fait l’étalage d’obscénité et de fiel, avec quelques violences même que certains militants « LGBT » pensent intelligent de commettre.
http://www.europe1.fr/France/Le-gouvernement-s-attaque-a-l-homophobie-1294951/
Ah, mais je ne vous permets pas de m'imputer des propos ou des pensées que je n'ai jamais eus, en me faisant dire que les homosexuels sont des tarés, des pécheurs, etc. Je vous cite les paroles d'un homosexuel. Il me semble qu'il sait de quoi il parle, non ? Il a fait cette expérience et a décidé de renoncer à la pratique homosexuelle à la suite d'une conversion radicale. Il ne s'agit pas d'imposer son choix à toyte la communauté homosexuelle, mais au minimum de lui faire connaître son point de vue et son expérience. Je trouve que son témoignage vaut bien celui de Pierre BERGE ou de monsioeur DELANOE. Si le dialogue, pour vous, se résume à un ultimatum, celui de partager sans discussion votre opinion, je ne suis pas votre homme.
La meilleure façon de lutter contre l'homophobie est de ne pas juger les homosexuels, de les aimer inconditionnellement, d'être pour eux de véritables AMIS, et de les écouter. Nombre d'entre eux ont des histoires de vie terribles, et ne vous en déplaise, parmi ceux que je connais, il en est une proportion non négligeable qui a été victime d'un viol dans l'enfance et ne s'en est jamais remis. Je ne juge pas, chère Elisa, certes pas et je le prouve par mon engagement auprès de ceux qui ont été atteints par le virus du SIDA. Tout le reste me semble être très idéologique, très bobo bien-pensant, très conforme à l'air du temps...
Désolée Philippe, je ne vous imputais rien du tout, j'ai juste recopié mon blog qui s'adressait à tout le monde, y compris aux gens qui pensent ainsi, et qui, a mon avis, ont le droit de ressentir les choses ainsi. Toute la partie apres "je vous le recopie ici" n'est que la copie de mon blog, mais je n'ai pas voulu mettre le lien vers celui ci.
Non, ce type ne sait pas de quoi il parle plus que les deux autres, il parle de son point de vue, de ses sentiments, et a mon avis il a des pulsions perverses particulieres que d'autres homosexuels n'ont absolument pas !
Les homosxuels que vous rencontrez Philippe, ont un profil particulier du fait du lieu ou vous les rencontrez,
moi j'en connais beaucoup dans d'autres circonstances, et ce n'est pas la meme experience du tout,
maintenant par contre, des violences sexuelles, quand on discute avec des gens de TOUTE tendance sexuelles, on en voit beaucoup ... quand on ne se bouche pas les oreilles,
ne me qualifiez pas de bobo sans savoir,
je me fais assez traiter de reac parce que ... je proteste contre ces ideologies qui menent a ces violences !
j'ai completé mon message de blog par toutes ces references :
Le Rabbin Gilles Bernheim semble d'accord avec mon plan : voir son introduction : http://www.grandrabbindefrance.com/mariage-homosexuel-homoparentalit%C3%A9-et-adoption-ce-que-l%E2%80%99-oublie-souvent-de-dire-essai-de-gilles-bern
Le catéchisme de l'Eglise catholique aussi :
Chasteté et homosexualité 2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. 2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition. 2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.
Détail sur le point de vue juif :
http://www.akadem.org/sommaire/themes/vie-juive/questions-de-societe/homosexualite/le-couple-homosexuel-dans-le-judaisme-25-02-2008-7200_389.php La religion face à la crise de la famille (1/2) Le couple homosexuel dans le judaïsme (72 min) Franklin Rausky - psychologue
http://www.akadem.org//sommaire/themes/vie-juive/questions-de-societe/homosexualite/l-homosexualite-un-regard-du-judaisme-08-01-2007-6831_389.php Quand "l'autre" est du même sexe... L'homosexualité, un regard du judaïsme (62 min) Gabriel Farhi - communauté AJTM
http://www.akadem.org/sommaire/cours/medecine-et-judaisme/homosexualite-et-judaisme-27-01-2010-8007_4236.php
Homosexualité et judaïsme (94 min)
F. Jaoui - pdt de BH - B. Halioua - médecin - R. Krygier - rabbin - P.H. Lévy - journaliste, modératrice
On me demande pourquoi je fais une différence entre l'islam, au nom duquel des homosexuels sont mis à mort aujourd'hui, et les autres religions : voici une des raisons ...
SERMON d'un prêtre catholique sur le catéchisme : anglais-français
http://www.americamagazine.org/blog/entry.cfm?entry_id=4861
Respect, Compassion and Sensitivity
Respect,compassion et sensibilité
James Martin SJ, 12 janv 2012
http://www.americamagazine.org/blog/entry.cfm?blog_id=2&entry_id=4861
La position de l'Eglise catholique sur les actes homosexuels est bien connue. Probablement, il n'y a aucun catholique dans ce pays [USA], et même dans le monde occidental, qui n'ait pas entendu parler de cet enseignement bien clair de l'Eglise. Le Catéchisme enseigne que les actes homosexuels sont "intrinsèquement désordonnés", c'est-à-dire toujours et partout mauvais. Il enseigne aussi que l'inclination homosexuelle aussi est un "désordre objectif."
Récemment, le Vatican et de nombreux leaders des églises locales ont communiqué sur l'opposition forte de l'église au mariage entre personnes du même sexe, étant donné que cette question est venue de plus en plus au premier plan dans de nombreux pays. L'archévêque (bientôt cardinal) Timothy Dolan de New York, qui assume la charge de président de la conférence des évêques catholiques des USA, a fait une déclaration contre le mariage entre personnes du même sexe, qu'il a qualifié de "menace de mauvais augure" pour la société. L'archévêque de Minneapolis-St. Paul, John Nienstedt, vient d'écrire à ses prêtres à propos de "la gravité de ce combat", et a dit qu'il attendait qu'ils soutiennent ses efforts pour s'opposer au mariage entre personnes du même sexe, ou bien qu'ils se taisent. (L'an dernier, l'archevêque Nienstedt a envoyé à son archidiocèse 400 000 DVD expliquant la position de l'Eglise.) Et Charles J. Chaput, qui vient d'être installé archévêque de Philadelphie, a déclaré que c'était "le problème de notre époque."
Comme je l'ai dit, on connait bien la position de l'Eglise sur les actes homosexuels et son opposition au mariage entre personnes du même sexe. L'extrait du Catéchisme qui soutient ces enseignements est sans doute devenu un des enseignements les mieux connus de l'Eglise. Le paragraphe 2357 déclare : " S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " " (la partie entre guillemets provient d'un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.)
Je n'écris pas pour m'opposer en aucune façon à ces enseignements, ni pour contredire aucun des responsables ecclésiaux (certains des hommes que j'ai cités sont d'ailleurs des amis). Je voudrais plutôt attirer notre attention vers une autre partie de l'enseignement officiel de l'Eglise, un point qui est tout autant valide. Il se trouve précisément dans le paragraphe suivant, et on néglige souvent cet aspect important de notre tradition. Le paragraphe 2357 du Catéchisme déclare : "Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste." (la version originale de 1994 ajoutait la phrase "il n'ont pas choisi leur condition homosexuelle.")
Ce paragraphe dit des choses très importantes, même s'il est moins bien connu que le paragraphe précédent.
Premièrement, il dit que les gays et les lesbiennes ne sont pas une partie négligeable de la population, catholique ou en général. Il ne sont pas une minorité minuscule qu'on pourrait négliger ou qu'on devrait ignorer; en tant que tels, ils représentent une préoccupation valide pour l'Eglise et ses ministres. Pour parler comme le Concile Vatican II, leurs "joies et espoirs, tristesses et angoisses" comptent.
Deuxièmement, bien que certains gays et lesbiennes n'apprécieront pas qu'on décrive leur situation comme une "épreuve", le Catéchisme rappelle aux Catholiques que dans beaucoup de cultures modernes, il est encore difficile d'être homosexuel. Pour une personne gay, s'accepter comme quelqu'un qui est aimé de Dieu peut être un combat douloureux. Comme beaucoup d'entre nous le savent, un adolecent gay ou lesbienne subit souvent les intimidations, les coups, et même parfois le meurtre. En conséquence, le taux de suicide parmi les adolescents gays est significativement plus haut que celui des adolescents hétéros dans notre pays [USA]. Dans d'autres régions du monde, la situation est plus terrible : dans certains pays, l'activité homosexuelle est punie par la prison ou la peine de mort.
Finalement, le Catéchisme demande d'éviter tout signe de discrimination injuste envers les gays et lesbiennes. C'est-à-dire tout signe. (Et n'oubliez pas que le mot "signe", en théologie catholique, a un sens très large.)
Mais cachés au sein du §2358 se trouvent trois mots qui méritent une attention approfondie, surtout en cette époque, où les tensions éclatent, les controverses surgissent, et les gens se sentent opposés les uns aux autres. On doit traiter les gays et lesbiennes, déclare l'enseignement officiel de l'Eglise catholique, avec "respect, compassion et sensibilité". Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?
RESPECT
Mon vieux dictionnaire "Merriam-Webster" définit le verbe "respecter" ainsi "considérer quelqu'un comme digne d'une grande estime." La définition du nom "respect" inclut des mots comme "honneur", déférence" et "estime". Le mot vient du latin respectus, qui signifie regarder en arrière, ou "considérer". Le respect est une manière de regarder quelqu'un, et le regarder avec "grande estime". Le Catéchisme déclare que les Catholiques devraient considérer les gays et les lesbiennes de cette manière : avec respect. Mais qu'est-ce à dire ?
Cela signifie certainement de ne les dénigrer d'aucune façon, de ne pas faire des généralisations générales à leur sujet, ne pas les traiter comme des citoyens de deuxième classe. Ce qui n'est que le minimum. Montrer à quelqu'un honneur, déférence et estime signifie bien davantage que cela : cela signifie les traiter avec un soin particulier. Le respect est plus que l'acceptation.
Un des signe qu'on respecte une personne, par exemple, c'est de l'écouter. Si un enfant coupe la parole à un adulte, ou refuse d'écouter un enseignant, on lui dit : "sois respectueux !" Vous ne pourriez vraiment pas prétendre respecter une personne si vous ne montriez aucun intérêt pour ce qu'elle dit, ou, de même, pour ses expériences personnelles. Donc, pour montrer un respect réel, les Catholiques doivent écouter avec soin les expériences des gays et lesbiennes. Je pense, de fait, qu'une des raison pour laquelle les relations de l'Eglise avec les gays et lesbiennes sont si difficiles est l'absence d'écoute. (De chaque côté.)
De même, par respect pour l'Eglise, les gays et lesbiennes doivent eux-mêmes être encouragés à partager leurs expériences et idées. Cela devrait sembler normal aux Catholiques Américains en particulier. Dans la première ligne de la Déclaration d'Indépendance, les auteurs déclarent que ce qui les pousse à exposer leurs revendications est "le grand respect des opinions de l'humanité." Ceux qui ont signé cela respectent le reste de l'humanité suffisamment pour expliquer pourquoi ils faisaient ce pas en avant. Le respect les poussait à prendre la parole. Cela fait partie de ce que je veux dire à propos des gays et lesbiennes. Non, je ne les compare pas aux Pères Fondateurs [des USA]. Mais d'une manière similaire, c'est pour eux respecter l'Eglise que de lui partager leurs joies et espoirs, tristesses et angoisses, et, en particulier, la manière dont Dieu est à l'oeuvre dans leurs vies.
Comment l'Eglise pourrait-elle écouter les expériences des gays et lesbiennes ? D'abord, cela signifierait écouter vraiment et honnêtement les conditions de croissance d'un enfant et d'un adolescent gay. Cela signifierait être attentif aux voix des jeunes qu ise sentent persécutés ou qui sont intimidés. Cela signifierait prendre au sérieux le risque plus élevé de suicide chez les jeunes gays et lesbiens - ce qui concerne, après tout, la "culture de la vie." Cela signifierait aussi écouter en quoi consiste la vie des adultes gays ou lesbiennes, en particulier dans l'Eglise. Cela signifierait un autre type d'écoute, plus difficile : essayer de comprendre ce sentiment largement répandu parmi les Catholiques gays et lesbiennes, qui trouvent que leur Eglise ne les "respecte" pas. Alors il faudrait se poser la question difficile : "Pourquoi cela ?"
L'Esprit Saint ne travaille pas seulement du haut vers le bas, mais aussi du bas vers le haut. Il "souffle où il veut", comme dit Jésus dans l'Evangile de Jean. Chacun de nous, dit Saint Paul, est un Temple du Saint Esprit, où Dieu réside. Le respect ne demande pas seulement d'aimer chaque personne comme enfant de Dieu, appelé par le baptême à entrer dans le Corps du Christ. Il demande aussi d'accepter la manière qu'a l'Esprit d'être à l'oeuvre dans cette prsonne. Comme déclare le Concile Vatican II, "le saint Peuple de Dieu partage aussi la mission prophétique du Christ." L'Esprit souffle où il veut; il nous revient de l'écouter. Ou pas.
Ce sont souvent les personnes marginales, ceux qu'on n'attend pas, qui exerce d'une manière puissante cette mission prophétique. Pensez aux personnages de l'Ancien Testament, comme Samuel, ce jeune garson qui se retrouve avec surprise à entendre l'appel de Dieu, ou David : personne n'avait moins que lu la probabilité de mériter de devenir un leader. Le prophète qui parle depuis sa marginalité peut donner voix à des expériences mal connues, ou parfois mal comprises, mais néanmois importantes. Cela ne signifie pas que chaque gay catholique est un prophète. Mais l'Eglise peut-elle écouter les expériences des gays et lesbinnes pour discerner où Dieu pourrait être à l'oeuvre de manière nouvelle ? Parce que la question "Dans quelle mesure l'Eglise écoute-t-elle ?" est la même que "Dans quelle mesure l'Eglise respecte-t-elle ?"
COMPASSION
Quand Jésus voit quelqu'un qui traverse une péreuve, les Evangiles nous disent souvent qu'il est rempli de pitié. Mais le mot grec utilisé est beaucoup plus imagé : splagchnizomai. Cela veut dire que ses intestins étaient remuées de compassion. Autrement dit, Jésus sentait l'émotion "avec ses tripes." Les catholiques sont appelés à traiter les gays et lesbiennes avec la même sorte de compassion viscérale. Quand nous les voyons souffrir, nous sommes appelés à être émus de la même manière profonde et transformante.
Et que dire de notre usage de ce terme ? Le mot anglais "compassion" vient d'une racine latine qui signifie "souffrir avec" ou "expérimenter avec". Dans ce cas particulier, qu'est-ce que cela signifierait ?
Souffrir avec les gays signifie être avec eux, et se mobiliser avec eux, en solidarité. Cela signifie être - et être vu - de leur bord, combattant "tout signe de discrimination injuste." Cela signifie s'attacher à eux quand d'autres se moquent d'eux ou les déprécient. Cela signifie tendre la main d'une manière qui nous fasse sortir des limites de notre confort. Cela signifie que, en conséquence, on se moquera aussi de nous. Cela signifie nous mettre sur le même rang qu'eux. C'est, après tout, ce que Jésus a fait. Plus encore, cela signifie montrer quel amour Jésus avait pour ceux qui se trouvent marginalisés, un amour particulier.
Jésus a fait un effort particulier pour rejoindre les marginaux. Il aurait pu restreindre son ministère à ceux qui étaient considérés comme "acceptables", comme les juifs pratiquants, les riches, les bons. Sans cesse, pourtant, Jésus s'en va plus loin que ces groupes, et porte son ministère à ceux que la société polie évite : les "impurs", les lépreux, les pauvres, la malades, les collecteurs d'imôts, prostituées, "pécheurs." Il a intentionnellement eu un ministère aux frontières.
Pour Jésus il n'y a pas d' "autre". Son oeuvre veut ramener chacun dans une unique communauté, par la guérison, l'accueil et le pardon des péchés. Et souvent il fait cela avant que le péché ne soit pardonné. Par exemple, l'évangile de Luc raconte l'histoire de Zachée le collecteur d'impôts (un métier que les Juifs détestaient au temps où la Palestine était occupée par les Romains). Traversant la ville de Jéricho, Jésus voit ce petit homme escalader un arbre, un sycomore, et il l'appelle : "Zachée, descends vite ! car je dois aller chez toi aujourd'hui." C'était un signe public d'acceptation, et il a dû paraître choquant pour ceux pour qui il était normal de haïr Zachée. Après qu'il soit descendu de sa branche, Zachée offre de rembourser quatre fois tous ceux qu'il a escroqués, et de donner son argent aux pavures. Mais Jésus offre de venir chez lui avant que Zachée n'en ait rien fait.
Jésus n'a pas peur de se tenir avec les marginaux. Il appelle toujours les gens à la conversion, mais surtout il "souffre avec" et "expérimente avec." C'est un de sens de la compassion.
Il y a beaucoup d'exemples d'une telle compassion dans l'Eglise catholique. L'apostolat envers les gays et lesbiennes est plus répandu que ce que croient la plupart des observateurs (et la plupart des catholiques.) Au niveau local, dans les paroisses, l'apostolat envers les gays et lesbiennes se déroulent de manière discrète et privée, conduit par les pasteurs et leurs associés. Plus publiquement, l'Archidiocèse de Los Angeles, pour ne prendre qu'un exemple, mène un apostolat envers les gays et lesbiennes qui dure et qui réussit (fondé en 1986), signe du respect pour ces hommes et ces femmes. "L'apostolat avec les catholiques lesbiennes et gays [The Ministry with Lesbian and Gay Catholics, MLGC] reconnaît que toute personne avec une orientation homosexuelle est capable de vivre entièrement une vie Catholique en union avec tous les membres de l'Eglise", déclare leur site web, citant l'ancien archévêque, le cardinal Roger Mahony. "MLGC a comme premier objectif de "favorisé un esprit de community et de fraternité parmi les catholiques gay pour qu'ils puissent donner et recevoir une aide mutuelle pour vivre leurs vies de foi avec l'Eglise."
SENSIBILITE
Qu'est-ce que cela voudrait dire de traiter avec "sensibilité" les gays et lesbiennes dans l'église ? Ce mot suggère que vous êtes en relation avec quelqu'un qui est lui-même "sensible". Et c'est vrai. Cela ne veut pas dire que les gays et lesbiennes ne soient pas des gens forts ; mais plutôt, que leurs expériences en grandissant les ont souvent laissés blessés et cabossés. (C'est vrai, d'autres groupes sont blessés et cabossés, mais nous parlon d'un grope particulier qui a souvent l'impression que l'église n'a pas été "sensible" avec eux.) Les catholiques peuvent-ils traiter les gays et lesbiennes avec la même sensibilité que lorsqu'ils traitent avec une autre âme victime ou blessée ?
Que faites-vous avec quelqu'un qui a été blessé ? Vous l'écoutez avec grande attention et un soin particulier. Cela veut dire sortir de nos habitudes pour être aimant et à l'écoute.
Une autre chose dont les catholiques doivent se souvenir : les mots ont de l'importance. Les mots peuvent blesser. Les mots peuvent aussi guérir. Il y a peu, le cardinal Francis George, archévêque de Chicago, a comparé certains militants gays et lesbiennes au Ku Klux Klan - par peur qu'une manifestation de la gay pride ne devienne anti-catholique. Au départ, le cardianl craignait que le défilé prévu de la gay pride n'empêchent les gens d'entrer à l'église pour la messe du dimanche dans les églises le long du cortège. Cette remarque a interpellé la communauté gay. En réaction, les organisateurs ont modifié l'heure du défilé. Le cardinal a alors émis une déclaration qui répétait l'analogie avec le Ku Klux Klan, ce qui les a blessés encore davantage. Pourtant, plus tard, il a publié des excuses claires : "Je suis vraiment désolé pour le mal que mes remarques ont causé.", dit il. "En particulier parce que nous avons tous des amis ou des membres de nos familles qui sont gays et lesbiennes. Cela a bien sûr blessé beaucoup de gens. Moi même, j'ai dans ma famille des gays et lesbiennes, donc cela fait partie de notre vie. Je suis vraiment désolé de ces blessures." Ses excuses, me semble-t-il, sont un exemple de sensibilité.
Un autre domaine de la sensibilité se trouve dans la manière dont on présente l'ensemble de l'enseignement de l'Eglise sur les gays et lesbiennes (pas seulement sur les actes mais aussi sur les personnes) - ou bien dont on ne le présente pas. Cartains responsables catholiques commencent par dire les "défense de !" sans jamais en venir au "tu dois !" Si la seule chose que les gays et lesbiennes entendent est l'opposition de l'église au mariage entre personnes du même sexe (et rien d'autre au sujet des gays et lesbiennes), alors comment s'étonner que beaucoup d'entre eux disent se sentir rejetés ? Cela vient peut-être en partie de la manière dont les médias couvrent cette question, mais pas seulement. Cela changerait tant de choses si les responsables catholiques pouvaient parler aussi souvent de la grande contribution apportée par les gays et lesbiennes à l'église, par exemple. Ou bien s'ils parlaient de traiter les gays avec "respect, compassion et sensibilité." Ou bien s'ils agissaient publiquement contre le suicide gay.
Cette manière d'agir m'a toujours paru surprenante. C'est comme si la première chose qu'un prêtre disait à un groupe de couples catholiques mariés lors d'une retraite n'était pas "bienvenue", mais "pas de sexe hors du mariage !" Ou si un évêque accueillait un groupe de dirigeants d'entreprises catholiques à un déjeuner en leur disant "pas de salaires injustes !" Ou si on disait à un groupe de médecins catholiques au début d'une conférence "pas d'avortements !" Les gays ont parfois l'impresion que l'enseignement de l'église à leur égard se limite à des "défense de !" En effet, parfois, ils n'etendent que cela.
Un vieux dicton scolastique est utile ici. Saint Thomas d'Aquin a écrit dans la Somme théologique : "Quidquid recipitur secundum modum recipientis recipitur." Traduction approximative : ce qui est reçu, est reçu selon la manière du récepteur. Alors pour communiquer quelque chose, on doit être sensible pas seulement à la manière dont on le communique, mais aussi sur la manière dont c'est reçu.
Autrement dit, la sensibilité demande à être attentif à comment votre message circule. Et présenter l'intégralité du message, pas seulement une partie.
Comme je l'ai dit, rien de ce que je dis ne contredit la doctrine Catholique. Au contraire. Traitet les gays et les lesbiennes avec "respect, compassion et sensibilité" est vraiment la doctrine catholique. Cela peut surprendre d'entendre qu'on débat de ces choses, qui sont parfaitement dans la ligne de la doctrine de l'église, parce que les Catholiques ne les reçoivent pas tant que ça. Et c'est vraiment dommage pour les catholiques gays et lesbiennes, pour tout les catholiques, et en fait pour toutes les personnes de bonne volonté.
James Martin SJ
(traduction Père Jonathan)
si vous voulez rencontrer des gens de toute sortes qui sont homosexuels pour mieux les connaitre, ce ne sont que des associations mixtes ou d'hommes, puisque les associations de femmes reçoivent rarement les hommes,meme medecins : http://www.centrelgbtparis.org/spip.php?rubrique27
( j'ai ecrit un article pour RL sur ce sujet : Comment le Mariage gay devient l’allié du jihad et de la haine des femmeshttp://ripostelaique.com/comment-le-mariage-gay-devient-lallie-du-jihad-et-de-la-haine-des-femmes.html a coté de Anne Zelensky quiest un peu du meme avis que moi :
http://ripostelaique.com/mariage-homosexuel-deni-de-realite-et-derive-du-principe-degalite.html
et un lecteur nous traite moi et Anne Zelensky, d'homophobes, ce qui est tres comique)
Non, je ne crois pas du tout que vous êtes bobo. Je réalise qu'il aurait été bon de mettre le lien de votre blog ; cela m'aurait évité de vous prêtez des intentions que vous n'aviez pas.
Philippe ARINO est très connu dans le milieu des personnes homosexuelles (terme qu'il préfère à "homosexuel", tant il constate qu'il y a autant de profil que de personnes).
J'ai lu le texte de Gilles BERNHEIM. Je le trouve tout à fait remarquable. Et je persiste à dire ici (a) qu'il existe de réelles relations d'amour chez certains couples homosexuels ; (b) que l'état n'a pas à se mêler de leur donner une estampille officielle ; (c) qu'il est parfaitement possible d'utiliser le mot "union" au lieu de "PACS" ou de "mariage" ; (d) qu'un enfant a besoin d'un père et d'une mère pour se structurer. Lisez à cet égard la contribution du Pr LEVI-SOUSSAN dans la livraison du Figaro Magazine datée des vendredi 2 et samedi 3 novembre. Ce médecin est un spécialiste de l'adoption. Et, à propos de l'ouverture possible des couples homosexuels à la filiation, il affirme : "L'enfant n'a pas à faire les frais de la modernité". Car l'enfant est un don, non un dû. Et il ajoute "l'homme (le mâle veut-il dire) ne sera jamais une mère comme les autres". J'irai donc manifester contre cette loi, sans hésitation, et je la considèrerai comme illégitime, nulle et non avenue. Je serais maire, je refuserais de célébrer de tels "mariages". Nos gouvernants violent allègrement les consciences ; il est dans la toute-puissance arrogante des incompétents et des anhistoriques au motif qu'il est arrivé au pouvoir par un hold-up médiatique sans précédent. Notre devoir est de lui résister avec les armes de la loi. Il ne s'agit pas d'être contre les homosexuels, de les stigamtiser ; il ne s'agit pas d'égalité de droits. Il s'agit du respect de la différence des sexes dans leur fonction respective. Je fais comme si ces ministres et ce président n'existaient pas, en attendant des jours meilleurs.
En résumé, je trouve votre commentaire juste et très remarquable ; je partage évidemment ce que dit le catéchisme de l'Eglise catholique, et en tant que disciple de Jésus (en tout cas j'essaye), je puis vous affirmer que je m'efforce au plus profond de moi-même de vivre cet enseignement. Non au mariage homosexuel ; oui à l'amitié durable, profonde ET TOTALEMENT SYMETRIQUE, dans le respect le plus total, avec des personnes homosexuelles.
philippe ARino très connu dans les milieux LGBT ? non mais vous rigolez ? qu'il dit quand il s'adresse aux cathos, oui, mais il n'est pas connu dans ces milieux là (!) et les quelques reactions qu'il suscite quand ces interview passent c'est " ce type a un probleme perso avec le viol, on doute qu'il pratique cequ'il dit" ...
je pense au contraire de vous que l'Etat doit par la loi favoriser ce qui releve de l'amour, donc le mariage des homos
c'est une divergence fondamentale avec les catholiques qui pensent que c'est un peché
je tiens à ce mot, tout en pensant que les dispositions à l'intérieur de l'institution, qui reglent ces couples doivent être distinctes pour ce qui concerne les enfants, - donc que ce n'est pas exsactement le "meme" mariage ou "la meme instutution" que le mariage,
parce que je pense que ces couples qui s'aiment dont vous parlez, vivent comme des hétéros qui s'aiment,
ce qui me chiffone dans l'idee de pacs, union civile etc, c'est l'idée que l'on balance aux homos un sous mariage parce que l'on présume que ce sont des gens qui passent leur vie à s'envoyer en l'air avec n'importe quoi, a se tromper à tire larigo, et que leur "amour" n'existe pas en fait : c'est pour cela que je tiens à ce terme, et pas pour dire qu'il n'y aurait pas de difference entre des couples pouvant avoir des enfants en général et les autres, ce qui bien sur n'est pas vrai,
il y a longtemps une rabbin avait proposé le mot "alliance", ce mot revient chez un deputé aujourd'hui, ll correspond mieux à l'idée dont je parle,
le probleme est que lorsque l'on parle de loi, le public oublie que le plus important n'est pas le "nom" de l'instutution mais son contenu, ce n'est pas le "titre" de la loi qui compte, qui le détail de ses dispositions,
sous le mot "mariage" il y a deja une énorme différence entre le contenu civil avec le divorce, et le contenu religieux catholique : est ce que le mot qui devrait etre utlisé pour ces contenus si différents, est ce que les catholiques s'ils étaient cohérents ne devraient pas contester le mot pour toute institution civile qui ne correspond pas au canon ? la réponse logique serait oui !
et du coup, le mariage homo civil ne devrait susciter de reaction puisque le mariage civil est deja condamné ...
mais dans le mariage civil aussi il y a deja des variantes d'institution différentes, depuis que les différents régimes matrimoniaux existent, qui n'insitutent pas les mmees liens entre les époux ....
voilà pourquoi je ne rien de "choquant" en soi dans l'utilisation du mot mariage, car tout depend du contenu précis qu'on lui donne, et je repete que ce n'est pas un fait de "nature", c'est un choix de valeurs, qui se traduit par le mot d'une legislations et de mot "plus ou moins" correspondants.
L'essentiel, au lieu de crise de colere ou d'"embrouilles" autour des mots, c'est de definir les valeurs que l'on defend, le contenu des dispositions que l'on souhaite, et de donner la définition que l'on attribue aux termes que 'lon em^ploie soi et d'écouter celle que les autres leurs donnent ...
il n'y aura pas plus de conciliation entre ceux qui considere que l'amour homo est un peche ét donc ne veulent en rien le favoriser, et ceux qui considere que les liens entre les gens sont un bien,
qu'il ne peut en avoir entre des gens qui veulent que les enfants aient un pere et une mere et ceux qui croient que le simple fait de dire pere ou mere et non parent releve d'un différentialisme raciste ...
c'est là que sont les clivages à mon avis
pour ma part je pense que liens affectifs et d'amour sont importants, essentiels, et qu'un enfant vit mieux avec son pere et sa mere, ou un pere et une mere qu'avec seulement des peres ou des meres, c'est mon point de vue, et c'est vrai qu'il s'agit plutot de croyances quasiment indémontrables que d'autre chose ...
je ne peux pas et je ne veux meme pas essayer de montrer que 'lamour est bon, je pense qu'un catholique ne me croira jamais ce n'estpas son sentiment
je pense qu'on pourra toujours chercher a montrer que du moment qu'un enfant a des parents tout va bien : cela ne correspond pas à mes sentiments et je n'arriverai pas à y croire ...
J'avais écrit un commentaire qui mùalheureusement n'a pas passé. Je trouve, véhémence mise à part pour certains passages, que vos remarques sont excellentes. Dans ce commentaire qui n'a pas paru, j'affirmais, et je réaffirme qu'il n'y a pas à juger les personnes homosexuelles. Je m'honore, et je le redis, d'avoir rencontré à TIBERIADE de véritables AMIS avec qui j'entretiens des relations de SYMETRIE. Voilà, à mon sens, le coeur d'une relation vraie. Le respect, c'est la symétrie de la relation. Je ne sais pas si je me fais comprendre en affirmant ça.
Mais ce n'est pas être homophobe que d'être contre le mariage homosexuel. Du reste, nombre d'entre eux, et je dirais même l'écrasante majorité, ne veulent pas entendre parler de mariage et critiquent très fortement le mouvement LGBT.
ce qui me met en colere dans la reference à ce livre et dans la demarche de son auteur, c'est qu'il dit quelque chose de tres destructeur contre les homosexuels hommes du moins, en se pretendant chez les cathos connus des homos ce qu'il n'est pas, en se presentant "specialiste" de l'homosexualité", ce qu'il est n'est pas, tout ce qu'il en connait ce sont ses propos impressions pour ne pas dire sa propre q..
c'est exactement la meme démarche que Freud allant cherhcer des ineptuies choquantes vont "commmerciales" dans son cerveau et son imagination, et en pretendant qu'il s'agti de "science" et de "loi scientifique" :
ce monstre a détruit des milliers d'existences,
alors qu'il ne savait meme pas comment etait faite l'anatomie feminine - ce que d'autres savaient a l'epoque- et ce qui prouve qu'il n'a jamais cherche ne serait ce qu'a faire plaisir a sa femmme ...
Onfray est tres amusant à lire sur Freud, mais bien d'autres ouvrages ont parlé de la non scientificite de cet hommme avant moi,
a une plus petitte echelle, ce Arnino reprend la meme technique et c'est degoutant
Si quelqu'un de chretien me dit "je suis homo alors je decide de m'abstenir pour etre en accord avec la doctrine de l'eglise" je ne trouverai rien de choquant, meme si je ne vois pas l'interet de cette doctrine, l'interet de la demarche, et son honneteté me paraissent clairs,
par contre le discours de cet homme et sa façon de le presenter et de se presenter, m'inspire du degout, alors ... peut etre que ce n'est qu'une impression en lisant ce que vous rapporter et qu'il faudrait lire son livre, mais je suppose que l'impression que vous en avez vous l'avez sincerement, et qu'elle correspondant largement à celle qu'il cherche à donner ...
du coup vous me poussez au crime je mets les liens vers mon blog, sur la critique de la psychanaluse par le neuropsyhciatre henri Baruk et sur mon "vaste plan" :
http://elisseievna-blog.blogspot.fr/2012/10/mon-vaste-plan-contre-lhomophobie-en.html
http://elisseievna.blogspot.fr/2012/11/dr-henri-baruk-neurppsychiatre-contre.html
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