On savait qu'AUGUSTIN d'HIPPONE était un génie. Il le manifeste tout particulièrement dans Les Confessions (qu'un traducteur a préféré remplacer avec bonheur par Les Aveux). En ce temps où l'esprit public semble divaguer, il est bon de relire ce texte qui en est tiré et que j'ai trouvé, hélas sans référence précise, dans le missel quotidien Prions en Église.
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"Ô Vérité, lumière de mon coeur,
ne laisse pas les ténèbres me parler !
J'ai dérivé vers les choses d'ici-bas
et je suis devenu obscurité
mais de là, même de là, je t'ai profondément aimée.
J'ai erré et je me suis souvenu de toi.
J'ai entendu ta voix voix derrière moi me disant de revenir,
mais j'ai mal entendu dans le tumulte des contestations.
Et maintenant voici que je reviens,
tout brûlant et haletant, vers ta source.
Que nul ne m'en écarte !
Que j'y boive et en vive !"
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Il me semble que chacun de nous peut pour son propre compte entendre la voix du Bien Aimé, derrière lui qui lui murmure de revenir. Ce que je souhaite à tous ceux qui sont responsables de la chose publique, c'est bien d'entendre cette Voie, même s'ils entendent mal dans le tumulte des contestations.
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Passez de bonnes fêtes de la Nativité, car Noël, c'est tout de même et surtout la joie de cette naissance d'un enfant, Prince de la Paix, Conseiller fort.
Je m'absente jusqu'au 1er janvier inclus. Reprise des billets le 2 janvier 2013.
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