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Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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Je prie mes lecteurs habituels d'excuser mon retard à produire mon billet quotidien. En fait j'ai cherché surtout à répondre aux commentaires de Pierre-Henri THOREUX et de Pascal HUTTEN à propos de l'antisémitisme de VOLTAIRE. Je reviendrai sur ce sujet qui, manifestement, est brûlant. Et je m'efforcerai de le faire avec le plus d'esprit critique et de distance possibles. Aujourd'hui, je me bornerai à vous faire connaître la déclaration des évêques du SENEGAL après les émeutes qui ont conduit, à NIAMEY, notamment, à la destruction de la quasi totalités des églises et temples chrétiens. J'approuve cette déclaration courageuse et je l'admire.
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1. Déclaration des évêques du Sénégal (site de l'église de ce pays, via le salon beige).
"Nous condamnons avec force la violence meurtrière du terrorisme et du fanatisme de tous bords qui, sous le couvert de la religion, porte atteinte à la vie des hommes, au nom de Dieu. Ceci est inacceptable et incohérent, car la vie est un don sacré de Dieu, qui doit être respecté et protégé. Personne ne peut s’arroger le droit de donner la mort : « Tu ne tueras pas » (Ex 20, 13), c’est le cinquième Commandement de Dieu. Aussi implorons-nous, dans nos prières, la miséricorde du Seigneur pour toutes les victimes.
Nous ne pouvons pas non plus cautionner les caricatures de Mohamed, Fondateur de l’Islam. Nous condamnons avec véhémence cette liberté qui se veut illusoirement absolue, sans limites, en offensant et en manquant de respect à l’autre, dans sa dignité d’homme, dans ses choix, sa foi et ses convictions religieuses.
Nous faisons nôtre la position du Saint Père, le Pape François, se prononçant sur ladite affaire en ces termes : « On ne peut pas provoquer. On ne peut pas insulter la foi des autres. On ne peut pas la tourner en dérision. La liberté d’expression doit s’exercer sans offenser ».
La religion est une fibre très sensible. Ne jouons donc pas avec le feu ! C’est pourquoi, sans jamais entrer dans une logique de vengeance et de violence, nous dénonçons le caractère blessant de ces publications. C’est dans le témoignage du pardon, de la fraternité et de la paix que les croyants, guidés par les chefs religieux, peuvent rendre authentiquement compte de la vérité et de l’amour contenus dans la religion.
Par contre, les auteurs de telles caricatures ne peuvent et ne doivent, en aucune manière, être assimilés à des chrétiens agissant contre l’Islam, comme les réactions violentes survenues au Niger pourraient le faire croire. D’ailleurs, leur idéologie est très souvent dirigée contre la religion chrétienne, et plus particulièrement contre les catholiques. On ne peut pas non plus injustement étendre cette hostilité à toute la nation française, qui est composée aussi bien de croyants - chrétiens, musulmans, juifs et autres - que d’autres personnes désireuses de vivre en harmonie avec leurs semblables."
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2. Commentaires.
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Devant la récupération politique du drame qui a endeuillé notre patrie, devant les mesures que s'apprêtent à prendre monsieur CAZENEUVE (lequel a convoqué, le 2 février, 8 responsables des principales loges maçonniques françaises) et qui consistent à renforcer la prétendue laïcité, laquelle n'est qu'un moyen de plus pour parfaire la persécution molle des chrétiens par un régime qui les a toujours détestés - dans la droite ligne de la Révolution, il convient de résister et d'affirmer que la foi, nécessairement, a des répercussions sur le comportement des citoyens dans l'espace public. On le voit tous les jours avec la prolifération du nombre de femmes musulmanes portant le voile prétendu islamique, quand ce n'est pas la burka ou une longue robe noire et un voile de même couleur qui ne laisse visible que la partie antérieure du visage. Ces imbéciles qui font semblant d'avoir compris n'ont rien compris du tout. Ils absolutisent au nom de leurs principes, et de manière parfaitement fanatique et religieuse, des valeurs soi-disant républicaines. Mais on voit où nous ont mené ces valeurs. Et je ne crois point que leur renforcement soit de nature à renforcer la paix civile. C'est en effet nier la dimension relationnelle de la foi que d'en nier les retombées sur les comportements sociaux. Ceci ne veut pas dire que j'approuve ces expressions ostentatoires d'appartenance à une forme très radicale à l'islam, cela veut dire que quand on veut tuer toute forme de transcendance dans l'esprit des jeunes, on a ce résultat. L'homme a besoin d'aimer et d'être aimé et ce désir est insatiable et ne fait que signifier le désir d'éternité et d'infini.
Je vous invite aussi à voir cette vidéo (merci à YANN qui m'a transmis le lien). Elle démontre très bien comment, de 15 à 25 % d'islamistes radicalisés, nous risquons d'en avoir 100 % si nous continuons ainsi. Nous devons exiger des responsables musulmans une condamnation solennelle et publique des violences commises au nom d'Allah et de MAHOMET que leurs auteurs insultent par leur barbarie.
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