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On a fort justement condamné
les propos de Jean-Marie LE PEN qui prétendait que les camps de concentration
étaient un détail de l’histoire, alors qu’ils manifestaient le triomphe du
totalitarisme nazi. Monsieur Jacques ATTALI, prototype de l'intelligent vaniteux et de l’intellectuel imbécile
si bien défini par BERNANOS, monsieur Jacques ATTALI, dis-je, ose prétendre que
la chute du mur de BERLIN est une anecdote sans importance, alors qu’elle
marque tout simplement la ruine symbolique du totalitarisme communiste, balayé par l’irrésistible
poussée de l’amour de la liberté qui anime depuis toujours l’humanité.
L’incongruité de son
argumentation le dispute à son inanité. L’homme, sûr de son intelligence (qui est réelle) et de
ses connivences avec le pouvoir mitterrandien, affirme que le mur était tombé
depuis longtemps. Sauf que dans ce « depuis longtemps », des êtres
humains avaient quand même tenté de fuir l’enfer de Berlin Est en y laissant la
vie. Il est incapable de voir la portée symbolique de cette destruction, que
GORBATCHEV avait devinée inéluctable, sans aucun doute. Il ne comprend rien à la
puissance symbolique des images ; il ne comprend rien à l’acte admirable
de ROSTROPOVITCH jouant les suites pour violoncelle de BACH aux pieds des
ruines du mur. Il est aveugle, il est desséché par une intelligence dépourvue
de toute empathie, de toute vision un tant soi peu spirituelle de l’homme. Cet
homme prétend fournir des idées novatrices pour renouveler la vie politique
française. Ce sont des idées techniques qui, à une déconnexion du
réel, joignent une vision très économico-matérialiste du politique. Comme lui a
si bien dit Eugénie BASTIÉ, il donne depuis trente ans, contre argent sonnant et
trébuchant, des conseils dont presque aucun n’a été suivi, et qui sont
inefficaces. L’imbécile est de retour. Il est urgent de s'en débarrasser.
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