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CHRONIQUE DES DEUX CAMPS.
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Un préfet de devrait pas dire ça !
Il ose
dire qu’il n’est pas dans le même camp que cette concitoyenne qui lui décline
sa qualité de Gilet jaune. Il ose dire qu’il est du côté du manche, de la
force, de la violence d’Etat. Il pouvait dire qu’il était tenu par ses
fonctions de maintenir l’ordre public. Non. Il a osé dire qu’il n’était pas
dans le même camp. Cet homme au visage chafouin (il n’y peut rien) autant que blindé respire la
certitude qu’il a raison, l’absence de questionnement, le bon droit. Pendant ce temps, un homme qui manifestait paisiblement perd un œil. C’est terrible.
Comme le dit avec une rare élégance, monsieur
LALLEMENT, le Préfet de Police de Paris, il n’appartenant pas à son camp !
Bien fait pour sa gueule,
monsieur le Préfet, il n’est pas de votre camp.
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UNE CITATION QUI EXPLIQUE TOUT.
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"Sans
doute dans le but compréhensible d’agir vite et fort, le président MACRON a cru
que sa légitimité issue des urnes lui suffirait pour agir en maître absolu.
Tout se permettre et passer en force en toutes circonstances. Jusqu’à se prétendre
« maître des horloges » et donner ses ordres en majesté, en faisant
fi des élus de terrain et des corps intermédiaires.
"L’histoire
aurait dû lui apprendre que l’on ne gouverne pas la France en jouant une
fraction du peuple contre une autre. Ainsi disait De GAULLE :
"« La
France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français. Ce n’est pas la gauche,
la France ! Ce n’est pas la droite, la France ! […]. C’est avec tout
cela qu’on fait la France. Prétendre faire la France avec une fraction, c’est
une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction,
cela, c’est une erreur nationale impardonnable.
"« Une
erreur nationale impardonnable », rappelle De Gaulle à Emmanuel MACRON qui
n’a pas su donner de lui l’image d’un président rassembleur.
"N’y
avait-il pas, au lendemain de l’élection présidentielle de 2017, un autre
signal à envoyer aux catégories en souffrance, totalement ignorées pendant la
campagne que la modification de l’ISF, sans aucune obligation ni contrepartie
pour ses bénéficiaires ? N’eût-il pas été plus adroit d’exonérer de l’ISF
les seules valeurs mobilières investies dans les entreprises
françaises ?"
In
Gérard BARDY.
De Gaulle parle aux
Gilets jaunes… et à Macron. (Page 32.)
"Éditions
Télémaque, Paris, 2019.
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QUAND L'EXEMPLE VIENT DU MAROC.
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