La
manière dont les médias traitent la question d’une éventuelle reprise de l’épidémie
de SARS-CoV-2 est tout simplement scandaleuse, tout comme est scandaleuse l’attitude
des pouvoirs publics qui suivent aveuglément les recommandations d’un « Conseil Scientifique » qui me semble contestable.
Voici
les chiffres du nombre d’hospitalisations de personnes admises aux
urgences pour suspicion de Covid-19 en France métropolitaine, selon les données
officielles. Au cas où vous ne parviendriez pas à voir ce graphique je vous en
donne les chiffres pour la période allant du 01er août au 8 août. Ces données ont été compilées par J.-B. DUCLOS ; chercheur à l’INRA. (Hélas graphique pas visible.)
01
août 2020 : 85
02
août 2020 : 73
03
août 2020 : 78
04
août 2020 : 76
05
août 2020 : 88
06
aout 2020 : 94
07
août 2020 : 81
08
août 2020 : 47
Un
simple calcul montre que pendant cette période, il y a eu moins d’une hospitalisation
par jour et par département.
Il
est normal qu’en augmentant le nombre d’épreuves de détection par PCR, on
trouve un nombre plus élevé de sujets contaminés, puisque nombre d’entre eux
sont asymptomatiques et ont été détectés fortuitement parce qu’ils ont décidés
de pratiquer cette épreuve par précaution.
Les chiffres ci-dessous donnent le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19
entre le 02 août et le 09 août 2020, d'après les sources officielles.
(Données communiquées par J.-B DUCLOS.)
La
plupart des départements ont un nombre de passages compris entre 0 et 20. Il
apparaît que les zones les plus touchées sont celles du littoral méditerranéen
[entre 27 passages (Hérault) et 76 (Bouches-du-Rhône), et aucun passage dans l’Aude,
et 5 passages dans les Pyrénées-Orientales], la région parisienne (de 64
passages dans les Hauts-de-Seine à 181 passages dans l’Essonne), le foyer de la
Mayenne dont on a fait si grand cas (70 passages) et un foyer breton (44
passages dans le Morbihan). Quand les pouvoirs publics nous serinent qu’il y a
grand danger d’un retour de l’épidémie, ils ne disent pas la vérité, par peur.
Quoi
qu’en disent les médias officiels, la Covid-19 n’est pas une maladie mortelle.
Un grand nombre de patients ne se rendent même pas compte qu’ils ont été contaminés,
beaucoup de sujet symptomatiques guérissent, et l’on sait aujourd’hui mieux
traiter les sujets admis en unités de soins intensifs ou en réanimation, depuis
que l’on a identifié la cause des détresses respiratoires, liées à l’apparition
d’embolies veineuses qui empêchent le sang d’arriver aux poumons. On a
également assez bien cerné les raison de la susceptibilité des personnes
gravement atteintes ; elles présentent un déficit de la réponse en
interféron de type I (et plus précisément d’interféron bêta fibroblastique) ce qui
suscite la mise en route d’un autre
système de défense, et l’orage cytokinique. Une bonne méthode pourrait être
alors de pratiquer chez ces patients des aérosols d’interféron bêta. Il serait
du reste intéressant de faire une étude parallèle sur les personnes atteintes
de sclérose en plaque dans une forme traitable par cet interféron pour voir si
l’incidence de la Covid-19 dans cette population est la même que dans la
population générale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire