mercredi 12 août 2020

Mercredi 12 août 2020. Rappel de quelques vérités sur la Covid 19

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La manière dont les médias traitent la question d’une éventuelle reprise de l’épidémie de SARS-CoV-2 est tout simplement scandaleuse, tout comme est scandaleuse l’attitude des pouvoirs publics qui suivent aveuglément les recommandations d’un « Conseil Scientifique » qui me semble contestable.

Voici les chiffres du nombre d’hospitalisations de personnes admises aux urgences pour suspicion de Covid-19 en France métropolitaine, selon les données officielles. Au cas où vous ne parviendriez pas à voir ce graphique je vous en donne les chiffres pour la période allant du 01er août au 8 août. Ces données ont été compilées par J.-B. DUCLOS ; chercheur à l’INRA. (Hélas graphique pas visible.)

01 août 2020 : 85
02 août 2020 : 73
03 août 2020 : 78
04 août 2020 : 76
05 août 2020 : 88
06 aout 2020 : 94
07 août 2020 : 81
08 août 2020 : 47


Un simple calcul montre que pendant cette période, il y a eu moins d’une hospitalisation par jour et par département.

Il est normal qu’en augmentant le nombre d’épreuves de détection par PCR, on trouve un nombre plus élevé de sujets contaminés, puisque nombre d’entre eux sont asymptomatiques et ont été détectés fortuitement parce qu’ils ont décidés de pratiquer cette épreuve par précaution.

Les chiffres ci-dessous donnent le nombre de passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 entre le 02 août et le 09 août 2020, d'après les sources officielles. (Données communiquées par J.-B DUCLOS.)

La plupart des départements ont un nombre de passages compris entre 0 et 20. Il apparaît que les zones les plus touchées sont celles du littoral méditerranéen [entre 27 passages (Hérault) et 76 (Bouches-du-Rhône), et aucun passage dans l’Aude, et 5 passages dans les Pyrénées-Orientales], la région parisienne (de 64 passages dans les Hauts-de-Seine à 181 passages dans l’Essonne), le foyer de la Mayenne dont on a fait si grand cas (70 passages) et un foyer breton (44 passages dans le Morbihan). Quand les pouvoirs publics nous serinent qu’il y a grand danger d’un retour de l’épidémie, ils ne disent pas la vérité, par peur.

Quoi qu’en disent les médias officiels, la Covid-19 n’est pas une maladie mortelle. Un grand nombre de patients ne se rendent même pas compte qu’ils ont été contaminés, beaucoup de sujet symptomatiques guérissent, et l’on sait aujourd’hui mieux traiter les sujets admis en unités de soins intensifs ou en réanimation, depuis que l’on a identifié la cause des détresses respiratoires, liées à l’apparition d’embolies veineuses qui empêchent le sang d’arriver aux poumons. On a également assez bien cerné les raison de la susceptibilité des personnes gravement atteintes ; elles présentent un déficit de la réponse en interféron de type I (et plus précisément d’interféron bêta fibroblastique) ce qui suscite la mise en route d’un  autre système de défense, et l’orage cytokinique. Une bonne méthode pourrait être alors de pratiquer chez ces patients des aérosols d’interféron bêta. Il serait du reste intéressant de faire une étude parallèle sur les personnes atteintes de sclérose en plaque dans une forme traitable par cet interféron pour voir si l’incidence de la Covid-19 dans cette population est la même que dans la population générale.




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