Offensive de l'hiver de la pensée ! Réchauffons-nous à coup de devise :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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(a) "Ma
volonté libre est une grande chose. Mais cette liberté n’est pas indépendance
absolue. Si l’essence de la liberté résidait seulement dans le choix, le seul
fait de choisir rendrait notre liberté plus complète. Or nous nous trouvons là
devant deux difficultés. Tout d’abord les choix que nous faisons doivent être
vraiment libres – c’est-à-dire nous perfectionner et perfectionner nos rapports
avec les autres êtres libres. Il nous faut choisir ce qui permet à notre
être réel de donner toute sa mesure.
D’où la seconde difficulté : nous admettons trop facilement que nous
connaissons notre être réel et que nos choix sont vraiment ceux que nous
voulons faire alors qu’en fait nos actes libres (bien qu’ils nous soient
imputables moralement) résultent en grande partie de contraintes psychologiques
nées de l’idée exagérée que nous nous faisons de notre propre importance. Nos
choix sont trop souvent dictés par la fausse partie de notre être."
In
Thomas MERTON.
Nul n’est une île. Traduit de l’américain par Marie TADIÉ. (Collection «Points»,
série Sagesses, N°Sa64.)
Éditions du Seuil, Paris, 1993 (date du dépôt légal).
(b) «La
liberté d'expression, elle peut être une liberté d'offenser. C'est ainsi
qu'elle est reconnue à la fois par notre droit en France et par la convention
européenne des droits de l'homme.»
«Après, il ne faut pas porter en étendard nos
valeurs de manière arrogante. Il faut sans doute les expliquer dans un certain
nombre de pays où ces valeurs ne sont pas reconnues de la même façon ou n'ont
pas la même définition juridique».
«Si
la liberté d'expression était simplement la liberté de dire ce qui va faire
consensus et plaire à tout le monde, ce serait assez limité comme conception»,
rappelle-t-elle en martelant à nouveau que la liberté d'expression est une
valeur «non négociable» et «intangible».
[Cette dernière remarque est d'une rare vacuité : il est parfaitement possible d'exprimer un désaccord ou une opinion dérangeante, sans offenser l'autre !]
Déclaration de madame Fleur PELLERIN,
Ministre de la "Culture" (gros guillemets à culture !)
Sur les ondes de France Info, un mois après les attentats contre les journalistes de Charlie Hebdo.
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2-Commentaires.
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2-Commentaires.
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Usant, madame, du droit que vous nous donnez d'exprimer librement nos pensées fussent-elles offensantes, je dirais volontiers que votre déclaration est celle d'une fauteuse de guerre civile. Je ne crois pas que ce soit servir la cause de la liberté que d'admettre sa possible liaison avec l'offense faite à son prochain. Vous devriez relire la belle citation de Thomas MERTON que j'ai pris soin de placer juste avant votre propre opinion : "nos choix (et donc les vôtres itou) résultent en grande partie de contraintes psychologiques nées de l’idée exagérée que nous nous faisons de notre propre importance. Nos choix sont trop souvent dictés par la fausse partie de notre être." Vos choix, madame, sont obérés par l'idée que vous vous faites de vos responsabilités en tant que ministre de la culture ; ils ne me semblent pas jaillir d'une réflexion personnelle, intérieure, pesée ; la convention européenne des droits de l'homme n'a jamais dit que l'on avait le droit, au nom de la liberté d'expression, d'offenser son prochain. Et si ces paroles reflètent votre pensée, vous n'avez rien à faire à la place que vous occupez.
Je maintiens donc que le numéro de CHARLIE HEBDO publié après les attentats est une mauvaise action, qu'il a entraîné la mort de dizaines d'innocents, des destructions sans nombre, et un accroissement de la haine des pays musulmans pour l'Occident. Si tel est le but de l'opération, alors il est parfaitement rempli.
Vous et vos semblables socialistes ont critiqué, sans l'avoir lu, l'admirable discours de Benoît XVI à RATISBONNE. Le pape émérite reprenait les paroles d'un empereur byzantin adressé à un savant musulman, lors d'un échange ENTRE EGAUX. Benoît XVI avait pris soin de signaler que l'échange entre les deux érudits avaient été rudes...
Ainsi, Benoît XVI n'avait pas le droit de faire dire à Romain LECAPENE : "Montre-moi en quoi ton prophète apporte etc.", mais CHARLIE HEBDO a le droit de caricaturer MAHOMET en des termes et des aspects honteux et que je me refuse à décrire. Je préfère le dialogue, fût-il rude, à la dérision, le respect au mépris.
Et j'ose espérer qu'un jour, vous et vos collaborateurs auront à répondre de ces offenses faites à la fraternité qui, dans cette affaire, semble avoir été bien occultée.
Je maintiens donc que le numéro de CHARLIE HEBDO publié après les attentats est une mauvaise action, qu'il a entraîné la mort de dizaines d'innocents, des destructions sans nombre, et un accroissement de la haine des pays musulmans pour l'Occident. Si tel est le but de l'opération, alors il est parfaitement rempli.
Vous et vos semblables socialistes ont critiqué, sans l'avoir lu, l'admirable discours de Benoît XVI à RATISBONNE. Le pape émérite reprenait les paroles d'un empereur byzantin adressé à un savant musulman, lors d'un échange ENTRE EGAUX. Benoît XVI avait pris soin de signaler que l'échange entre les deux érudits avaient été rudes...
Ainsi, Benoît XVI n'avait pas le droit de faire dire à Romain LECAPENE : "Montre-moi en quoi ton prophète apporte etc.", mais CHARLIE HEBDO a le droit de caricaturer MAHOMET en des termes et des aspects honteux et que je me refuse à décrire. Je préfère le dialogue, fût-il rude, à la dérision, le respect au mépris.
Et j'ose espérer qu'un jour, vous et vos collaborateurs auront à répondre de ces offenses faites à la fraternité qui, dans cette affaire, semble avoir été bien occultée.
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3. Informations diverses.
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Un nouveau candidat au trône des imbéciles : il s'appelle monsieur GOEMANS.
Un nouveau candidat au trône des imbéciles : il s'appelle monsieur GOEMANS.
"C'est l'histoire d'une statue
de la Vierge, érigée par M. LACROIX, défendu par Me Marie… De quoi «faire
rigoler» les libres penseurs! «On en rit, mais c'est grave!, assène José GOEMANS,
président de la Fédération de la Libre Pensée de Haute Savoie. Moi, je me
demande maintenant si la religion catholique est compatible avec la
République». Choquée par l'apparition, en 2011, d'une statue de
«Notre-Dame-du-Léman» dans un parc municipal, «juste à côté d'une source où les
gens viennent boire de l'eau d'Evian», l'association de défense de la laïcité
avait demandé au maire de PUBLIER (Haute-Savoie), Gaston LACROIX, de la
déplacer. Le tribunal administratif de Grenoble vient de lui donner raison, en
décidant «d'annuler les décisions» de refus du maire.
«Considérant
que la statue de la Vierge portant l'inscription «Notre Dame du Léman veille
sur tes enfants» constitue un emblème religieux ; qu'il est constant que
le terrain sur lequel elle a été édifiée est un parc public ; que (… ) la
commune ne pouvait légalement autoriser l'installation de cette statue sur le
domaine public communal», le tribunal administratif, au nom de la loi de 1905
sur la séparation de l'Église et de l'État, a décidé «d'annuler les
décisions (…) par lesquelles le maire de Publier a refusé de déplacer la statue
de Notre Dame du Léman en dehors du domaine public communal»".
Repris d'un article du Figaro.
Je m'autorise du droit que m'accorde madame PELLERIN pour déclarer imbécile bernanosien de premier ordre monsieur José GOEMANS et je lui décerne d'entrée la Croix de vermeil des imbéciles avec palmes de diamant, avant dépôt de candidature au trône de plus en plus convoité de roi des C... [Il est assez piquant du reste, de noter que le maire de PUBLIER est de gauche ! Tout royaume divisé contre lui-même est destiné à périr !] Heureusement, on résiste là-bas.
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