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Une fois de plus, une fois encore, je crie (dans le désert ?) :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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1. La citation du jour.
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"La conscience, le Diable se charge de l'assouplir en murmurant par les mille voix du monde : La science est bonne en soi. La technique, d'aucuns disent qu'elle est neutre, mais à vrai dire elle est toujours bonne, bonne pour le mal comme pour le bien. Toi tu es pur. Les applications de ta science, cela regarde ceux qui en usent. Attenteras-tu à leur liberté d'en user bien ou mal ? Es-tu le gardien de ton frère ? Toi tu es au-dessus de la mêlée, au-dessus du jugement. Tu as, comme les dieux, la vie et la mort dans la main.
Cet ange de pureté a tout de même besoin de beaucoup d'argent. Appareils, installations, bibliothèques sont des jouets coûteux. Entre ce haut désintéressement et les gros intérêts le rapprochement se fait, puis la fusion indissoluble."
In
LANZA del VASTO.
Les quatre fléaux. Première partie : genèse des fléaux et leur apocalypse. Section 17. Du jeu le plus sacrilège, p. 63. (Collection Lanza des Vasto)
Editions du Rocher, Jean-Paul Bertrand Editeur, Monaco, 1993.
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2. Commentaires.
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Cet ange de pureté a tout de même besoin de beaucoup d'argent. Appareils, installations, bibliothèques sont des jouets coûteux. Entre ce haut désintéressement et les gros intérêts le rapprochement se fait, puis la fusion indissoluble."
In
LANZA del VASTO.
Les quatre fléaux. Première partie : genèse des fléaux et leur apocalypse. Section 17. Du jeu le plus sacrilège, p. 63. (Collection Lanza des Vasto)
Editions du Rocher, Jean-Paul Bertrand Editeur, Monaco, 1993.
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2. Commentaires.
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J'accuse formellement David PUJADAS et Jean-Daniel FLAYSAKIER de manipulation volontaire de l'opinion. Et je vais expliquer pourquoi.
Lors de la présentation du JT, hier soir, il y a eu une séquence relative à Vincent LAMBERT et à la publication de la vidéo dont je vous donne le lien dans ce billet.
Trois éléments de manipulation étaient évidents.
Le premier a consisté à nous présenter une partie de cette vidéo, en floutant le visage de Vincent, au motif qu'il ne pouvait donner son consentement pour la présentation publique, tout en faisant apparaître en incrustation et à plusieurs reprises une mention : "Ce que la vidéo ne montre pas". Mais comment pourrions-nous le savoir puisque nous ne voyons pas le visage de Vincent, et que, par conséquent, il nous est impossible de voir si les clignements d'yeux et les faibles mouvements du visage sont de purs réflexes, ou de vraies réactions à l'intervention téléphonique de sa maman et aux propos de son frère.
Le second élément de manipulation a consisté à nous présenter l'opinion directe d'un "expert", Jean-Daniel FLAYSAKIER. Il est médecin ce que je ne suis pas, je n'en disconviens pas. Mais pour que son opinion d'expert soit valable, il aurait fallu que lui-même examine Vincent. Comme il ne l'a pas fait, il en appelle à l'opinion indirecte d'un collège de cinq neurologues qui ont conclu à l'état paucirelationnel de Vincent. Il oublie simplement de dire qu'il y a un autre expert d'un avis contraire, le Pr Xavier DUCROCQ, professeur de neurologie au CHU de NANCY et, conseiller médical des parents du "patient". Il oublie également de dire qu'une institution est prête à accueillir Vincent sans aucune restriction de temps. Et nos deux compères d'ajouter qu'il ne faut point réagir par l'émotion ! (Consultez donc mon récent billet sur le fondement de la morale, tel que le présente Arthur SCHOPENHAUER, et voyez un peu si la pitié n'a rien à voir dans la morale).
Le troisième, plus subtil, consiste à vouloir nous faire avaler la légitimité d'un meurtre, [car il s'agit ni plus ni moins d'un meurtre (voir ce que dit le frère de Terri SCHIAVO à propos de l'agonie de sa soeur, tuée par inanition et déshydratation)], sans avoir à en porter la responsabilité. C'est bien ce que dit mon cher LANZA.
La vérité est tout autre. Il y a de très sérieuses raisons de penser que nous disposons d'une instance purement spirituelle qui nous fait anticiper les actes, avant même qu'il n'apparaisse dans le cerveau un signal électrique indiquant l'intention de les exécuter et le début de leur exécution. Benjamin LIBET a parfaitement montré ce fait sur lequel je reviendrai demain en m'inspirant de l'analyse de Jean STAUNE. Que voulez-vous, nos deux journalistes se'accrochent à leur pitance, puisqu'ils exercent sur une chaîne publique contrôlée par l'Etat.
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Lors de la présentation du JT, hier soir, il y a eu une séquence relative à Vincent LAMBERT et à la publication de la vidéo dont je vous donne le lien dans ce billet.
Trois éléments de manipulation étaient évidents.
Le premier a consisté à nous présenter une partie de cette vidéo, en floutant le visage de Vincent, au motif qu'il ne pouvait donner son consentement pour la présentation publique, tout en faisant apparaître en incrustation et à plusieurs reprises une mention : "Ce que la vidéo ne montre pas". Mais comment pourrions-nous le savoir puisque nous ne voyons pas le visage de Vincent, et que, par conséquent, il nous est impossible de voir si les clignements d'yeux et les faibles mouvements du visage sont de purs réflexes, ou de vraies réactions à l'intervention téléphonique de sa maman et aux propos de son frère.
Le second élément de manipulation a consisté à nous présenter l'opinion directe d'un "expert", Jean-Daniel FLAYSAKIER. Il est médecin ce que je ne suis pas, je n'en disconviens pas. Mais pour que son opinion d'expert soit valable, il aurait fallu que lui-même examine Vincent. Comme il ne l'a pas fait, il en appelle à l'opinion indirecte d'un collège de cinq neurologues qui ont conclu à l'état paucirelationnel de Vincent. Il oublie simplement de dire qu'il y a un autre expert d'un avis contraire, le Pr Xavier DUCROCQ, professeur de neurologie au CHU de NANCY et, conseiller médical des parents du "patient". Il oublie également de dire qu'une institution est prête à accueillir Vincent sans aucune restriction de temps. Et nos deux compères d'ajouter qu'il ne faut point réagir par l'émotion ! (Consultez donc mon récent billet sur le fondement de la morale, tel que le présente Arthur SCHOPENHAUER, et voyez un peu si la pitié n'a rien à voir dans la morale).
Le troisième, plus subtil, consiste à vouloir nous faire avaler la légitimité d'un meurtre, [car il s'agit ni plus ni moins d'un meurtre (voir ce que dit le frère de Terri SCHIAVO à propos de l'agonie de sa soeur, tuée par inanition et déshydratation)], sans avoir à en porter la responsabilité. C'est bien ce que dit mon cher LANZA.
La vérité est tout autre. Il y a de très sérieuses raisons de penser que nous disposons d'une instance purement spirituelle qui nous fait anticiper les actes, avant même qu'il n'apparaisse dans le cerveau un signal électrique indiquant l'intention de les exécuter et le début de leur exécution. Benjamin LIBET a parfaitement montré ce fait sur lequel je reviendrai demain en m'inspirant de l'analyse de Jean STAUNE. Que voulez-vous, nos deux journalistes se'accrochent à leur pitance, puisqu'ils exercent sur une chaîne publique contrôlée par l'Etat.
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3. Informations.
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Témoignage vidéo d'un ami de Vincent LAMBERT.
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Voici le visage de Terri SCHIAVO, tuée par arrêt des soins.
avant la décision d'interrompre les soins
au moment de sa mort par interruption de l'alimentation et par arrêt de l'hydratation (image fourni par son frère ; voir son commentaire ci-dessous, fourni par l'excellent Blog de Jeanne SMITS).
"Voici la dure
réalité avec laquelle ma famille et moi devrons vivre pour le restant de nos
jours : après près de deux semaines sans nourriture et sans eau, les lèvres de
ma sœur étaient terriblement gercées, au point de présenter des cloques. Elle
avait une peau jaunie comme par une hépatite, et bleue à certains endroits. Sa
peau était visiblement déshydratée, faute d'eau. La respiration de Terri est
devenue rapide et incontrôlable, comme si elle faisait de la course de vitesse.
Ses gémissements, par moments, étaient rauques, nous indiquant la douleur
insupportable qu'elle subissait. Le visage de Terri est devenu squelettique, le
sang s'accumulait dans ses yeux profondément creusés, ses dents étaient
saillantes. Même en essayant de l'écrire, je ne pourrai jamais décrire
exactement le cauchemar que j'ai vécu en devant voir ma sœur mourir de cette
façon. Et ce qui sera à jamais gravé dans ma mémoire, c'est l'air d'horreur
absolue sur le visage de ma sœur lorsque nous sommes allés la voir juste après
sa mort. »
Pourquoi les photos
étaient-elles interdites ? Bobby Schindler le sait, lui qui a décidé, au vu de
la propagande incessante à propos de la « mort douce », de la « mort digne » et
« paisible », de publier une image de sa sœur très peu d'heures avant sa mort,
ainsi qu'il s'en souvient.
Et qu'on ne vienne pas
nous dire que les choses auraient été différentes si elle avait « bénéficié »
d'une sédation profonde. La réalité est là, dans cette image, qu'on cherche ou
non à la masquer. "
Il existe un site où vous pouvez signer une pétition mise en ligne par le Comité de Soutien à Vincent LAMBERT :
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Extrait du communiqué des cinq juges ayant émis une opinion dissidente à la CEDH.
"Pour célébrer son cinquantième
anniversaire, la Cour a accepté le titre de Conscience de l’Europe en publiant un
ouvrage ainsi intitulé. À supposer, aux fins du débat, qu’une institution, par opposition aux
personnes composant cette institution, puisse avoir une conscience, pareille
conscience doit non seulement être bien informée mais doit également se fonder
sur de hautes valeurs morales ou éthiques. Ces valeurs devraient toujours être
le phare qui nous guide, quelle que soit « l’ivraie juridique » pouvant être produite au cours du processus d’analyse d’une
affaire. Il ne suffit pas de reconnaître, comme la Cour le fait au paragraphe
181 de l’arrêt, qu’une affaire « touche à des questions médicales, juridiques et éthiques de la plus grande
complexité » ; il est de l’essence même d’une conscience, fondée sur la recta ratio, de permettre que
les questions éthiques façonnent et guident le raisonnement juridique jusqu’à
sa conclusion finale. C’est précisément cela, avoir une conscience. Nous
regrettons que la Cour, avec cet arrêt, ait perdu le droit de porter le titre
ci-dessus."
Voici les noms de ces juges courageux : Juges Hajiyev, Sikuta, Tsotsoria, De Gaetano et Gritco (voir le site des Nouvelles de France, du 8 juin 2015 pour la lecture de la totalité de leur commiqué).
L’opinion en partie dissidente des juges Hajiyev, Šikuta, Tsotsoria, De Gaetano et Gritco
Les 5 juges qui sauvent l’honneur
- valeriu.gritco@echr.coe.int
- khanlar.hajiyev@echr.coe.int
- jan.sikuta@echr.coe.int
- nona.tsotsoria@echr.coe.int
- vincent.degaetano@echr.coe.int
Les 12 autres
- dean.spielmann@echr.coe.int
- guido.raimondi@echr.coe.int
- mark.villiger@echr.coe.int
- isabelle.berro@echr.coe.int
- george.nicolaou@echr.coe.int
- angelika.nussberger@echr.coe.int
- linos-alexandre.sicilianos@echr.coe.int
- erik.mose@echr.coe.int
- andre.potocki@echr.coe.int
- helena.jaderblom@echr.coe.int
- ales.pejchal@echr.coe.int
- egidijus.kuris@echr.coe.int
N'hésitez pas à leur écrire.
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