-
Souffre qu’une fois encore je vous accable de la devise qui devrait être
celle de tout honnête homme !
Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté.
-
1. La
citation du jour.
-
"[…]. L’homme politisé est le plus
effroyablement conservateur, par nécessité, car il ne sait qu’obéir et ne sait
plus choisir. Qu’il obéisse aux mots d’ordre de quelqu’un qui, politisé lui-même,
obéit aux mots d’ordre de quelqu’un qui… ne me console pas, même si ces mots
d’ordre successifs reposent sur un présupposé révolutionnaire final, dont ils
ne seraient que les expressions présupposées. C’est avec de tels mécanismes que
l’on construit à tout coup les dictatures comme solde de la révolution. L’homme
politisé, précisément parce qu’il fait partie d’un jeu dans lequel il est
entré, est incapable de viser une fin révolutionnaire. Il croit qu’abattre un
gouvernement suffit. […]."
In
Jacques ELLUL.
Préface de Frédéric ROGNON.
De la révolution aux révoltes. (Collection
"La petite vermillon" N°345.)
Éditions de La Table Ronde, Paris, 2011.
-
2. Commentaires.
-
Je ne sais plus qui disait pour rire, à
propos d’un homme politique audacieux en paroles mais timides en acte : "Il
nous a emmenés aux bords du Rubicon ; c’était pour pécher à la ligne !"
Que sont devenues les promesses de
monsieur HOLLANDE dont chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde
révèle la personnalité (je vous la laisse deviner) ?
C’est que monsieur HOLLANDE est l’Homo politicus par excellence. Et si vous
le suivez dans les méandres de ses décisions politiques, vous verrez en effet
qu’il obéit (a) aux Loges maçonniques pour ce qui est des lois sociétales ;
(b) aux Etats-Unis pour ce qui est de sa désastreuse politique à l’égard du
peuple russe et de ses dirigeants (l’affaire des Mistral va nous coûter 2
milliards d’euros, quoi qu’en disent les porte-coton du monarque) ; (c) à
l’idéologie et au PS (comme le prouve les nominations copinesques de X ou Y que
je ne nommerai pas car la place n’y suffirait pas. Il n’est pas libre. Il n’est
que très intelligent, ce qui ne suffit pas pour penser ; (d) au lobby européen, européiste, et mondialiste (cf. l'impuissance de l'Etat dans l'affaire de la crise du porc. Il veut s'occuper de tout l'Etat, mais il est impotent !),
Homo
politicus
par excellence, partisan et sectaire par nécessité, totalitaire par tempérament (quoi qu'on dise, il n'est sans doute pas aussi hésitant que cela : ses hésitations portent sur les moyens, jamais sur les fins), monsieur HOLLANDE est
incapable d’apporter à notre Patrie les bons remèdes qui effectivement seraient
« révolutionnaires » mais pas au sens où lui les entend. Car il peut
y avoir de vraies révolutions, comme le fut celle qu’apporta JESUS sur la terre (JESUS disait : Heureux les doux… qui possiderunt caelum !). Elle ne saurait être une autre Révolution.
J’invite mes lecteurs à lire le billet
relatif au martyr du village de BEDOUIN sous la Révolution. Il date d’hier. Je
vous invite aussi à lire intégralement l’article du Père BONNET ci-dessous.
-
3. Informations diverses.
-
Pourquoi leurs efforts
sont-ils dérisoires ? (Du site des Nouvelles de France).
par le père
Yannick BONNET*
"Les
efforts auxquels je fais allusion sont ceux de nos gouvernants actuels. Les
pauvres, d’une certaine façon, ils me font pitié ! On dirait qu’ils se forcent
à croire qu’ils vont arriver à anéantir ce qui fait de la France, une patrie
exceptionnelle, la fille aînée de l’Eglise.
Malheureuse
petite Najat, dont les efforts pour tuer notre culture sont pathétiques tant
ils sont frappés d’une impuissance, qui se révèle face au renouveau
intellectuel et religieux actuel.
Sans compter
une nouvelle résistance, qui ne relève nullement de la Foi catholique mais tout
simplement d’une raison en bonne santé. Ce constat rassurant, je le fais, parce
qu’après neuf mois épuisants pour un octogénaire, je prends un bon repos tout
en accueillant mes descendants. Et je retrouve plus de temps pour lire et
écouter. Or il ne manque pas d’écrits ni de propos d’exceptionnelle qualité qui
confortent, éclairent et stimulent les énergies de nos contemporains.
Mais la
masse, me dit-on, préfère s’enliser dans la contreculture luciférienne. A cela,
je réponds que le Christ a changé le monde en évangélisant pendant moins de
quatre ans, s’efforçant de former douze apôtres qui allaient s’avérer, traître
pour l’un d’entre eux, renégat pour leur chef reconnu et désigné comme tel,
trouillards pour les trois quarts et, heureuse exception pour un seul, présent
au pied de la Croix !
Les raisons
d’espérer ne manquent pas :
– des
conversions de musulmans et d’incroyants qui se multiplient,
–
l’irritation croissante d’honnêtes et tranquilles citoyens qui ne supportent ni
les mensonges
des
gouvernants ni l’incapacité notoire de la classe politique,
– le rejet
clairement manifesté de l’islamisation du pays,
– la
création permanente de nouvelles écoles hors contrat malgré les difficultés
économiques,
– et cette
efflorescence culturelle chrétienne qui s’affirme comme une force puissante et
incontrôlable.
Que cela ne
puisse conduire à un changement radical, dans le cadre des institutions de la
cinquième république, c’est une évidence. La république est moribonde. Personne
ne la sauvera, Dieu merci ! Marie la patronne principale de la France a
d’autres moyens, régulièrement Elle nous invite à la conversion, répétant
inlassablement que nous devons l’appuyer par le chapelet, le Rosaire, la
fidélité aux sacrements, le jeûne et la pénitence.
Ce qui gêne
notre perception du renouveau en marche, c’est le spectacle d’une société qui
n’en finit pas de mourir face à une société nouvelle, où les jeunes femmes
affirment leur joie d’être mamans … sans modération ! Quant aux cris de douleur
de celles qui découvrent à la suite d’un avortement qu’on les a trompées,
qu’elles en souffrent profondément, qu’elles regrettent, qu’elles ont besoin
d’être soutenues et pas par un dérisoire » soutien » psychologique
mais par l’amour du Christ, de Marie et des chrétiens, il est devenu impossible
de les étouffer.
Internet
regorge de pourriture, c’est vrai, mais il est devenu un puissant moyen d’aller
à contrecourant de ladite pourriture. Tout en étant réalistes, nous n’avons pas
le doit d’étaler un pessimisme débilitant qui donne une fausse bonne conscience
à ceux qui ne veulent surtout pas se mouiller ni se fatiguer.
Tout compte
fait, je pense que le Seigneur va me permettre de « récupérer », pour
que j’aie encore la force de me bouger pour l’année qui vient ! Je compte
vivement sur les prières de nos lecteurs, car, on me l’avait bien dit, après 80
ans les années comptent double, et je le sens sur ma bicyclette : je vais moins
loin et… moins vite !"
*Polytechnicien
et docteur en chimie, Yannik BONNET a exercé pendant plus de 20 ans
d’importantes responsabilités chez Rhône-Poulenc. Il a ensuite dirigé pendant
onze ans l’Ecole supérieure de chimie de Lyon, avant de créer sa propre
entreprise de conseil en management. Père de 7 enfants, il est veuf depuis 1995
et a été ordonné prêtre en 1999.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire