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Eh ! Eh ! Voilà du nouveau :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. Les citations du jour.
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Il y en a plusieurs, toutes de SCHOPENHAUER dont je ne me
lasse pas de lire et relire ce livre décidément décapant dont je vous parle
depuis quelques billets, Le
Fondement de la morale.
"La compassion elle-même est un fait indéniable de la
conscience humaine, elle lui est propre et essentielle ; elle ne dépend pas de
certaines conditions telles que notions, religions, dogmes, mythes, éducation,
instruction ; c'est un produit primitif et immédiat de la nature, elle fait
partie de la constitution même de l'homme, elle peut résister à toute épreuve,
elle apparaît en tous les pays, en tous les temps. [...]."
SCHOPENHAUER ne dit pas que tous les hommes exercent la
vertu de compassion, il dit que cette vertu est universelle.
"La vertu est en nous l'oeuvre de la nature, non de la
prédication."
Notre cher Arthur dira, avec une très grande justesse que
trois grands principes font agir l'homme : l'égoïsme, la méchanceté, la pitié.
Avant d'avoir affirmé ces principes, il aura dit, quelques pages avant, ceci
qui est tout à fait fondamental pour comprendre, par exemple, les réactions des
opposants à la loi dite TAUBIRA :
"La doctrine du droit et une partie de la morale :
elle détermine les actes que nous devons ne pas faire, si nous ne voulons pas
causer du dommage aux autres, ne pas leur faire injustice. La morale en cette
affaire considère donc l'agent de l'action. Le législateur, lui,
s'occupe aussi de ce chapitre de la morale, mais c'est en considérant le patient ; il prend donc
les choses à rebours, et dans les mêmes actions, il voit des faits que nul ne
doit avoir à souffrir puisque nul ne doit éprouver d'injustice. Puis l'Etat,
contre ces agressions, élève comme un rempart les lois et crée le droit
positif. Son but est de faire que nul ne souffre l'injustice
: celui de la doctrine morale du droit, de faire que nul ne commette d'injustice."
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2. Commentaires.
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Cherchons donc les motifs qui ont poussé ce régime de
rencontre à produire des lois sociétales iniques. Ce n'est certes pas la pitié,
ni la méchanceté. C'est tout simplement l'égoïsme pur et simple qui consiste à
s'attirer les voix et les faveurs de minorités puissantes, souvent très riches,
minorités sans lesquelles, avec le mode d'élection de scrutin majoritaire à
deux tours qui est le nôtre, il ne peut avoir de succès aux élections.
Cherchons maintenant, si en autorisant le
"mariage" entre deux personnes du même sexe, le législateur a été
juste. La justice, comme l'analyse si bien notre cher Arthur, consiste à
reconnaître à chacun ce qui lui est dû. Reconnaître par le droit positif des
"droits" nouveaux ne relève pas de la justice (qui est une vertu
négative, car qu'est-ce que reconnaître son dû à son semblable, si ce n'est
consentir à ses droits sans avoir à y ajouter ?) mais souvent de l'injustice.
Le mariage est-il dû aux homosexuels ? Non, pense un très grand nombre de nos
concitoyens et moi avec (ce n'est pas un scoop).
Cette loi lèse-t-elle des intérêts ? A l'évidence oui, si
l'on admet qu'il est parfaitement possible de priver un bébé soit de son père
soit de sa mère. Car la réalité biologique est là qui s'oppose et s'opposera
longtemps encore aux fantasmes idéologiques. Oui, il y a une injustice,
activement commise, et qui ne répond du côté du législateur comme de celui du
lobby LGBT, qu'à un puissant motif, l'égoïsme paré des vertus de l'égalité des
droits.
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3. Informations diverses.
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De Georges BENSOUSSAN dans FigaroVox.
"Toute une partie de la jeunesse de notre pays se
reconnaît de moins en moins dans notre culture. Elle lui devient un code
culturel étranger, une langue morte et pas seulement pour des raisons sociales. Nous sommes en train
d'assister en France à l'émergence de deux peuples au point que certains
évoquent des germes de guerre civile.
Dans le cadre de la préparation d'un nouvel ouvrage, j'ai
été frappé en écoutant plusieurs de mes interlocuteurs de voir que l'expression
«guerre civile», qui aurait fait ricaner il y a dix ans ou surpris il y a cinq
ans, est aujourd'hui dans les bouches d'un grand nombre, tant d'élus de
terrain, de policiers, de médecins hospitaliers (service des urgences par
exemple) ou de banlieue. Le
sentiment que deux peuples sont en train de se former, côte à côte, et qui se
regardent souvent avec hostilité, ce sentiment-là est aujourd'hui partagé par
beaucoup".
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Sur le site du Boulevard Voltaire, cet extrait d'un article
de Christian de MOLINER.
Le Conseil constitutionnel vient de passer au crible la loi
sur la transition énergétique. Celle-ci fixe désormais une limite maximum au
nombre de kilowatts pouvant être produits par le parc nucléaire. Le but de ce
moratoire est de ramener la part de l’électricité d’origine nucléaire de
75 % à 50 %. Le jour où l’EPR de Flamanville entrera en fonction, il
faudra impérativement fermer une puissance équivalente, donc trois réacteurs
plus anciens. Or, le Conseil constitutionnel qui a validé ce maximum a pris en
parallèle une décision lourde de conséquences.
En effet, Mme Royal (par naïveté ?) avait ajouté à
cette loi sur la transition énergétique une disposition dispensant l’État de
dédommager EDF pour le manque à gagner. Celle ci a, bien entendu, été retoquée
par le Conseil constitutionnel. Il n’y avait aucune chance qu’elle passe, tellement
elle était contraire à la Constitution qui protège le droit de propriété !
L’État français pourrait donc être amené à verser de colossales indemnités à
EDF du fait de la fermeture prématurée de ses centrales ! Or, le plus
vieux réacteur de Fessenheim pouvait encore durer 20 ans ! On parle de 10
milliards d’euros de dédommagements à verser en une année ! Presque
0,5 % de déficit supplémentaire du PIB en 2016 ! M. Hollande va
sans doute dire que ce n’est pas cher puisque c’est l’État qui paye !
Cette dépense est absolument révoltante tant elle est absurde !
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