Jamais je ne me
lasserai de vous le rappeler :
Ce n’est pas l’ignorance
qui nous empêche de devenir vrai, c’est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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"Ce qui
caractérise notre époque au point de vue religieux, c'est incontestablement que
pour la très grande majorité des esprits le christianisme a perdu son sens, que
pour un nombre immense d'âmes dès lors errantes et dispersées, il n'est plus la
parole de vie, le principe suprême de la lumière et de la force. Et cela n'est
pas vrai seulement de la foule inculte qui ignore, c'est vrai aussi et surtout
de ceux qui savent, de ceux qui peuplent les Académies, les Universités, les
Écoles. Et même, si la masse ne comprend plus le christianisme et s'en détourne
systématiquement, c'est avant tout que les différents foyers où s'élaborent la
science et la philosophie rayonnent en elle, par les journaux, les romans, les
discours et la législation, des idées qui la dirigent en sens contraire.
Voilà
le fait. Sachons, nous chrétiens, le reconnaître humblement et sincèrement. Un
monde intellectuel s'est constitué en dehors du christianisme et contre lui. Et
c'est ce monde-là qui règne sur les esprits, c'est ce monde-là qui parle haut,
qui écrit, qui enseigne, qui est écouté."
Marcel LEGAUT.
In
Fernand
Portal : Refaire l'Église de toujours, pp84-85.
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2. Commentaires.
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Quand on voit l’indifférence
avec laquelle les hommes politiques de tous bords ont accueilli l’initiative
des « Christian’s » bells en l’honneur des chrétiens d’Orient
persécutés, on se dit que Marcel LEGAUT a bien raison.
Quand on entend l’assourdissant
silence médiatique qui a entouré cette manifestation de fraternité et de
compassion, on se dit que Marcel LEGAUT a prophétisé.
Quand l’opinion publique
pleure la mort lamentable d’un lion emblématique, tué par un imbécile, mais n’a
pas un mot de compassion pour les martyrs chrétiens d’Egypte, du Pakistan, de
Syrie ou d’Irak, on se dit que décidément le paysan universitaire qu’était LEGAUT
voyait plus clairement la réalité que tous ces intellectuels du genre Caroline
FOUREST et à certains égards (avec quelques bémols) Michel ONFRAY sans
parler pas des pseudo-agrégés du genre Vincent PEILLON, de ces théâtreux qui
élèvent le Golgoth picnics à la hauteur
d’une pièce de RACINE ou de SHAKESPEARE, de ces hommes de loi qui louent les
initiatives sociétales des HOLLANDE, TAUBIRA ou BELKACEM réunis, de ces
artistes qui appellent oeuvre d’art
la photo d’un crucifix plongé dans de l’urine humaine.
On ne demande pas à ces gens
de croire. On leur demande de respecter leurs concitoyens et de réfléchir à
autre chose que la politique et la prise du pouvoir, que leur renommée, que le
statut de leur ego.
La mission de l’homme
politique est de conduire les hommes à la fin qui leur est due. Sur ce point, j’y
reviendrai demain, Notre cher Arthur SCHOPENHAUER a là-dessus des paroles contre lesquelles je ne vois pas ce que l'on peut dire.
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3. Informations diverses.
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20 août : 1 500 personnes attendues au pèlerinage
diocésain à l’île Madame (Site du Salon beige).
" Organisé
par le diocèse de La Rochelle, ce pèlerinage présidé par Mgr Bernard Housset aura pour thème :
« Tenir, prier, espérer ». L’invité d’honneur sera Mgr Nasser Gemayel, évêque des catholiques
maronites de France et premier éparque Notre-Dame du Liban de Paris des
Maronites.
Cette année, ce pèlerinage sera consacré aux Églises en difficulté ou
persécutées. Comme chaque année, il sera également dédié aux prêtres martyrs
des pontons de Rochefort.
Durant la Terreur (1794),
829 prêtres de toute la France ont été emprisonnés dans des bateaux négriers au
large de l’île d’Aix puis à l’île Madame. En mauvais état, ces voiliers à
destination du bagne n’ont jamais pu partir en mer. Ils ont servi de prison à
ces prêtres qui y ont été torturés et humiliés. 547 d’entre eux n’ont pas
survécu à leurs conditions de détention. 254 ont été enterrés sur l’île Madame,
226 sur l’île d’Aix, et 67 à Rochefort.
Le régime reprochait à
ces prêtres dits « réfractaires » – en raison de leur fidélité totale
à l’Église catholique unie au pape – leur refus de se soumettre à la
Constitution civile du clergé qui faisait d’eux des sortes de fonctionnaires
publics ecclésiastiques nommés par les citoyens."
Vous
voyez que ça ne date pas d’hier, le mépris pour les chrétiens. On leur préfère un lion. Il est vrai que jadis, les derniers servaient à dévorer les premiers !
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