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Castaner ne sanctionnera pas les manifestations contre le racisme :
«L'émotion dépasse les règles juridiques».
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Voilà donc l’ahurissante déclaration
d’un ministre chargé de faire respecter l’ordre et la loi, un ministre qui a
demandé que l’on sanctionnât d’une amende de 135 euros les promeneurs qui
avaient négligé de prendre sur eux leur attestation de déplacement dérogatoire.
(C’est ainsi qu’une personne de ma connaissance, qui est aussi un ami, s’est vu
contraint de payer cette somme, alors qu’il peine à boucler ses fins de mois,
et qu’il avait laissé chez lui cette fameuse attestation.) C’est ce même ministre
qui a interdit qu’il y ait plus de 20 personnes présentes aux obsèques d’un proche et qui a fait donner la police pour interrompre une messe qui se tenait pourtant
dans le respect le plus total de la réglementation castanérienne, qui veut
surveiller les prétendus actes racistes commis par la police, qui interdit l’usage
de moyens efficace de défense et d’attaque par les policiers.
Vingt mille personnes, la plupart d’origine
africaine, crachant leur haine des blancs et de la France, qui manifestent au
mépris de l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes, et dont
le ministre comprend que l’émotion est le motif essentiel de ce jet de
vomissures, et de violences contre la police et les blancs, ça vous interpelle quelque part au niveau du vécu, diraient les psychanalystes ! Et nous acceptons
ça ?
Il s’agissait, disaient-elles, ces
blanches colombes de protester contre ce qu’elles considèrent comme un
assassinat et dont les experts légistes disent qu’il s’agit d’une mort liée à
une fragilité idiosyncratique. Rappelons en premier lieu un fait avéré :
des quatre policiers qui ont arrêté Adama TRAORE, trois étaient antillais.
Arrêtons-nous quelques instants sur
le parcours de monsieur Adama TRAORE et de sa famille et méditons sur le parcours
de ces agneaux sans taches.
- Adama Traoré: 17 procédures pour vol,
stupéfiants et viol de son codétenu. (seulement son casier de majeur).
- Yacouba Traoré :
18 mois fermes pour avoir tabassé celui qui a accusé de viol son frère et 3 ans
fermes pour avoir tabassé un chauffeur de bus et mis le feu au véhicule.
- Samba
Traoré condamné
à 4 ans dont 18 mois avec sursis pour violence avec arme.
- Bagui Traoré :
condamné à 18 mois fermes pour violences et extorsions sur femmes vulnérables.
- Serene Traoré : condamné à 4 mois
fermes pour outrages envers le maire de Beaumont sur Oise.
- Youssouf Traoré condamné à 6 mois dont 3
avec sursis pour outrages et menaces de morts envers des policiers.
- Assa Traoré :
4 plaintes pour diffamation et actuellement appel à des manifestations
interdites en plein covid. A cela il faut ajouter des instructions judiciaires
en cours de plusieurs frères dont Bagui pour détournements de fond et
escroqueries par le biais d'associations subventionnées par nos impôts.
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Une excellente réflexion de Michel ONFFRAY.
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Sur Front populaire précisément, Michel
Onfray réagit aux dernières déclarations de Christophe Castaner suite aux
manifestations contre les "violences policières". Un régal !
"Notre époque nihiliste se
caractérise, en autres choses, par une défaite de la réflexion et un triomphe
de la moraline. La moraline est cette substance toxique des gens sans morale
qui n’abordent plus le monde qu’en pantins manichéens tout juste capables de
dire: je like ou je nique… On ne se pose plus la question du pourquoi et du
comment des choses, autrement dit de leur généalogie, mais on martèle qu’on
adore ou qu’on vomit, disons-le dans le sabir du jour: qu’on kiffe ou qu’on
invite à manger ses morts. C’est le degré zéro de l’humanité, le temps du
cerveau reptilien qui décide de l’action binaire: on bave d’amour ou on bave de
haine. Dans les deux cas, dépourvu de cerveau, on n’est plus qu’une bouche qui
bave. Un ver annelé qui mange et qui défèque. Darwin n’avait pas prévu que
l’évolution conduirait cette transformation de l’homme en ténia.
Dans les rues de Caen, un long cortège
défile, nonobstant l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes.
Mais ces manifestants ont le soutien du ministre de l’Intérieur pour
transgresser la loi et celui du chef de l’État qui, jadis, était censé garantir
l’état de droit car, bien sûr, le chef de l’État est silencieux mais il lui a
donné sa bénédiction, comment pourrait-il en être autrement. Le slogan de ces
manifestants? «Tout le monde déteste la police»! Quelle drôle d’idée d’affirmer
une pareille chose quand moi, par exemple, je ne souscris pas à cette
vocifération et que tout le monde moins un, ça n’est plus tout le monde.
D’autant que je sais ne pas être
seul: nous sommes nombreux à penser que, non, nous ne détestons pas la police.
Nombreux et d’ailleurs majoritaires.
Le ministre de l’Intérieur et
le chef de l’État conduisent donc une politique en faveur des seules minorités
dans le plus total mépris de la majorité, qui n’en peut plus... Voilà qui
montre que nous ne sommes plus en démocratie mais dans une oligarchie qui
gouverne en fonction des intérêts d’une poignée de gens. Nous sommes en régime
communautariste et racialiste qui a choisi pour ennemi le mâle blanc
hétérosexuel.
Pour preuve que nous sommes
dans un régime communautariste et racialiste anti-blanc, autrement dit un
apartheid inversé: cette saillie de Castaner qui explique pourquoi la justice,
aux ordres, du moins complice, ne poursuivra pas les gens qui ont manifesté
malgré l’interdiction de le faire et malgré les lois relatives au coronavirus:
«L’émotion dépasse les règles juridiques.»
Changement d’ère: Il suffira
dès lors, quand son enfant aura été violé, d’en appeler à l’émotion pour buter
soi-même le violeur en estimant que sa souffrance justifie qu’on s’affranchisse
des lois; il suffira, quand on se fera cambrioler pour la dixième fois sans que
rien ne soit fait, de tirer sur les cambrioleurs pour les abattre afin que,
sains et saufs, ils n’aillent pas porter plainte contre le cambriolé; il
suffira, quand un chauffard nous coupera la priorité de le rattraper, de
l’agresser puis de l’achever à coup de manivelle; il suffira, quand le chef de
l’État aura trahi son peuple plus que de raison, d’entrer à l’Élysée pour lui
trancher la tête et la mettre au bout d’une pique – il suffira désormais
d’invoquer l’émotion…
Jamais on n’est tombé aussi bas
qu’avec ce ministre de l’Intérieur qui invite à jeter la loi par-dessus bord si
l’émotion le justifie ! C’est proprement inviter à la loi de la jungle, aux
règlements de compte, à la vengeance, à la vendetta, à la loi du talion. Ces
prétendus progressistes ne s’activent que pour la régression!
C’est en même temps une
invitation à abolir la police qui est le bras armé de l’un des droits de
l’homme: la sûreté - c’est, avec la liberté, la propriété et la résistance à
l’oppression, on devrait s’en servir de celui-là, l’un des quatre droits
naturels et imprescriptibles – voyez l’article 2. Ce que veut Castaner, c’est
abolir ce droit de l’homme au nom d’une logique qui est tout simplement celle
de la mafia dont Castaner semble bien connaitre les règles.
On imagine que ça n’est pas
l’émotion de tout le monde que Castaner porte en sautoir… Car l’émotion, les
gilets jaunes n’en ont pas manqué. Or, quand ils manifestaient la leur, le
pouvoir macronien envoyait la troupe pour leur arracher les mains, leur fendre
le crâne ou leur faire saturer les yeux des orbites.
L’émotion de ceux qui appellent
à la haine de la police, le chef de la police la bénit, il se dit même prêt à
mettre un genou à terre: mais comment pourrait-il s’agenouiller alors qu’il a
brûlé les étapes et qu’il se trouve déjà à plat ventre?
On a déjà vu que la vieille
dame qui allait faire ses courses avec une attestation de sortie rédigée au
crayon à papier se faisait taxer d’une amende qui comptait pour un quart de sa
retraite: elle aurait pu frauder et modifier ses erreurs de sortie, il
suffisait d’une gomme dans la poche. Ou bien qu’un fils qui se déplaçait pour
fermer les yeux de son père mourant s’est fait lui aussi verbaliser. Ou bien
encore que les morts se trouvent privés de cérémonies mortuaires avec leurs
familles. Ou bien enfin que les anciens ont été parqués dans leurs usines à
crever avec interdiction de voir leurs enfants.
Pendant ce temps : invitation
de la hiérarchie policière à fermer les yeux sur le viol du confinement après
la rupture du jeûne du ramadan à Hérouville-Saint-Clair (24 avril), match de
football dans les quartiers chauds de Strasbourg (25 mai), même chose à Grigny
(27 mars), prière de deux mille musulmans dans un stade (24 mai), manifestation
dite antiraciste (en fait : racialiste) à Paris (31 mai). 20.000 personnes au
coude-à-coude dans les rues de la capitale, voilà qui ne constitue pas un
risque épidémique de foyer – de cluster comme disent les muscadins de l’Élysée
tout à la dévotion l’Empire américain."
Je plussoie à cette déclaration ; il faut m’ajouter à
ceux qui ne déteste pas la police. C’est donc tout le monde moins 2, Michel
ONFRAY et votre serviteur.
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Ils ont manifesté cette nuit.
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Il est évident que l'on peut pas inciter la police et les gendarmes à désobéir. Mais il me semble que le meilleur moyen d'obtenir ce résultat indésirable est de laisser agir le ministre de l'intérieur, qui devrait en vérité s'appeler plutôt le ministre de l'extérieur, puisqu'il semble privilégier celui-ci au détriment de celui-là.
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