Aux début du mois d'août de cet été, on pouvait voir briller sur les panneaux d'affichages des autoroutes un slogan prometteur : "Tous vaccinés, tous protégés". La chose était encourageante, en effet, et nombre de nos concitoyens ont cru que c'était vrai, et qu'il suffisait de se faire "vacciner" pour se protéger et protéger autrui.
Las, il fallut assez vite déchanter, quand il fut mis en évidence que "l'immunité" induite par les vaccins à ARN, et pour faire simple, le vaccin de Pfizer durait au plus 6 mois. Par les insondables et ténébreuses arcanes du lobbying et des médias, le "vaccin" de Pfizer s'est trouvé transformé en "vaccin miracle", le plus distribué, au point d'effacer de la prescription des concurrents moins chanceux et sans doute moins bien introduits dans les milieux de pouvoir politiques et médiatiques internationaux (y compris la presse scientifique). D'où le succès du concept de troisième dose, alors que le vaccin de Jenssen, par exemple, est administré en une dose unique (quel "rappel "dans ce cas ?)
De deux choses l'une : ou bien on ne connaissait pas cette curieuse propriété d'une efficacité très réduite dans le temps, et Pfizer (qui pretend avoir fait des essais sur 6 mois...) n'a pas contrôlé ce paramètre, ce qui paraît invraisemblable. Ou bien Pfizer le savait, et a anticipé, par un silence intéressé et trompeur, mais qui ne pouvait durer, que la chose finirait par se savoir et qu'il faudrait alors parler de troisième dose. Des journalistes parlent, avec des pudeurs de rosières, de "rappel", ce qui est vraiment méconnaître ce qu'est un rappel. Un rappel suppose qu'il existe une immunité mémoire résiduelle, susceptible d'être stimulée par une nouvelle administration de l'antigène d'intérêt, de sorte que les personnes déjà vaccinées puissent développer une forte réaction de protection en cas d'infection naturelle : c'est le propre des vaccins efficaces. Encore faut-il avoir un bon antigène. Hors je n'arrive pas à savoir si les vaccins à ARN (et les vaccins à Adénovirus vecteurs) expriment la protéine de pointe (dite spike) de la souche prévalente (ici la souche delta) ou bien la protéine de pointe de la souche historique chinoise. La chose est vraie aussi pour les autres "vaccins". On navigue en plein brouillard et lorsque l'on nous dit que sont hospitalisés pour Covid-19 à 80 % des sujets non vaccinés, on ment. Certes, il est inutile de nier que des sujets non vaccinés sont malades et hospitalisés, mais plus de 50 % des patients hospitalisés pour Covid 19 l'ont été. C'est bien la preuve du peu d'efficacité de la potion magique. Je connais plusieurs personnes dûment inoculées, qui ont été contaminées, et ont présenté des symptômes et signes cliniques de la Covid-19 (dont la très gênante perte de l'odorat et du goût) qui, dans certains cas risquent d'être atteints d'un Covid long.
Nous voilà donc devant une nouvelle injonction, celle de la troisième dose pour les personnes de plus de 65 ans, qui sans cette piqûre, vont perdre les bénéfices (!!!) liés à la possession du pass sanitaire. Mais les mêmes causes produisant les mêmes effets, l'immunité conférées par la troisième dose sera tout aussi évanescente. En somme, pour les bénéficiaires de (!!!) de la piqûre surnuméraire, c'est bien la dose qui fait le poison.
Il convient de refuser cette mesure. Les tests antigéniques, les PCR et les autotests, de moins de 96 heures peuvent servir de sésame pour franchir les idiotes barrières dressées par les "autorités sanitaires". Utilisons-les. Refusons la contrainte par la menace et la peur. Certes, ces examens sont payants. Je propose de créer une caisse de solidarité alimentée par les vaccinés trois fois, de façon à permettre aux réfractaires peu fortunés de se faire rembourser ces examens honteusement rendus payants sans que la vaccination ne soit rendue obligatoire tout en l'étant. Je n'ai pas le temps ni l'énergie suffisante pour lancer cette affaire. Mais l'idée est à creuser et pourrait être reprise par un homme politique.
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