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Plus d’effets indésirables graves suite aux "vaccins" que d’hospitalisations Covid évitées pour les 50-74 ans ? Et le soin ?
TRIBUNE - L’organisme EPI-PHARE a publié le 11 octobre 2021 deux rapports pour évaluer l’efficacité de la « vaccination » à prévenir les formes graves de Covid-19. Un des deux rapports concerne les personnes âgées de 50 à 74 ans. Pour cette tranche d’âge, on peut estimer à partir des données fournies, qu’une personne « non vaccinée » a une probabilité de ne pas être hospitalisée pour Covid-19 de 99,952 %, contre 99,995 % pour les personnes vaccinées. Ceci aboutit à un nombre d’hospitalisations pour Covid-19 évitées inférieur au nombre d’effets indésirables graves déclarés suite aux « vaccins » Covid-19, dans les bases de pharmacovigilance de l’ANSM. Même si l’imputabilité des effets indésirables peut être discutée, la très forte proportion de sous-notification en pharmacovigilance apparaît être une certitude. Alors que certains pays semblent avoir déjà engagé des processus d’indemnisation des victimes, la France ne connaît toujours pas de décès imputé à la « vaccination » Covid-19, malgré plus de 1200 décès notifiés. De plus, le caractère altruiste affirmé de ces vaccins ne semble absolument pas manifeste. Parallèlement, en France et depuis des mois, un collectif de médecins (la Coordination Santé Libre) propose des protocoles de prophylaxie, de traitement prophylactique post-exposition et de traitement ambulatoire précoce du Covid-19. Dans le monde, depuis mars-avril 2020 les algorithmes de polythérapies stratifiées s’affinent de jour en jour. Les témoignages, les résultats et les publications concernant des milliers voire des dizaines de milliers de patients traités sont désormais disponibles. Certains territoires entiers apparaissent les expérimenter avec succès. L’heure de la chimioprophylaxie et du soin ambulatoire précoce est-elle venue ?
Le 11 octobre 2021, EPI-PHARE (organismes fondateurs : ANSM et assurance maladie) publiait deux rapports « pour évaluer l’efficacité de la vaccination à prévenir les formes graves de Covid-19 » [1]. Un rapport concerne les personnes âgées de 50 à 74 ans [2] et l’autre les personnes de plus de 75 ans [3]. « L’étude a été conduite sur 15,4 millions de personnes âgées de 50 à 74 ans (7,7 millions vaccinés comparés à 7,7 millions non vaccinés), incluses entre le 1er février et le 30 avril 2021 et suivies jusqu’au 20 juillet 2021. » [2].
Risque d’hospitalisation pour Covid-19 chez les 50-74 ans.
Dans l’étude portant sur les personnes de 50 à 74 ans [2], la page 23 présente des informations relatives au risque d’hospitalisation pour Covid-19 (Figure 1).
Ainsi, si on considère la catégorie la plus flatteuse pour l’efficacité « vaccinale » (« Suivi du 14ème jour après la 2ème dose ») on remarque que :
- Sur 3 139 633 personnes « non-vaccinées » suivies, 1522 ont été hospitalisées pour Covid-19. Ceci correspond à un risque d’hospitalisation de 0,048 % ou une probabilité de ne pas être hospitalisé de 99,952 %.
- Sur 3 139 633 personnes « vaccinées » suivies, 158 ont été hospitalisées pour Covid-19. Ceci correspond à un risque d’hospitalisation de 0,005 % ou une probabilité de ne pas être hospitalisé de 99,995 %.
Si on considère ce différentiel en risque absolu ou plutôt en probabilité de ne pas être hospitalisé, on en viendrait à conclure que la « vaccination » contre le Covid-19 chez les 50-74 ans fait passer la probabilité de ne pas être hospitalisé de 99,952 % à 99,995 %. Soit un différentiel absolu de 0,043 point (percentile). Pandémie d’une maladie grave dites-vous ? En termes de consentement libre et éclairé, combien de personnes se sont vues donner ce type d’information avant de se faire « vacciner » ?
Effets indésirables graves déclarés en pharmacovigilance.
Parallèlement sur le site de l’ANSM, on trouve des données de pharmacovigilance relatives au suivi des effets indésirables des « vaccins » Covid-19 [4]. Parmi les effets indésirables, certains sont qualifiés de « graves ».
On peut rappeler qu’un effet indésirable grave correspond à un « effet indésirable létal, ou susceptible de mettre la vie en danger, ou entraînant une invalidité ou une incapacité importante ou durable, ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation, ou se manifestant par une anomalie ou une malformation congénitale. Peut également être considéré comme grave tout effet indésirable jugé comme tel par un professionnel de santé. » [5].
L’étude d’EPI-PHARE correspond à un suivi des personnes jusqu’au 20 juillet 2021. On peut consulter, sur le site de l’ANSM, le « point de situation sur la surveillance des vaccins contre la COVID-19 - Période du 16/07/2021 au 22/07/2021 » [6]. Ce rapport présente des informations du début de la « vaccination » jusqu’au 22 juillet 2021.
Dans ce rapport, à la date du 22 juillet 2021, 67 020 effets indésirables avaient été déclarés pour l’ensemble des « vaccins », dont 25 % d’effets indésirables graves. Par type de « vaccin » on peut dresser le tableau suivant (Figure 2) :
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