Il est tout de même très curieux de voir qu'une assemblée nationale dont les membres vont être renouvelés au moment des élections présidentielles se paie le luxe de voter une loi qui devrait s'appliquer alors que ses membres actuels ne sont pas sûrs, mais pas du tout sûrs, d'être réélus: celle d'avoir recours au pass sanitaire jusqu'à la fin de juillet 2022. C'est un pari sur l'avenir. Mais ce qu'un gouvernement et une assemblée ont fait, un autre gouvernement et une autre assemblée peuvent le défaire.
Le pass sanitaire n'est qu'un moyen de contrôle social à la disposition du pouvoir, un moyen qui impose à la liberté de chacun des contraintes inadmissibles, et parfaitement anticonstitutionnels : celle d'aller et venir, d'aller au restaurant quand on le désire, ou au cinéma ou au théâtre. Ou encore à l'hôpital. Il est parfaitement inutile. Environ 20 % des pass sont de faux pass, soit qu'on l'ait acheté au prix fort à des officines privées, peu scrupuleuses sur les moyens, soit que des médecins, complaisants aient injecté du sérum physiologique et jeté le contenu du flacon de vaccin dans l'évier, tout en notant sur le certificat le numéro du lot censé avoir été utilisé, soit qu'on utilise le pass d'un ami, d'un frère ou d'une sœur, soit enfin que des personnels de santé aient vendu le pass au prix fort là encore, et dans des conditions qui empêchent le moindre contrôle.
Il est intéressant de noter que ce pass n'est pas exigé pour les transports dans les TER ou le métro, tous moyens où la foule se presse, dans une promiscuité quotidienne et de bon aloi, protégée (!!!) par le port d'un masque souvent mal mis, utilisé de nombreuses fois, manipulé de toutes sortes de façons et dans des conditions qui n'assurent nullement la protection. Se pose donc la question : à quoi sert une disposition inutile ? N'est-il pas temps de faire obstacle par la désobéissance civile à ces mesures liberticides ?
J'apprends aussi le (CNOM) Conseil National de l'Ordre des Médecins (dont la Cour des comptes vient d'épingler la calamiteuse gestion...) a porté plainte contre le Pr Didier RAOULT à qui elle reproche plusieurs infractions au Code de déontologie, une attitude anti-confraternelle, et une promotion indue de l'hydroxychloroquine dont, dit-elle, l'efficacité n'est pas prouvée. (Des dizaines d'articles scientifiques prouvent le contraire). Mais le CNOM n'a pas porté plainte contre l'usage du "vaccin" Pfizer alors qu'il est prouvé qu'une partie des essais sont le fruit de fraude ? Tout cela est le signe de ce que l'on appelle la corruption épistémique, c'est à dire le fruit d'un biais cognitif qui empêche de voir le réel. L'audience est délocalisée à Bordeaux. Mais le Pr RAOULT (qui a porté plainte contre vice-président du Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins, des Bouches-du-Rhône ,auteur de tweets orduriers contre notre Didier) nous réserve une surprise pour la mi-novembre. Elle devrai, a-t-il dit, causer un grand déplaisir au CNRS et à l'INSERM, deux institutions que j'ai bien connues, et qui sont aujourd'hui vermoulues : passe-moi la rhubarbe, je te donnerai le séné dit un proverbe. Concluez-vous-même.
J'ajoute encore que le Figaro en rajoute une couche en relatant dans sa quotidienne l'instruction de cette plainte, en avançant que l'efficacité de l'hydroxychloroquine n'est pas prouvée. Je me demande donc, qui, dans le comité de rédaction (et pourquoi) se donne le droit d'avancer de manière abrupte ces conclusions démenties par les faits dans le monde entier.
1 commentaire:
Merci. Je suis moi-même censuré par Facebook pour 30 jours. Soutien au Professeur Raoult signé !
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