Madame Cynthia FLEURY a publié un livre dont j'ai récemment évoqué le titre et l'existence : je veux parler des Pathologies de la Démocratie. Je ferai dans quelque temps un billet sur l'ensemble du livre. Mais pour aujourd'hui, dans le contexte politique qui est le nôtre, il me paraît intéressant de vous parler de l'une des pathologies de notre démocratie française contemporaine : les perversions médiocres.
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Je note tout d'abord la prudence de l'auteur. Le chapitre porte un titre abstrait. Mais il n'y a pas de perversions sans pervers, et l'on aurait attendu qu'elle utilisât le terme de pervers médiocre. Elle ne le fait pas, et utilise par prudence, sauf une fois, le terme de "pervers quelconque" quand elle parle de celui qui est atteint de cette maladie civique. Cette précaution étant prise, elle parle de ce pervers en des termes d'une vigueur et d'une pénétration incroyables.
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"[...] si le "pervers quelconque" transgresse les règlements, cela ne doit pas le mettre en danger mais seulement lui profiter" [Et de citer un texte d'Eugène ENRIQUEZ, publié dans un article intitulé L'idéal-type de l'individu hypermoderne : l'individu pervers ? lui même inclus dans un plus vaste ouvrage collectif, L'individu hypermoderne édité et dirigé par Nicole AUBERT.] "La loi structurante de la société, il peut s'en accommoder ou en faire fi, sans trop se poser de questions. Pour lui, rien n'est sacré sauf sa jouissance immédiate. Il n'est donc pas contre la loi, mais contre les lois particulières qui le brident." Cynthia FLEURY à ce point reprend sa plume. "En ce sens, le pervers médiocre plébiscite la loi tout autant qu'il la vilipende et manifeste la plus grande des complaisances face à cette schizophrénie. Il veut pouvoir tout faire, sans que ce tout lui coûte quoi que ce soit : [citation d'Eugène ENRIQUEZ] 'Il veut devenir riche sans travailler, éliminer les autres en risquant le minimum, avoir des filles faciles ou les torturer et les tuer pour exprimer sa puissance ou son dégoût, se complaire aux drogues dures, car elles lui permettent de ne pas ressentir son impuissance, fuir dans un monde irréel ou encore calmer sa propre angoisse existentielle' [fin de la citation d'ENRIQUEZ]. Le hiatus, poursuit Cynthia FLEURY, entre le désir et le prix à payer de ce désir est si grand que le risque de dérapage est inévitable. Si tout est évalué à l'aune du désir personnel et non à celui des valeurs communes, alors il n'y a plus de garde-fou, tout peu s'emballer et la perversion quelconque conduire à la banalisation du meurtre. [...] Mais si le grand pervers était capable de sublimer - et sublimer, on le sait, est une compétence politique -, le pervers médiocre en est incapable l'anti-sublimation, tel est aussi l'autre nom du matérialisme honnête que nous serons conduits à dénoncer plus loin."
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Un peu plus haut, Cynthia FLEURY avait indiqué ceci qui politiquement est de la plus haute importance : "Le pervers quelconque n'est jamais prêt à payer quoi que ce soit : tout doit être gratuit. Le culte de la gratuité, telle est d'ailleurs l'une des pathologies de la démocratie moderne, sur laquelle nous reviendrons".
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Ceci explique qu'un chauffard sous l'emprise de l'alcool puisse faucher et tuer un adolescent de 13 ans qui attend paisiblement son bus, que des supporters en furie tabassent un autre supporter qui ne soutient pas leur club, et lui ôtent la vie, ceci explique que monsieur ZEMMOUR, appuyé dans ses dires par monsieur BILGER (ce qui ne laisse pas de m'étonner), soit traîné dans la boue quand il dit que les trafiquants de drogues sont pour la plupart des arabes et des noirs, mais que l'ignoble monsieur GUILLON soit défendu par Nicolas DEMORAND, un journaliste d'une de nos chaînes publiques, quand il moque les yeux et le menton de monsieur BESSON. Cela explique aussi la revendication idiote de la gratuité des transports par les élus socialistes de la région Île-de-France. Tout ceci est bien l'expression d'un comportement pervers qui tue la démocratie, laquelle exige des citoyens un minimum de tempérance.
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Je reviendrai donc sur ce livre qui, à mon avis présente des lacunes, mais expose avec une clarté impitoyable les maladies de notre démocratie contemporaine, dont l'idéologie dominante, mercantile, libertine, politiquement correcte, est largement responsable.
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A plus tard.
1 commentaire:
Si ya autant de personnes avec des mécanismes de défenses pervers constants et du coup des pervers de caractère médiocre banale ???
Ils peuvent être au plus au sommet ou au bord d'un trottoir en train faire la manche .un pervers de caractère est un être humain inhumain avec ces congénères .
Ils détruisent profitent volent manipulent tout ce qui peuvent sans l'ombre d'un remord d'un scrupule pr autrui .
en face d'eux vous êtes toujours perdant sauf si vous êtes pervers de caractère .
personnellement je propose de les balancer d'une falaise comme faisait les inuits .
Après tout à quoi servent des humains inhumains incurables incapable de se remettre en questions incapable d'evoluer incapable de progresser qui vit dans un monde son monde où la seule personne qui compte c'est lui et considère les autres comme des jouets.
Un âge affectif de 5 ans toute sa vie qui joue à prendre les autres pour des idiots quitte à les détruire détruire la vie des autres par plaisir par jeux pour qu'ils se sentent vivants totalement vides interizurements qui se sent vivant puissant quand il détruit la vie des autres .
Ils sont débiles ils servent à rien si ce n'est de ralentir considérablement tous les projets les élans constructifs pour une vie meilleure pour tous .
Eux la vie ils s'en fichent ils la ressentent pas en eux .
Autant les achever toute façon ils sont presque morts ils sentiront même pas la différence .
Si ils sont des boulets pour la majorité c'est qu'eux ils n'ont pas le choix pour survivre que de voler et détruire la vie des autres.
Ils sont fous mais ils le savent ils pensent que c'est nous les fous de ne pas penser qu'à nous.
L'humanité c'est l'univers .
Pour un pervers il est seul au monde quand il sort parler à un autre c'est pour se nourrir comme d'autres vont au macdo !
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