A ces lecteurs qui me font l'honneur de lire ma prose, et dont le nombre a doublé en quelques jours, j'ai une petite supplique à adresser : critiquez, ou approuvez, mais de grâce, commentez. Sinon, j'ai l'impression de parler dans le vide... et de tenir des propos dépourvus d'intérêt, ce qui, vous l'avouerais-je ? me chagrine infiniment. De plus, les commentaires sont souvent très enrichissants pour tout le monde.
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Je respecte la trêve pascale, et je trouve plus nourrissant la contemplation de ces femmes qui, au petit matin de Pâques, faisant fi de la peur, se sont hâtées sur le chemin du tombeau. Sur le petit matin, elles avaient guetté le ciel, attendu avec impatience que la dernière étoile s'y éteigne, avant d'aller remplir vis-à-vis du Maître les derniers devoirs. Et c'est le tombeau vide qu'elles ont trouvé, et la pierre roulée de devant la ténèbre mortelle où aurait dû gésir le corps de JÉSUS. Oui, de vraies femmes, des courageuses, des aimantes, des modèles de foi qui n'ont pas craint de rencontrer les gardes chargés de surveiller le tombeau ! Ils avaient été subjugués par la Lumière, les gardes, et les puissants du jour avaient donné à ces sbires stipendiés encore plus l'argent pour qu'ils se taisent ou qu'ils mentent. Mais on ne bâillonne pas la vérité. En se couchant pour quelques courtes heures, pour se donner du courage en prévision du matin, Madeleine, Marie de Cléophas et d'autres avec elles, ont dû répéter en leur coeur ce verset du psaume de David (Psaume 4, 3, 4, 9), attendant que le jour enfin se lève :
[...].
Fils des hommes, jusqu'où irez-vous dans l'insulte à ma gloire
l'amour du néant et la course au mensonge ?
Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle,
le seigneur entend quand je crie vers lui.
[...].
Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors,
Car tu me donnes d'habiter, Seigneur, seul dans la confiance.
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Christos anesti !
Christ est ressuscité !
Christus resurrexit !
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2 commentaires:
"Ô mon Dieu, donnez-nous enfin le chef de guerre, vaillant comme un archange et qui sache prier, pareil aux chevaliers qui sur le mont naguère terrassaient les Anglais. Qu'il soit chef de bataille et chef de prière."
Charles Péguy
Cher monsieur Poindron, vous ne parlez assurément pas dans le vide, je crois que si vous n’avez pas assez de réactions selon vous à vos billets, c’est très probablement que vos argumentations scientifiques et historiques sont redoutables. Les autres, et ils sont nombreux, sont de votre avis et ne jugent pas nécessaire de rajouter une précision.
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