Je poursuis l'analyse de la publication de Mark REGNERUS, en vous traduisant d'abord le résumé de la grande section consacrée aux résultats :
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"Pour résumer, dans 25 des issues (outcomes) sur les 40, il existe des différences simples et statistiquement significatives entre [les enfants] élevés dans des familles dites biologiquement intactes et [les enfants] des "familles" [constituées de] dites lesbiennes dont la mère a des relations homosexuelles. Après contrôles, il existe 24 différences simples de ce type entre les enfants de familles biologiquement intactes et les enfants élevés dans des familles de structure ayant varié dans le temps (stepfamilies) et 24 différences statistiquement significatives. Chez les parents hétérosexuels uniques, il existe 25 différences simples avant contrôles et 21 après contrôles. Il existe 11 différences simples et 19 statistiquement significatives entre les "familles" homosexuelles masculines et les familles biologiquement intactes." (Se référer au billet d'hier pour la classification des groupes de "familles")
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Voici une partie de la discussion :
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"[...]. Quand on compare des enfants qui ont été élevés dans des familles (encore) biologiquement intactes, constituées d'un père et d'une mère, à ceux de sujets déclarant avoir une relation homosexuelle, il apparaît des différences marquantes pour de nombreuses issues, dont nombre qui sont manifestement sub-optimales (telle que le niveau d'éducation [comprendre ici études], la dépression, le statut de l'emploi ou l'usage de la marijuana). Sur 25 des 40 issues évaluées ici (soit 63 %), il existe des différences bivariées statistiquement significatives (P < 0,05) entre enfants de familles biologiquement intactes et ceux dont la mère déclare vivre une relation homosexuelle. Sur 11 des 40 issues évaluées (soit 28 %), il existe des différences bivariées statistiquement significatives (P < 0,05) entre les enfants de familles biologiquement intactes et les enfants de pères entretenant une relation homosexuelle. Mais il existe beaucoup plus de différences, quelle que soit la méthode d'analyse, dans les comparaisons de jeunes adultes élevés dans une famille biologiquement intactes et dans une "famille" de femmes lesbiennes et dans celles de jeunes adultes élevées dans ces familles intactes et dans une "famille" d'hommes homosexuels."
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Enfin, quelques extraits de la conclusion. On en admirera la probité.
"Les enfants exigent-ils d'avoir un père et une mère mariés pour se retrouver bien à lo'âge adulte ? Non, si nous observons les nombreux apports anecdotiques dont tous les Américains sont familiers. En outre, il existe de nombreux cas dans la NFSS [nom de l'étude réalisée par REGNERUS] où les répondeurs à l'enquête ont prouvé leur résilience et se prévalent d'un état adulte, en dépit de nombreuses transitions familiales, telles que la mort, le divorce, l'existence de partenaires amoureux additionnels ou nouveaux, ou le remariage. Mais la NFSS révèle également clairement que les enfants semblent plus aptes à parvenir avec succès à l'état d'adulte - sur de nombreux points et en de multiples domaines - quand ils passent la totalité de leur enfance avec leur père et leur mère mariés, et tout spécialement quand les parents se sont révélés encore mariés au moment de l'enquête..."
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Voilà qui mériterait un peu moins de précipitation de la part de madame TAUBIRA et de monsieur HOLLANDE... Je vous rappelle qu'il s'agit de l'étude qui inclut le plus grand nombre de sujets, lesquels ont été choisis au hasard, ce qui n'est pas le cas des études qui rapportent, sur des enfants et non des adultes, des résultats différents. Je pense qu'AERELON appréciera cette approche scientifique.
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Bonne journée.
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