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En ces temps troublés, je ne cesserai de crier :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté.
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1. La citation du jour.
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Hier, je vous citai la conclusion de ce livre remarquable de René GIRARD assisté de Benoît CHANTRE, intitulé Achever Clausewitz.
Je vais aujourd'hui vous livrer un passage du premier chapitre :
"Ces échecs de résolution [GIRARD parle ici de la
résolution non sanglante des conflits] sont fréquents quand deux groupes
« montent aux extrêmes » : nous l’avons vu dans le drame
yougoslave, nous l’avons vu au Rwanda. Nous avons beaucoup à craindre
aujourd’hui de l’affrontement des chiites et des sunnites en Irak et au Liban.
La pendaison de Saddam HUSSEIN ne pouvait que l’accélérer. BUSH est, de ce
point de vue, la caricature même de ce qui manque à l’homme politique,
incapable de penser de façon apocalyptique. Il n’a réussi qu’une chose :
rompre une coexistence maintenue tant bien que mal entre ces frères ennemis de
toujours. Le pire est maintenant probable au Proche-Orient où les chiites et
les sunnites montent aux extrêmes. Cette escalade peut tout aussi bien avoir
lieu entre les pays arabes et le monde occidental."
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2. Commentaires.
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Il est bon tout d'abord de rappeler que ce livre a été publié en 2007, c'est-à-dire avant le développement de la rébellion syrienne contre Bachar EL ASSAD, rapidement transformée en combat du Califat islamique et à l'emprise de quelques fous sur le Nord de la Syrie et une bonne partie de l'Irak.. On peut dire que René GIRARD avait un don d'analyse exceptionnel, et qu'il avait prévu il y a 7 ans ce qui arrive aujourd'hui.
Nous parlions hier de la "montée aux extrêmes", c'est-à-dire de l'incapacité de nos société à régler les conflit autrement que par une violence croissante, puisque la barbarie du mécanisme victimaire a été une fois pour toute dévoilée par JESUS et que cette révélation même de l'innocence des innocents n'a cessé de bouleverser l'ordre du monde.
Nous avons vu hier comment la JORDANIE a répliqué au supplice atroce infligé à son pilote par des gens qui se réclament de Dieu. Il est tout à fait intéressant de rappeler que les Jordaniens sont sunnites et se réclament de la même tradition que les fidèles du Califat islamique. Cette commune appartenance n'a pas empêché les habitants de ce pays de manifester et de crier vengeance, ce que le gouvernement jordanien fera. Il est également intéressant de lire la proclamation de grand imam de l'université musulmane AL-AZHAR. (trouvé sur le site su Salon beige).
"Apprenant que l'Etat islamique a brûlé vif un pilote jordanien dans une cage, le grand imam d'Al-Azhar a appelé à
"tuer, crucifier et amputer les mains et les pieds" des "terroristes" de l'EI.
Al-Azhar passe pour l'une des plus prestigieuses institutions de l'islam sunnite et aussi pour une "modérée" - c'est d'ailleurs lors d'un discours à l'Université d'Al-Azhar que le président égyptien al-Sissi a appelé à "révolutionner" l'islam. Pour le faire passer pour une religion non-violente, il y a encore du chemin."
Ainsi nous voyons les sunnites eux-mêmes, divisés et appelant à la violence. La prophétie de NARBONNE est en train de se réaliser. Voici comment le site des Nouvelles de France la presente, le 22 décembre 2014.
"Dans la foulée de la conquête de l’Espagne, la citadelle de Narbonne avait
été prise en septembre 719 par les Arabes selon la tactique de la
« razzia » toujours en vigueur aujourd’hui entre le Tigre et
l’Euphrate. Usant de ruse et de surprise, les sarrasins ont profité de ce que
les occitans étaient occupés par les vendanges. Mais pour soumettre et
administrer la Septimanie, alors une riche province dont Narbonne était la
capitale, il faut un peu plus de moyens et l’occupation des murs ne suffit pas.
Dans la même période, les sarrasins tentent d’autres expéditions qui échouent à
Toulouse en 721 et à Poitiers en 732. En 737, cette garnison arabe de Narbonne
est assiégée par Charles Martel. Le califat andalou envoie une importante
expédition militaire à son secours. Surpris par l’armée franque embusquée dans
les collines des Corbières au sud de Narbonne, le corps de bataille ennemi et
sa cavalerie sont taillés en pièces, les survivants se noient dans les étangs
du littoral sans pouvoir rejoindre les navires qui les accompagnaient. Il
faudra quelques années pour chasser les derniers. A partir de 750, la garnison
andalouse de Narbonne ne tient plus la ville, enfermée, elle est assiégée par
une population en révolte permanente. Quelques-uns sont égorgés… La ville est
officiellement libérée par Pépin Le Bref en 759. C’en est fini de la
« présence » sarrasine en terre franque. Cette « conquête »
n’a duré que quelques années, et n’a laissé aucune trace, aucun monument, pas
même une mosquée.
S’habiller en ninja et exécuter des
civils avec un couteau piqué dans la cuisine de sa mère sur fonds de litanie
coranique et de montage vidéo, c’est possible en Syrie ou en Irak. Mais, ici,
en terre franque, comme dit le populo « ça va pas le faire »…
Trois siècles plus tard, l’explorateur andalou Zuhri raconte :
Sur la côte, à l’est de Barshalûna (Barcelone), il y a la ville d’Arbûna
(Narbonne). C’est le point extrême conquis par les musulmans sur le pays des
Francs. On y trouvait la statue sur laquelle était inscrit : « Demi
tour, enfants d’Ismaël, ici est votre terme ! Si vous me demandez
pourquoi, je vous dirai ceci : si vous ne faites pas demi-tour, vous vous
battrez les uns les autres jusqu’au jour de la Résurrection ».
Les arabes considèrent qu’Ismaël est l’un de leurs ancêtres. A la mort de
Mahomet en 632, ses successeurs s’entretuent, en 680 les chiites sont massacrés
par les sunnites, et en 765 le courant chiite se divise à son tour …
Alors, la prophétie de Narbonne, réalisée… ou pas ?
Que le candidat au djihad de retour en France se le mette dans un coin de
la tête pour les fêtes de fin d’année. S’habiller en ninja et exécuter des
civils avec un couteau piqué dans la cuisine de sa mère sur fonds de litanie
coranique et de montage vidéo, c’est possible en Syrie ou en Irak. Mais, ici,
en terre franque, comme dit le populo « ça va pas le faire »…"
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3. Informations diverses et instructives.
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Le ver est dans le fruit.
Monsieur CAZENEUVE a donc invité le 2 février à déjeuner au ministère de l'Intérieur six hauts dignitaires de la Franc-maçonnerie. Au menu : comment faire des crêpes avec de la farine d'épeautre ; agréables locations de vacances en Corse et échange des bonnes adresses ; la bicyclette dans tous ses états... Enfin je le suppose, à moins que ce ne soit l'étude des moyens propres à renforcer la lutte contre toutes les religions, la chrétienne en premier lieu, mais aussi la musulmane. Si j'étais dramaturge, m'inspirant d'une pièce célèbre qui a fait rire tout PARIS, j'en écrirais une intitulé : "Le déjeuner des imbéciles". Voici la liste des invités :
- Daniel Keller, Grand Maïtre du GODF,
- Marc Henry, Grand Maître de la GLDF,
- Michel Meley, Président de la FFDH,
- Catherine Jeannin-Naltet, Grande Maîtresse de la GLFF,
- Alain Juillet, Passé Grand Maître de la GLAMF
- Alain Bauer, ancien Grand Maître du GODF.
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Pépère a parlé :
Il paraît qu'il existerait des partis qui..., enfin des partis que... Bref des partis qui ne sont pas d'accord avec sa politique, son gouvernement, ses initiatives et l'accusent de vendre la France à l'étranger. Selon Pépère, ces partis ne sont pas républicains. Tu parles ! Mais s'ils ne sont pas républicains (ce qui à mes yeux, compte tenu de l'état actuel de la soi-disant République, laquelle n'est que l'exercice d'une tyrannie molle, n'est pas dramatique), qu'il prenne les mesures nécessaires pour les faire interdire.
Entre 25 et 30 % des Français qui ont voté (ce qui n'est pas la même chose que 25 à 30 % des électeurs inscrits) ont choisi le FN. Et ils ne seraient pas de bons Français ? Mais qu'est-ce que c'est que ce mépris pour le peuple ? Il doit bien y avoir une raison. Plutôt que des rejeter dans les ténèbres extérieures de la communauté nationale, Pépère serait bien inspiré d'en rencontrer un certain nombre simplement pour comprendre les raisons de leur désespoir exprimées par ce vote de protestation.
Les palinodies de l'UMP quant à l'élection partielle du DOUBS, monsieur JUPPE en tête, sont ridicules. Le candidat UMP a été battu parce qu'il a offensé les Français en disant que c'était "les petits blonds qui l'emmerdaient et pas les gens issus de l'immigration". Charles DEMOUGE a été traité de c... par Nicolas SARKOZY. Charles DEMOUGE a perdu, et c'est très bien ainsi.
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6 commentaires:
J'ai beaucoup d'estime pour René Girard dont la pensée me semble très vivifiante . Je n'ai pas lu le bouquin dont vous nous parlez aujourd'hui, mais tout bien pesé, je ne parviens à partager les termes de la citation que vous en extrayez, relative à George Bush, que je trouve ni convaincante, ni bien originale. Au surplus, l'accusation qui est portée, d'être « incapable de penser de façon apocalyptique », est particulièrement malvenue s'agissant de George W. puisqu'on lui reproche habituellement d'avoir eu un dessein tenant précisément de la révélation, empreinte de connotation religieuse (que n'a-t-on glosé sur la lutte du bien et du mal !).
Je sais bien que je dois moi même faire figure d'attardé, voire d'illuminé. En 2003, j'étais favorable à l'intervention anglo-américaine (mais loin toutefois d'être certain de son bien fondé).
Avec le recul, je pense vraiment que cette politique était la bonne, car il m'apparaît clairement que son abandon depuis 2008, a conduit au désastre auquel on assiste aujourd'hui.
L'apathie du monde civilisé face à la barbarie qui étale ses atrocités chaque jour sous nos yeux est à mes yeux une grande honte. Ce n'est vraiment pas la peine de nous ressasser les méfaits passés du nazisme, en récitant la rengaine contrite du « plus jamais ça », si l'on est incapable de toute action visant à combattre les horreurs qui empestent le présent !
Dans la suite de la première guerre du golfe de 1991 qui en dépit du succès militaire, n'avait pas réussi à mettre fin à la folie de Saddam Hussein, et après le choc des horribles attentats de 2001, George Bush a tenté de s'attaquer à des dictatures obscurantistes et sanguinaires, d'abord en Afghanistan, puis en Irak, avec à l'esprit la théorie des dominos. L'enjeu était de faire tomber ces régimes affreux de proche en proche, en aidant les peuples libérés à construire un modèle de société plus ouvert et respectable.
Il avait franchi avec succès les premières étapes, non sans mal. Des élections libres avaient vu le jour dans ces contrées qui n'y étaient guère habituées, mais plus de 4000 soldats sont morts pour cet idéal, qui n'avait en soi rien de différent de celui poursuivi par les armées venues libérer l'Europe en 1944. Hélas la belle alliance des démocraties que le président américain espérait mettre en œuvre a fait défaut, la France en premier ce qui m'a bouleversé. L'oeuvre resta donc inachevée et les successeurs ont préféré la stratégie hasardeuse des coups d'épée dans l'eau, ou carrément l'inaction.
Passons sur la pantomime grotesque de Villepin à L'ONU. En Libye, on a renversé un dictateur mais sans accompagner le peuple, ce qui n'a servi à rien. En Syrie, on a laissé s'installer le désordre, et renaître les foyers de terrorisme qui ont bien vite essaimé un peu partout, comme les mauvaises herbes proliférant dans un jardin abandonné.
Résultat, les quelques acquis ont été quasi réduits à néant, et tout le travail est à refaire ! Selon moi, il faudra tôt ou tard le refaire, au risque sinon, de voir nos propres sociétés gravement menacées. Elles sont déjà ébranlées économiquement par le boulet socialiste qui les endettées jusqu'au cou sans la moindre efficacité sur la misère sociale ! Bientôt, si l'on n'y prend garde, c'est le modèle démocratique qui risque de s'effondrer. En tant qu'amoureux de la liberté, je suis extrêmement préoccupé par cette évolution, pour le coup apocalyptique au sens effrayant du terme...
Bien à vous
Cher Pierre-Henri, une très forte grippe m'a empêché de répondre hier à votre très intéressant commentaire. En fait, pour comprendre de que dit GIRARD, il faut en effet avoir lu le livre tout entier, et je conçois qu'en extraire hors contexte quelques phrases puisse donner lieu à des mésinterprétations. Ce que GIRARD reproche à BUSH, c'est d'être rentré dans la logique de la violence circulaire, de la montée aux extrêmes de la violence, et par conséquent de ne pas avoir compris que cette réaction conduisait justement à l'apocalypse que nous connaissons aujourd'hui. Mais BUSH ne pouvait pas le savoir. Indépendamment du fait que l'intervention en IRAK était fondée sur le mensonge délibéré de la présence d'armes de destruction massive, on peut rappeler que l'IRAK, et ceci depuis plus de 4000 ans est constitué de deux parties bien distinctes quant à leurs histoires, leur peuplement et leur destinée. Le Sud, qui fut d'abord SUMER et AKKAD avant de devenir la BABYLONIE puis la CHALDEE s'est toujours opposé au Nord qui était l'Assyrie. L'histoire des Empires babylonien d'une part assyrien de l'autre montre qu'il y a eu une bascule ininterrompue entre les deux pays pour la domination de la Mésopotamie. HAMURABI (Akkad), bien plus tard SENACHERIB (Assyrie) puis plus tard encore NABUCHODONOSOR (Babylonie-Chaldée). La Babylonie a toujours été attirée par l'Elam (la Perse voisine), l'Assyrie par l'actuelle Syrie, la Phénicie et l'Anatolie (cf. les marchands assyriens du comptoir anatolien de KANESH). Je ne crois pas que cette dichotomie ait été dissoute par la vertu des Traités consécutifs à la guerre de 14-18. Les Anglais et leur amour du pétrole ont joué un rôle néfaste dans le développement de cet antagonisme. Je ne parle même pas des Kurdes, peuples indo-européens (et non pas sémites) qui sont peut-être les lointains descendants des Mitanniens. Bref, ce qui se passe était prévisible, au nom même de la mort définitive des boucs émissaires qui, jusqu'au Christ, avaient permis d'obtenir l'unanimité violente et réconciliatrice par le meurtre d'un innocent. En somme la remarque de GIRARD n'est pas politique, elle est mystique.
Et bien, cher Philippe, je vous souhaite un prompt rétablissement !
Je reviens sur cette notion de bouc émissaire si bien analysée par René Girard, car s'agissant de l'aventure irakienne, figurez-vous que j'y vois précisément dans le rôle, l'ancien président américain George W. Bush !
On lui a collé tellement de choses sur le dos, il y eut tellement d'insultes à son égard, que c'est à mes yeux, une évidence. Pourtant, si l'on veut bien chasser le parti pris qui a envahi l'opinion publique de manière aussi consensuelle, son action peut apparaître beaucoup plus visionnaire et sensée que ce qu'on entend répéter.
L'argument massue du « mensonge délibéré de la présence d'armes de destruction massive », rabâché comme une scie par les adversaires du président américain, et que je vous vois reprendre avec tristesse à votre tour, est largement mensonger lui-même. Saddam se vantait de posséder ces armes, et ne cachait aucunement sa volonté de les utiliser, ce qu'il fit d'ailleurs en gazant les Kurdes ! De toute manière qu'entend-t-on par armes de destruction massive ? Les machettes qui ont 800.000 morts au Rwanda dans l'indifférence générale, n'en étaient-elles pas ? Saddam Hussein n'en était-il pas une à lui tout seul, lui qui fut responsable de plus d'un million de mort ?
En réalité, on a agité des leurres et des contrevérités de part et d'autre, comme lors de tout conflit. La vraie raison était évidemment ailleurs : il fallait enfin mettre un terme à ce régime odieux, qui narguait le monde et surtout menaçait tout le Proche Orient, et qu'on n'avait pas réussi renverser en 1991, ou pas voulu, justement pour éviter la montée aux extrêmes, de la violence.
Échec total de cette politique qui vit Saddam reprendre ses velléités belliqueuses, et continuer de terroriser son peuple, pendant que « la violence circulaire », montait un peu partout, notamment en Afghanistan avec les Talibans et Al Qaida, pour culminer un beau matin de septembre 2001 à New York...
A l'inverse de ce qu'on prétend, Bush parvint à endiguer cette spirale pour un temps, mais les remparts qu'il avait érigés étaient fragiles. Faute d'entretien, ils sont en train de céder.
Pour terminer, je ne pense pas que 4000 ans d'histoire, de divisions, de luttes tribales, ethniques ou religieuses, doivent conduire au fatalisme et servir à justifier les dictatures. Ces peuples n'ont pas moins de droit que nous à la Liberté et ne méritent pas moins que nous de pouvoir vivre paisiblement, avec l'espoir d'acquérir un peu de prospérité... On voit les minorités enragées, et on n'entend jamais les majorités silencieuses...
Mais croyons nous encore vraiment à notre modèle, chérissons nous encore cette Liberté pour laquelle de valeureux aïeux ont donné leur sang ? C'est bien là la question...
Plus que jamais la fameuse citation de Churchill s'impose à nous : " Vous aviez le choix entre la guerre et le déshonneur. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre. "
Bien à vous
Encore une fois, je n'entends pas faire de BUSH un bouc émissaire. Et il est vrai que l'on a tenté de le réduire à ce rôle de pantin. La question qui se pose me semble être celle-ci : cette intervention a-t-elle eu des conséquences positives pour l'IRAK, pour le monde et pour les Etats-Unis ? Nous sommes obligés de reconnaître que c'est un échec. Ne parlons pas de monsieur HOLLANDE qui voulait faire la guerre à Bacar El ASSAD et qui est sans doute bien content de l'avoir aujourd'hui comme fragile rempart contre ces fous.
Ce que GIRARD veut dire c'est qu'en prenant l'initiative de cette guerre, BUSH a fait grimper d'un cran la montée aux extrêmes et que rien ne pourra l'arrêter. Il n'est du reste d'un maillon dans l'engrenage d'une violence dont nous n'avons fait qu'entrevoir le bout de l'oreille. Je reviens donc à ce que je disais : la remarque de GIRARD est mystique et en aucun cas politique. En maintenant HIRO HITO au pouvoir comme empereur du Japon, après la fin de la guerre, les Etats-Unis ont sans doute fait preuve, en cette circonstance, d'une grande sagesse.
Je reviens sur les armes des destruction massive : oui Saddam en avait, mais les photos présentées par je ne sais plus quelle secrétaire d'état américain étaient des faux.
Merci de vos réponses, mais nous ne sommes manifestement pas sur la même longueur d'onde. Qu'importe, après tout c'est l'avenir qui tranchera et tout est relatif en définitive...
Le Vietnam fut un échec hélas, mais l'intervention n'en était pas moins légitime quand on songe au sort affreux réservé aux populations qu'on a littéralement abandonnées.
Avez vous remarqué qu'à l'instar du Japon, les Alliés avaient donné une chance à Saddam Hussein en 1991, et que ce dernier l'a foulée au pied ? En matière d'initiative, George Bush n'avait selon moi pas vraiment le choix. D'ailleurs, il n'y eut guère de propositions alternatives, et l'exemple de la Syrie n'est guère convaincant, où l'inaction a permis à un tyran de se maintenir au milieu d'un chaos propice à l'éclosion du terrorisme...
Je suis assez en phase avec votre dernier commentaire... Je vais de ce pas voir votre propre blog. Merci, Pierre-Henri.
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