mercredi 8 avril 2015

08 avril 2015. Nouvelles de la Résistance : que les juges ôtent leurs robes !

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Il y a des moments où j'ai envie de crier très fort à la fenêtre de mon balcon :

Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêchent de devenir vrai, c'est la lâcheté !

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1. La citation du jour.
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"Quand je vois, parmi nous, certains magistrats brusquer les parties ou leur adresser des bons mots, lever les épaules aux moyens de la défense et sourire avec complaisance à l’énumération des charges, je voudrais qu’on essayât de leur ôter leur robe, afin de découvrir  si, se trouvant vêtus comme les simples citoyens, cela ne les rappellerait pas à la dignité naturelle de l’espèce humaine." 
In
Alexis de TOCQUEVILLE.
De la démocratie en Amérique. Les grands thèmes. Edité par J.-P. MAYER. Édition revue et corrigée avec une bibliographie supplémentaire pour l’édition de 1980. (Collection Idées. Série Sciences humaines. No 168.)
Paris, Gallimard, 1980.
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2. Commentaires.
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Je dédie cette pensée de TOCQUEVILLE au malheureux sénateur Jean GERMAIN qui a préféré se donner la mort plutôt que de subir ce qu'il considérait et comme une injustice et comme un déshonneur.
La manière dont la presse traite ce drame, journaux gratuits en tête, est une curieuse manière d'envisager les faits. Selon le journal gratuit de ce jour "Metronews", et malgré la bémolisation de l'article intitulé : Jean Germain, "une mise à mort politique ?" par l'adjonction d'un point d'interrogation à ce qui ressemble fort à une affirmation, tout ça c'est de la faute du procureur, dont Me Dominique TRICAUD, l'avocat de l'ancien maire de TOURS, dit "qu'il est engagé à droite, voire à l'extrême-droite". Voilà un avocat qui feint de découvrir le possible asservissement du jugement des juges à des opinions politiques. Mais nous n'avons pas entendu les avocats se plaindre de l'opinion de gauche des juges d'instruction et des magistrats qui ont portées de graves accusations  contre monsieur SARKOZY, ou contre monsieur WOERTH ; des accusations suivies de procès en bonne et due forme, conclus par deux fois par deux non-lieux assortis pour l'un de ces procès la mise en cause d'un témoin, madame Claire THIBOUT laquelle a faussement accusé l'ancien président de la République dans l'affaire BETTENCOURT. Madame TAUBIRA veille à ce que l'ennemi soit cerné par ses inféodés. Elle incarne une véritable caricature de la justice, elle qui est censée garder les sceaux !
Tout le monde trouve normal que, malgré le non lieu demandé par un juge d'instruction vis-à-vis de monsieur Georges TRON, celui-ci ait été renvoyé devant un tribunal pour répondre de tentatives de viols, avec la bénédiction de la Cour de Cassation qui a jugé le renvoi acceptable.
Pas davantage, les instances judiciaires n'ont trouvé utile de sanctionner les injures portées par le Syndicat de Magistrature, son président en tête, contre diverses personnalités de droite sur son "mur des cons".
Et l'on voudrait que nous ayons confiance dans l'impartialité des juges quand ils doivent traiter d'affaires touchant des hommes politiques ? Le ver est dans le fruit d'une institution qui aurait due être à l'abri de ces tentations partisanes. Les juges sont des hommes comme les autres. Mais, contrairement à la justice que les frontons des palais nous montrent les yeux bandés et tenant en main une balance, nos juges louchent à gauche ou à droite, et ils portent de grosses lunettes...
Qu'on leur ôte leur robes à ces juges tout puissants. Et plutôt que de penser à leur carrière, qu'ils pensent  d'abord à la justice.
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3. Informations diverses.
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Rien à signaler qui soit de nature à susciter notre étonnement ou notre indignation... Ils ont atteint déjà le niveau de l'ébullition !














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