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1. Avertissement.
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En ce matin de Pâques, les disciples du Christ célèbrent la victoire de la vie sur la mort, la victoire de la justice sur l'iniquité, la victoire du Saint et de ses anges sur Satan et ses cohortes. Vous comprendrez que je ne puisse dire autre chose que cette victoire, en dépit des massacres dont nos frères chrétiens sont les victimes au Kenya, au Pakistan, en Egypte, en Somalie, en Inde, en Syrie, en Irak ou en Chine. Leur martyr est le signe le plus manifeste de cette victoire, eux qui sont morts en confessant leur Seigneur. En vérité, aujourd'hui même, il contemple sa Face et sont dans la Vie Éternelle.
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https://www.facebook.com/ChuteOnTue/photos/a.804749419617253.1073741828.804740356284826/804781619614033/?type=1 (lien, si la photo ci-dessous ne s'affiche pas)
1. Avertissement.
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En ce matin de Pâques, les disciples du Christ célèbrent la victoire de la vie sur la mort, la victoire de la justice sur l'iniquité, la victoire du Saint et de ses anges sur Satan et ses cohortes. Vous comprendrez que je ne puisse dire autre chose que cette victoire, en dépit des massacres dont nos frères chrétiens sont les victimes au Kenya, au Pakistan, en Egypte, en Somalie, en Inde, en Syrie, en Irak ou en Chine. Leur martyr est le signe le plus manifeste de cette victoire, eux qui sont morts en confessant leur Seigneur. En vérité, aujourd'hui même, il contemple sa Face et sont dans la Vie Éternelle.
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Matin de Pâques.
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Le jour tarde à venir, et la
dernière étoile,
Celle que l’on appelle Étoile du
matin,
À la voute du ciel tendue comme
une voile,
Tremble et scintille encor sur un
fond gris satin. [encor sans e est une licence poétique
autorisée]
Enfin l’Orient blanchit et
Marie-Madeleine,
Les yeux remplis de larmes,
contenant son chagrin,
S’élance sur la voie, avec un
port de reine,
Pour accomplir sitôt son devoir
pérégrin.
Il lui faut honorer le corps du
supplicié,
Le baigner d’aloès, d’aromates choisis,
Accomplir tous les rites. Un
jour, elle fut graciée.
En cette aube nouvelle, ah !
son cœur est saisi.
Elle se souvient toujours, de ce
festin sponsal,
Où Simon recevait le Maître
disparu.
Il n’était pas venu en simple
commensal,
Mais en Sauveur du monde ;
en elle, Il avait cru.
De ses cheveux soyeux, elle
essuyait les pleurs,
Dont elle baignait les pieds de
Celui qui n’est plus.
Il l’avait accueillie, libérée de
ses peurs,
Elle était relevée, choisie,
aimée, élue.
Il était mort, sans doute, mais
ces moments bénis
Elle les vivait encore et, jamais
oubliés,
Ils remplissaient de feu son âme et
son esprit,
Et continuaient de dire : Ta
peur est balayée !
Tandis qu’à l’horizon se lève le
soleil,
Voici que deux amies rejoignent
Madeleine.
Elles aussi longtemps ont cherché
le sommeil,
Sans pouvoir y sombrer, écrasées
par la peine.
Qui roulera la pierre de devant
le tombeau ?
Dressée comme un grand mur, elle
interdit d’aller
Au Maître vénéré dont le corps en
lambeaux
Git dans l’ombre à jamais. Le
sépulcre est scellé.
Aucun soldat posté ; pas un
bruit, mais le vent
Le vent léger de Pâques qui
souffle de la mer.
Il accroît leur douleur. On avait
dit souvent
Qu’Il ne pouvait mourir ! Le
jour serait amer,
La vie serait trop terne,
désirable la mort. [Césure épique, e muet autorisé.]
Ô malheur ! Ô malheur !
Ce n’était pas possible !
Etouffant leurs sanglots, elles
arrivent au port,
Au sépulcre béni, où la pierre
invincible,
Par des mains inconnues, sur le
côté poussée,
Donne sur l’ombre douce où repose
Jésus.
Pétrifiée de stupeur, à un arbre
adossée,
La sœur de la très pure n’a pas
vu l’inconnu. [Césure épique, e muet autorisé.]
Mais Marie-Madeleine ose passer
la tête,
— Le grand linceul de lin
repose sur le banc
Là, où pourtant Joseph, la veille
de la Fête,
Avait porté Jésus dans son
vêtement blanc —,
Vite se retournant, les yeux
remplis de larmes,
Vers celui qu’elle a pris pour un
simple gardien :
« Si c’est toi qui l’a pris,
dissipe mes alarmes,
Dis-moi où l’as mis, tu le sais,
il est mien ! »
L’homme au visage d’ange murmure
alors : « Marie ! »
Parole-épée-de-feu qui transperce
son âme.
C’est bien sa voix, c’est lui !
Ses larmes ont tari,
Le bien-aimé est là ;
brûlante d’une flamme
D’amour renouvelé, Marie crie
« Rabbouni ! »
En saisissant ses pieds, et
qu’elle se prosterne.
Elle comprend soudain pourquoi
dans son déni
Alors qu’elle courait en cette
aurore terne,
Vers le tombeau scellé sur la
mort d’un espoir,
Le soleil à l’orient, témoin de
la promesse,
Ne cessait de chanter qu’elle
allait vers son hoir.
Elle n’avait pas menti la timide
allégresse ;
En dépit de la croix, des clous,
de l’écriteau,
Elle avait affirmé, qu’après bien
des outrages,
L’homme qu’on avait vu en son
rouge manteau,
D’un nouveau monde enfin, venait
annoncer l’âge.
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2. Informations.
-https://www.facebook.com/ChuteOnTue/photos/a.804749419617253.1073741828.804740356284826/804781619614033/?type=1 (lien, si la photo ci-dessous ne s'affiche pas)
1 commentaire:
Cher Philippe
Ce poème dont vous êtes sûrement
l'auteur est magnifique !
Écrivez encore et encore !
Heureuse fête de Pâques
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