Oui, je ne cesserai de vous le répéter :
Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
Ni Majid, ni Ladji n'ont été lâches ! Soutenons-les !
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Je pille une
fois encore sur le site du Boulevard Voltaire, pour ce premier billet du jour,
un article de François FALCON sur deux personnalités d'origine musulmane qui
ont vécu, chacune différemment des expériences bouleversantes.
"Majid OUKACHA est un écrivain français de 28 ans né dans
une famille de culture musulmane et d’origine algérienne. Il y a une dizaine
d’années, Majid a cessé d’adhérer à la religion de ses ancêtres. C’est à partir
de ce moment-là, paradoxalement, qu’il a commencé à l’étudier sérieusement pour
mieux en souligner les contradictions et les incohérences. De ces 8 ans
d’efforts est né un livre étonnant intitulé Il était une
foi l’islam… : l’histoire de celui qui voulait diviniser pour mieux régner.
Cet ouvrage paru au printemps 2015 se fixe comme
objectif, de l’aveu même de son auteur, « non pas de chercher à
démontrer que l’Islam c’est mal mais de chercher à démontrer que l’Islam c’est
faux ou ridicule ou inepte et inapplicable ». S’il s’adresse donc
prioritairement à ses anciens coreligionnaires, il a aussi pour dessein de
sortir la France de sa torpeur "islamonaïve". Assurant qu’il quittera
la France si celle-ci devient un jour majoritairement musulmane, il se bat pour
nous épargner l’apocalyptique scénario. Malgré l’omerta médiatique, son ouvrage
connait un remarquable succès. On retrouve toute la sève de l’esprit français
dans son usage de la raison et de l’intelligence irrévérencieuse. Curieusement
ceux qui prétendent être les héritiers des Lumières ne le soutiennent pas.
Ladji DIALLO est un chanteur français d’origine
malienne. Lui aussi est née dans une famille musulmane pratiquante mais il a en
plus connu la sombre errance des petites frappes de banlieues dont la sourde
colère intérieure ne s’atténue que lorsqu’ils suscitent de la peur ou qu’ils
lâchent des coups rageurs. Envoyé en colonie de vacances dans la région de
Lourdes, il a vécu au sein d’une petite chapelle de campagne une expérience de
conversion aussi saisissante qu’apaisante, une conversion à la Paul Claudel ou
à la Jean Guitton. Notre triste teigne fut ainsi transfigurée en un catholique
au sourire lumineux, amoureux des paysages de cette vallée pyrénéenne où il vit
désormais avec sa femme et ses deux enfants. Outre son travail de musicien qui
lui donne l’occasion de magnifier ses racines africaines, il consacre une
partie de son temps à témoigner de sa conversion auprès des jeunes Français à
qui la génération au pouvoir a oublié de transmettre leur précieux héritage
religieux.
Majid OUKACHA et Ladji DIALLO sont donc devenus
français par deux chemins différents, l’un en empruntant celui de l’esprit
voltairien, l’autre en empruntant le chemin du catholicisme, élément le plus
fondamental de notre culture et de notre civilisation. Pour peu que l’on ne
réduise pas l’un et l’autre aux traits dont ils ont hérités, il ne fait aucun
doute qu’ils sont devenus nos compatriotes et qu’ils comptent même parmi les
plus courageux d’entre eux. Pour Majid, cela se paye au prix d’une vie quasi
clandestine.
Mais l’essentiel n’est pas là. L’essentiel, c’est que
ces deux destins nous rappellent opportunément que la France n’a pas vocation à
être islamisée mais bien au contraire qu’elle a vocation à libérer les
musulmans de l’Islam. Si chaque Français fait preuve d’intelligence, d’amour ou
d’humour pour proposer aux musulmans de son entourage ce que la France a de
meilleur, c’est-à-dire la passion de la vérité et la religion de l’amour divin,
il n’est pas impossible que nous fassions l’économie d’une guerre civile au
grand dam de nos dirigeants qui cherchent, eux, à diviser pour mieux régner. Et
cela n’empêche pas de se préparer à la guerre au cas où."
Bien entendu, soutenons Majid en achetant son livre !
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Un Tweet des Veilleurs.
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