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Lisez bien tout et notamment l'histoire des semences et de leur catalogue et ne dites plus que vous ne saviez pas,
Car ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrai, c'est la lâcheté !
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1. La citation du jour.
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La citation du jour est empruntée à l'éditorial du numéro 1 de la revue
(excellente !) Limite. J'espère que madame SAUVAGET, après avoir
pondu son article ridicule et venimeux dans Libération aura eu la probité
de consulter ce numéro de lancement après l'avoir dénigré.
"[...]. Ces routes sinueuses qui échappaient à la vigilance du Prince,
voici que l'ère technocratique les a transformés en autoroutes rectilignes sous
vidéosurveillance. Souriez, vous êtes fliqués !
Publicité, législation, accords internationaux: votre émancipation devient
affaire d'Etat. Jouissez, on s'occupe du reste. Et que ça file droit !
[...]."
Je vous invite à acheter ce numéro, dont la première édition (3500
exemplaires) s'est arrachée ce qui a conduit l'éditeur a en faire une seconde
(merci à madame SAUVAGET qui sans le vouloir et par ses excès a fait une publicité
inespérée à cette revue.) Voyez-vous, l’écologie n’est pas le monopole de la « gôôôche »,
ni celle de la « drouate ». Et tant pis pour EELV. La véritable écologie est le fruit d'une pensée qui s'incarne ensuite en des actions et elle est fondée avant tout sur la tempérance, ce que notre très cher Pierre RABHI a excellemment dit dans ses divers ouvrages.
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2. Commentaires.
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L’exemple
du catalogue des semences autorisées illustre à la caricature la tendance du
Prince et de l’Etat à vouloir tout diriger. Vous voyez où une telle attitude conduit : à la catastrophe. Que
l’Etat se mêle de ce qui le regarde. Qu’il sanctionne si nécessaire les abus
des particuliers, des sociétés et des groupes dans la mesure où ils ont fait
sciemment du tort à autrui. Et le tort ou dommage consiste à ne pas reconnaître
le droit, lequel est donné par/ et inscrit dans/ la NATURE, et non pas dans le
cerveau des énarques. C’est du reste la grandeur de la Déclaration Universelle
des Droits de l’Homme que d’avoir établi ce droit et ces droits. Lisez donc
plutôt ce qui se trafique du côté des semences et de la mafia des semenciers industriuels ! (Article publié le 3 octobre 2015 sur le remarquable site
Aleteia).
"Pour qu’une graine de blé puisse être vendue à un
paysan, qui la sèmera, et en fera notre pain quotidien, il faut que la graine
appartienne au « catalogue officiel ». C’est la loi, en France et en
Europe. Le catalogue semble bien fourni avec 30 000 semences ouvertes au
commerce. Mais malgré cette apparente abondance, la biodiversité agricole tend
à diminuer dramatiquement, comme le révèle la Fondation pour la recherche sur
la biodiversité, créée en 2008 après le Grenelle de l’environnement. Elle édite
un rapport consacré au blé tendre, qui démontre que sa diversité
génétique s’est considérablement érodée.
« Perte d’agrodiversité », c’est grave
docteur ?
La mise en fonction du « catalogue » a rendu
caduc le travail de sélection traditionnel, empirique et intuitif, réalisé par
les agriculteurs eux-mêmes. Il a tout rationalisé. Établi dans les années 60,
il a accompagné une hausse de la production des blés, mais aussi une diminution
du nombre d’espèces cultivées. De plus, pendant que le nombre de variétés de
plantes cultivées diminuait, la diversité génétique au sein des variétés
s’érodait également.
Les méthodes de reproduction et de sélections tendent à
faire des semences clonées. C’est très pratique pour l’industrialisation de
l’agriculture : quand les individus font la même taille, il est plus
facile de les récolter, par exemple. Mais cela aggrave dramatiquement les
épidémies, à savoir qu’en présence d’une maladie ou d’un parasite tous les
individus réagiront de la même façon. Si un individu ne résiste pas à un
élément pathogène, tous ses congénères auront la même faiblesse. La maladie, ou
le parasite, se développera à la vitesse d’un virus exploitant une faille
informatique ! Il faudra donc pallier la faiblesse de ces plantes, par un
emploi massif d’agents phytosanitaires peu ragoûtants.
Graines de résistance
Plusieurs entités comme Kokopelli ou le Réseau semences
paysannes perpétuent la tradition de la culture ancienne, flirtant parfois avec
la légalité. C’est ainsi que l’entreprise semencière Kokopelli a été condamnée
à une amende de 17 000 € en 2008, comme nous l’explique son avocate,
Blanche MAGARINOS-REY. « Cette condamnation a fait les gros titres des
journaux, et le ministre de l’Ecologie de l’époque, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET,
avait émis l’idée de ne pas demander le recouvrement de l’amende », se
souvient Me MAGARINOS-REY.
Pourtant, une partie de l’activité de Kokopelli était belle
et bien illégale, puisque l’entreprise commercialisait des semences non
inscrites au catalogue. Mais cette décision de justice fit les gros titres des
journaux. L’administration française dut donc choisir entre appliquer une loi
impopulaire ou reconnaître qu’elle n’était pas adaptée et remettre en cause
tout le système du catalogue. Pris devant cette alternative, un fonctionnaire
semble avoir trouvé un biais ingénieux. En fin de compte, la demande de
recouvrement de l’amende est bien parvenue à Kokopelli, mais avec trois mois de
retard sur le délai légal de quatre ans. Kokopelli était condamnée, mais ne
payait pas l’amende, donc pas de vague… Mais le problème de la législation et
du « catalogue » restait entier !
Un calibrage obligatoire
En effet, comme nous l’explique Me MAGARINOS-REY, ce n’est
pas par mauvaise volonté que Kokopelli n’inscrit pas au catalogue officiel la
plupart des graines de semences « anciennes » qu’elle commercialise.
Ces graines ne sont simplement pas adaptées à son règlement. Les graines brevetées
dans le catalogue doivent présenter une certaine homogénéité génétique,
incompatibles avec les graines anciennes qui ont parmi leurs caractéristiques
une bien plus grande diversité !
Plus grave, dans le cas des grandes cultures comme la
betterave, le maïs ou le blé, une nouvelle semence à inscrire au catalogue doit
impérativement présenter des rendements supérieurs aux espèces existantes. On
comprend, dans ces conditions que les graines anciennes aient des difficultés à
obtenir le sésame. Et ce processus d’encadrement systématique participe
activement à la perte de l’agrodiversité, tout en imposant une certaine vision
de l’agriculture. Une vision dénoncée par Nicolas SUPIOT, grand défenseur des
espèces de blés anciennes (Aleteia). Il voyait devant les pratiques de l’agroindustrie
« un effroi devant la complexité et la beauté de la Création. […] On
tente de la simplifier, de la réduire à notre échelle, mais en faisant cela on
l’anéantit »."
Et dire que les médias vont nous bassiner avec la COP21 et les coups d'encensoir destinés à monsieur HOLLANDE ! Ils ne parlent guère du catalogue des semences, les médias. Et tant pis si nous perdons des espèces et variétés sélectionnées depuis des siècles par la sagesse, la curiosité et la patience des agriculteurs. L'important, c'est la prétendue responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique, beau prétexte pour nous obliger à truffer nos campagnes de ces horribles et bruyantes éoliennes ou nos toits avec des panneaux solaires ! Il faut bien faire vivre Veolia, non ?
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3. Informations diverses.
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A TOULON pour nos frères d'Orient (via le Salon beige).
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