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Ce n’est pas l’ignorance qui nous empêche de devenir
vrai, c’est parfois l’oubli.
Avis aux amnésiques !
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1. L’histoire
du jour.
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Le
premier billet de ce jour a une structure un peu différente de sa structure habituelle,
comme vous l’allez voir. Voici un petit récit intéressant à bien des égards. Je
certifie l’absolue authenticité des propos que je rapporte, puisque j’en étais
le destinataire.
Je
me trouvais hier matin à 8 h 30 à l’arrêt La Tourelle du bus 72, route de la
Reine. J’avais à faire à PARIS. Le panneau annonçait une attente de 7 minutes
avant l’arrivée du prochain bus, délai suffisant pour que j’aille m’asseoir sur
le banc de l’abri, à côté d’un africain qui lisait le Parisien. On y relatait
dans les pages intérieures la fusillade de Saint-Ouen et l’agression dont a été
victime le DRH d’Air France. L’homme s’adresse alors à moi, et il me dit : "Les
noirs sont des sauvages, dites-vous. Mais les sauvages ce sont les blancs.
Jamais en Afrique on aurait traité ainsi un chef. On le respecte, comme on
respecte les vieux. On discute, on parle. Les sauvages, ce sont les blancs. La France
est un grand pays, et l’on traite ainsi comme un responsable, on le gifle comme
un gamin. Les sauvages, ce sont les blancs.
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2.
Commentaires.
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Ce
récit appelle plusieurs commentaires. En tout premier lieu, cet homme, un noir,
ne renie aucunement son appartenance à un peuple noir. Il n’en fait pas une
infériorité, mais simplement une différence. Et sa réflexion apporte de l’eau
au moulin de madame MORANO, puisque en parlant de ce grand pays où il habite et
qu’il aime, il semble reconnaître qu’il est peuplé majoritairement de blancs.
En
second lieu, il manifeste un grand amour pour son pays d’accueil. Il le traite
de "grand" et il se désole de voir que cette grandeur est atteinte par l’action violente
de quelques irresponsables. Il ne parvient pas à comprendre comment ces actions
de sauvages ont pu avoir lieu. Et il exprime une des spécificités remarquables de la
civilisation africaine, l’art du palabre et de la discussion, jusqu’à l’accord
final.
Pour
bien vous indiquer combien les tartuffes de "gôôôche" et de "drouate"
semblent frappés d’amnésie, et tout spécialement ceux qui se réclament de la
franc-maçonnerie, voici quelques rappels historiques. Je n’ai pu noter toutes
les références de ces rappels, et vous prie de m’en excuser.
Le
premier point a trait à l’implication des armateurs francs-maçons dans la Traite des
noirs. Qu’ils aient été dieppois, hâvrais, nantais (les plus nombreux),
rochellais ou bordelais, ils étaient quasiment tous des initiés. Le second, à la promotion d'un colonialisme insupportablement arrogant par des gens de gauche.
(a) Premier point : francs-maçons et Traite des noirs.
La scène se passe à Nantes dans les années 1845, dans
l’immeuble de la rue de Gigant, où la loge Mars et les Arts se réunit deux fois par mois, dans le Temple du
premier étage.
Confession d’un ancien capitaine négrier.
"Oui, Vénérable Maître et vous
tous mes Frères, moi, Yves Le Meur, Maître maçon de longue date, j’ai commandé
plusieurs navires négriers… Oh ! Je n’étais pas le premier. Nous avions tous
entendu parler du capitaine rochelais Crassous, qui avait été initié en 1765
à L’Union Parfaite de
la Rochelle, ce qui ne l’a pas empêché de se conduire comme un sauvage puisque
il marquait lui-même au fer rouge de ses initiales les esclaves qu’il
embarquait sur la côte… (Il s’arrête à
nouveau, sort un grand mouchoir à carreaux de la poche de sa redingote, se
mouche bruyamment avant de s’essuyer discrètement les yeux). Je n’ai quand même jamais fait ça ! Je vous demande pardon, Vénérable
Maître, mais l’émotion m’étreint au souvenir de ce que j’ai vécu…"
A tous péchés miséricorde…
La
franc-maçonnerie de ROCHEFORT et la Traite des noirs (cf. Christophe CADIOU-QUELLA.)
"Dans le même ordre d’idées, la
franc-maçonnerie rochefortaise regroupe de nombreux négriers ou hommes
intéressés à la traite. En 1775, c’est CHEVALLIE qui occupe la fonction de
Vénérable de la loge L'Aimable Concorde.
À ses côtés figurent entre 1775 et 1804 Pierre André HEBRE de SAINT-CLEMENT, FAURES,
GACHINARD, GUERIN l’Aîné. Le négociant et armateur CHARRIER l’Aîné en est
membre également, et est le correspondant du négrier rochelais GARESCHE à
plusieurs reprises. On mesure la diffusion des idées esclavagistes au sein des
notabilités rochefortaises, censées représenter l’opinion éclairée de la ville."
(b) second point.
Les grandes âmes
de gauche et le racisme ordinaire.
"Ce ne fut pas un homme
de droite, mais Jean Jaurès, cette grande icône républicaine qui déclara:
"la France a autant le droit de prolonger au Maroc son action économique
et morale qu'en dehors de toute entreprise, de toute violence militaire, la
civilisation qu'elle représente en Afrique auprès des indigènes est
certainement supérieure à l'état présent du régime marocain" (Discours de
Clemenceau devant la Chambre des députés en 1903 cité in Girardet, L'idée coloniale, op. cit., p.
108,). La gauche coloniale établissait donc une hiérarchie entre les
"races" et les civilisations.
Ne s'embarrassant pas
davantage de nuances, vingt-deux ans plus tard, le 9 juillet 1925, Léon Blum ne craignit pas d'affirmer devant les députés: "Nous
admettons le droit et même le devoir des races supérieures d'attirer à elles
celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de les appeler aux
progrès réalisés grâce aux efforts de la science et de l'industrie".
Albert Bayet, président de
la Ligue des droits de l'Homme alla encore plus loin. Lors du Congrès du
mouvement qui se tint à Vichy en 1931, il ne craignit pas de déclarer que la
colonisation française était légitime puisqu'elle était porteuse du message des
"grands ancêtres de 1789". Dans ces conditions: « Faire
connaître aux peuples les droits de l'Homme, ce n'est pas une besogne
d'impérialisme, c'est une tâche de fraternité »."
Et
ce sont les héritiers des Loges qui vont faire la morale à Nadine MORANO. Mais
ils ont la mémoire courte, le cerveau léger, et l’impudence en bandoulière.
La
FRANCE n’est plus un pays peuplé seulement de sujets de race blanche. C’est un
fait, et nous le devons à ces gens qui viennent nous faire la leçon après que
leurs ancêtres en maçonnerie ont honteusement traité les noirs d’Afrique ou promu le colonialisme et l'exploitation de l'Afrique. Et je
trouve bien de mes compatriotes d’origine africaine plus amoureux de leur
patrie que cette brochette d’incapables. La France n’est plus un pays
judéo-chrétien, puisque 65 % des Français se disent athées, et qu’en termes d’athéisme, notre patrie arrive au QUATRIEME RANG mondial ; par ailleurs, l’Islam
tend à prendre une place très importante de l’espace religieux. L’erreur de
madame MORANO est d’avoir laissé entendre que la France EST un pays peuplé de
blancs et judéo-chrétien. Cela fut vrai, cela n’est plus. Et nous devons
justement prendre conscience de cet état de fait.
Quant
à l’éviction de madame MORANO, je la trouve lamentable, et jamais je ne
donnerai plus jamais ma voix à un homme ou à un parti qui préfère le pouvoir à
la vérité. Cette décision d’exclusion a été prise à la suite d’une intervention
de monsieur Philippe RICHERT, l’actuel président de la Région Alsace, qui
brigue la présidence de la future grande région Alsace-Lorraine-Champagne. Je
connais un peu monsieur RICHERT pour avoir fait sa connaissance au Conseil d’Administration
de l’Université Louis Pasteur où il siégeait comme membre extérieur désigné.
J’ai
très bien connu son prédécesseur, Adrien ZELLER qui m’honorait de son amitié et
de son affection. C’était un homme droit, intègre et désintéressé, un homme
rare. Je salue avec émotion sa mémoire.
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Merci à Brigitte qui m'a transmis ce clin d'oeil humoristique.
Bonjour ! Je suis François Ier, le pape des pauvres.
Enchanté ! Je suis François HOLLANDE, l'un de vos fournisseurs;
Enchanté ! Je suis François HOLLANDE, l'un de vos fournisseurs;
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