Mardi 25 juin 2019. Les canicules ne datent pas d'aujourd'hui

Les écologistes bien-pensants, les climatolâtres et autres grands-prêtres des canicules, se plaignent que jamais la température n'a été aussi élevée à Paris pendant l'été. Le site de la Lettre patriote nous donne cette très intéressante information que j'ai le plaisir de vous faire connaître (https://lalettrepatriote.com/canicule-certes-et-maintenant-jetons-un-oeil-aux-releves-historiques/)  La voici telle qu'elle nous est présentée sur ce site. L'opinion ci-dessus rapportée est fausse : il a déjà fait très chaud à Paris, comme aujourd'hui.

"L’écrivain et journaliste Radu Portocală a exhumé du Tome VIII des Oeuvres complètes de François Arago (Paris, Gide Éditeur, 1958), un relevé des températures maximales enregistrées à Paris entre 1705 et 1853. À partager avec celles et ceux qui geignent qu’il n’a “jamais fait aussi chaud à Paris”…

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COMMENTAIRES.

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La probité nous invite à souligner que nombre de ces relevés ont été faits en août et juillet, mois ordinairement plus chauds que juin. Néanmoins, on note qu'en 1804, il a fait 33.8 °C le 5 juin,  en 1812, 32.8 °C le 14 juin, en 1817, 31.0 °C le 20 juin et qu'en 1790, le 22 juin, il a 34.6 °C, en 1748, le 23 juin, il a fait 36.9°C. Je n'ai pas relevé toutes les températures de juin qui dépassent le 30° C. Il y en a d'autres. Or je cherche vainement dans les journaux de l'époque des articles consacrés à ces épisodes de chaleur étouffante. Les canicules ne datent donc pas d'aujourd'hui. Et il me semble honnête de dire que nous sommes entrés dans une ère de réchauffement à l'échelle des temps géologiques, réchauffement aggravé très probablement par l'activité humaine. 

Mais les alertes canicule permettent aux vendeurs de ventilateurs, climatiseurs et autres accessoires de faire leur pelote. Je puis vous dire que je me suis abstenu de sortir hier, et que ne le ferai aujourd'hui qu'en début de soirée. Je n'ai nullement souffert de la chaleur. Il est vrai que je ne suis pas obligé de prendre les transports en commun, et que je puis tranquillement travailler chez moi... 

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