Nous continuons avec quelques bonnes feuilles du
livre de Jean-Pierre DENIS. Je partage absolument son analyse, et c’est la
raison pour laquelle je n’ai aucune envie de me taire pour faire plaisir aux
bobos et aux bourgeois boboïques, qui prennent du bicarbonate pour assurer leur
digestion. Or donc voici ce texte :
-
JEAN-PIERRE DENIS N’A PLUS ENVIE DE SE TAIRE !
-
-" « Respectons les convictions
des autres ! », m’avait-on répété.
"Très bien. J’étais pour. Petit problème si
c’était un ordre, un ordre de se taire. Léger souci s’ils n’en avaient pas, de
convictions. Le devoir de n’être rien devenait le nom commun de notre liberté,
auquel on ne pouvait rien opposer, rien répondre, rien offrir
"Vous l’aurez compris : j’étais un
catholique retenu. Autrement dit,
bien élevé, bien dressé, tout en réserve, ou retenu par une main invisible mais
impérieuse, posée sur son épaule pour l’empêcher d’avancer et susurrant, à
chaque instant : « Laïcité ! Laïcité ! Diversité !
Vivrensemble (sic) !
Sécularisation ! Tolérance ! sphère privée ! »
"Une façon à peine sophistiquée de dire :
« Taisez-vous ! »
"Mentalement, j’étais un catholique
prisonnier. Sans aucun barreau, sans bracelet électronique, au pays des droits
de l’homme et du citoyen. Un pur chef-d’œuvre que cette aliénation gentillette,
émolliente, invisible."
In
Jean-Pierre DENIS.
Un catholique s’est échappé.
Éditions du Cerf, Paris, 2019. (Page 18.)
-
COMMENTAIRES.
-
Je ne me tairai pas davantage. Les pensées les plus délirantes sont
diffusées par les médias les plus officiels, ou les plus inféodés à l’argent.
Et il faudrait qu’on laisse faire ? sans protester ? Il faudrait que les politiciens servent de thuriféraires à la déesse de la laïcité agressive ?
Tenez. Voici un exemple qui illustre aujourd’hui
même ce que je ne supporte plus et que je vous invite à ne plus supporter
davantage.
Monsieur MACRON a cru bon de lire la lettre d’un
jeune Français de 16 ans fusillé par les Allemands. Bonne idée que de nous
rappeler le sacrifice de cet adolescent. Après tout, ne nous a-t-on pas lu,
relu, et rabâché l’admirable lettre du jeune Guy MÔQUET, lettre qu'il écrivit juste avant son exécution. Il était juste, par
conséquent, que l’on soulignât que ce dernier n’était pas le seul jeune
Français à avoir perdu la vie sous les balles des Allemands. Il en est un, en effet, plus
jeune encore qui avait 16 ans : Henri FERTET. Je vous invite à lire la
totalité de la lettre d’adieu d’un jeune chrétien, et non les extraits d'une lettre soigneusement expurgée par Poincefrelu-Pilatoquet des passages dans
lesquels Henri parle de Dieu, du Ciel, de son curé. Si pour gagner des
élections, il faut mentir et pratiquer l’art de la restriction mentale, il faut
faire comme monsieur MACRON. La preuve ? C'est qu'il a été élu. Mais nous sommes libres de désapprouver ces manières de faire
puériles qui navigue sur le "en même temps". Voici l'intégralité de cette superbe lettre dont vous n'avez eu que des fragments correctement républicains.
Il paraît que monsieur MACRON a gagné quatre
points dans les sondages. Ce sont les points du diable, lequel doit sauter de
joie en constatant que le cœur de cette lettre poignante, qui parle de la vie
éternelle, a été tout simplement passé sous silence par le Président de la République.
Vous avez le droit, et même le devoir de faire connaître ce tour de passe-passe
honteux, car, voyez-vous, tout doit finir par se savoir. Et je n’ai plus envie,
comme non plus Jean-Pierre DENIS, de crier Laïcité ! Laïcité… pour faire plaisir
aux francs-maçons, aux anticléricaux, aux LGBT et à tous ces comités Hippolyte
ou Théodule dont les membres ont la fâcheuse habitude de voir la paille dans l’œil de leurs voisins, mais ne souffrent point d'être aveuglés par la poutre qui crève le leur.
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