samedi 29 juin 2019

Vendredi 28 juin 2019. Dictature, nazisme, fascisme, les trois mamelles de la république ?


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Les événements se précipitent. Et cette semaine nous apporte un lot de trois nouvelles qui illustrent ce que sont le nazisme, la dictature et le fascisme républicains.
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La loi au-dessus de la foi, où la triple erreur de madame PÉCRESSE
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La première de ces nouvelles ? La réflexion de madame Valérie PÉCRESSE qui met la loi au-dessus de la foi. Retenons d’abord ceci : il s’agit d’une formule frappante, (chère aux hommes et femmes politiques français : les petites phrases ou éléments de langage), qui ne peut être utilisée que dans la langue française ou foi et loi riment et ne diffèrent que par une lettre. En affirmant que c’est au nom de la laïcité républicaine qu’il convient d’interdire l’accès de la piscine à des femmes en burkinis, madame PÉCRESSE commet une triple erreur. (a) Une erreur psychologique : Il est avéré que l’épisode des femmes qui, à Grenoble, ont voulu baigner dans une piscine publique vêtues de ce costume, sont des provocatrices agissant au nom de l’islamisme. En mettant tous les musulmans sous la coupe de la laïcité et non pas du bon sens, elles heurtent toutes celles (et j’en connais) qui, ferventes croyantes, n’auraient pas eu l’idée saugrenue de revêtir un tel costume pour aller se baigner. (b) Elle commet une erreur intellectuelle de première grandeur, car elle confond des différences accidentelles (burkini/pas de burkini) avec des différences formelles (qui portent sur la nature de la foi). Je m’explique : ce n’est pas au nom de la laïcité qu’il faut interdire le burkini dans les piscines, c’est au nom de l’hygiène qui exige de se baigner dans une piscine après s’être douché, ou qui oblige les hommes à porter un boxer ou un slip de bain, et les femmes un maillot. Il faudrait qu’elle fasse un peu de philosophie thomiste pour voir que la foi dans son essence n’a rien à voir ici avec la laïcité. (c) Elle commet enfin une erreur politique, dans la droite ligne de ses glorieux ancêtres républicains et qui conduit tout droit à une authentique dictature : l’interdiction formelle d’exprimer ce à quoi on croit dans l’espace public, réservé, lui, aux hommes politiques, aux médias stipendiés et aux grossiums qui ne se privent pas de nous rebattre les oreilles avec des prescriptions d’ordre moral puisqu’ils nous indiquent ce qui est bien et ce qui est mal, au gré de leur propre intérêt. Je dis donc que la la laïcité républicaine est une idée dictatoriale.
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La vie ne doit pas être érigé en valeur suprême dit monsieur MOLINS (ou la justice nazie ?)
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La seconde est d’une infinie tristesse et d’une révoltante injustice. Le procureur MOLINS a prétendu « qu’ériger la vie en valeur suprême serait remettre en cause la loi LEONETTI et le droit à l’IVG » et c’est au nom de ce principe juridique qu’il a requis de la cour de cassation qu’elle casse le jugement de la cour d’appel exigeant qu’on poursuive les soins dispensés à Vincent LAMBERT. Il a été suivi par les juges, avec cette clause supplémentaire – qui est parfaitement incroyable – que ce jugement était définitif et interdisait aux requérants de faire un nouvel appel.
Il est intéressant de souligner qu’il y a très exactement 75 ans commençait en Allemagne l’Aktion Brandt ou « euthanasie sauvage » qui couta la vie à 30 000 personnes entre juin 1941 et la fin de la guerre en 1945
Monsieur MOLINS reprend très exactement l’argumentation hitlérienne des vies qui ne méritent d’être vécues. La justice française contemporaine serait-elle devenue nazie ?
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Ils ne veulent voir qu’une seule tête, les fascistes de la République en Marche.
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Enfin il y troisième volet qui se décline en deux sous-parties.

(a) Les députés de la République en marche ont fait savoir à monsieur ROUX de BEZIEUX, le Président du MEDEF qu’ils boycotteraient leur université d’été s’il persistait à y inviter Marion MARECHAL
Que pensez-vous qu’il arrivât ? Les bons bourgeois du MEDEF ont renoncé à leur projet. Je dis que le parti de la majorité (ou de ce qui se prétend tel) est fasciste, a des méthodes fascistes, une pensée fasciste auxquelles se plient par peur de très hauts responsables de la société.

(b) Et puis il y a cette extraordinaire affaire de madame Agnès THILL qui, persistant dans son refus de soutenir le projet de PMA, a été exclue du parti au nom duquel elle avait été élue député.
La mère SCHIAPPA y a été de son refrain en déclarant que madame THILL cédait à un délire homophobe en s’opposant à la PMA.
Les droits de la conscience ont bien peu de poids dans la tête de ces gens. C’est pourquoi leur tête est creuse.

Je dis que madame SCHIAPPA, que le parti de monsieur MACRON, que cet agglomérat d’opportunistes sont des fascistes, en puissance ou en acte, selon les cas. Il me paraît très important que l'on rapproche ces trois événements, car ils sont dans l'air du temps, un gaz fait d'approximations, de menaces, d'absence total de sens moral, sans parler de charité. Un tel gaz est asphyxiant.

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