On critique beaucoup la mondialisation. C'est oublier qu'elle a permis à plus de 300 millions d'êtres humains, sud-américains, indiens et chinois pour l'essentiel, de sortir de leur misère séculaire. C'est aussi perdre de vue que les niveaux de vie entre pays occidentaux et ces nouveaux géants économiques vont aller en s'égalisant et que tout naturellement les salaires et les prix de ceux-ci vont s'aligner sur les salaires et les prix de ceux-là. En quelque sorte, la mondialisation nous fait prendre conscience que nous avions externalisé notre misère. D'où vient cependant notre malaise devant ce phénomène d'une ampleur et d'une importance inouïes ? L'origine en est simple, me semble-t-il. C'est que les délocalisations frappent chez nous les salariés les plus âgés, les salariés les moins qualifiés, les salariés les plus fragiles. Et ce n'est pas acceptable pour une conscience droite. Il y aurait bien un moyen de régler une partie du problème : ce serait de taxer certaines importations manifestement opérées dans des conditions de dumping, liées à des conditions de production qui frappent durement les ouvriers de pays producteurs comme la Chine. La situation des paysans sans terre, poussés par la faim vers les grandes capitales, comme CHANGHAÏ, est tout simplement épouvantable. Et l'on s'étonne que dans ce pays qui se réclame de papa MARX, l'on fasse si peu de cas de ces pauvres hères. Mais les mêmes causes produisant les mêmes effets, ces exploités du système marxiste chinois se révolteront contre leur exploiteur. Ce n'est pas de l'analyse marxiste que je fais là. C'est tout simplement une constatation de bon sens.
Il y aurait lieu de réfléchir aussi à ce que l'on appelle pudiquement les "produits financiers dérivés" et qui sont tout simplement des escroqueries permettant à des aigrefins sans scrupules et initialement sans patrimoine d'emprunter de l'argent, de le placer dans des opérations à risques, lesquels peuvent du reste être limités par toutes sortes de combines. Je ne connais personnellement qu'un argent propre, celui que l'on gagne par son travail ou celui que l'on fait fructifier dans des investissements productifs (non financiers par conséquents). Tout le reste est de l'argent volé. Tout le reste n'est qu'excréments, ceux de la bête de l'Apocalypse dans laquelle on reconnaît le sinistre de Mammon.
2 commentaires:
hello philippe ne me dit pas que tu nas pas reconnu r et v de stbg. par rapport à ta question de mondialisation, prenons un exemple: il n'y a plus d'usine textile en france ppour fabriquer des sous-vêtements mais si chaque français -et européens- acxceptaient de payer leurs sousvetements quelques % de plus, ce seraient des dizaines de milliers d'emplois qui seraient créés -ou plutôt recréés-... mais le voulons-nous???
Si, bien sûr, j'avais reconnu r et v de STBG ! Comment ne pas être d'accord avec toi ? Mais je crois que nous devons donner du travail à valeur ajoutée (secteur secondaire et secteur tertiaire) aux pays émergents, et trouver du travail à très haute valeur ajoutée chez nous. Pour cela, il faut une politique de l'éducation hautement pointue. Mais l'égalitarisme de nos syndicats ne permet pas à l'élite intellectuelle de percer en France et d'enseigner correctement. Difficile d'en sortir sans être passé par une crise salutaire et profonde. a super-bientôt. Philippe
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