Monsieur Faouzi LAMDAOUI, qui au PS remplit la fonction de secrétaire national à l’égalité, à la diversité et à la promotion sociale porte à monsieur Serge DASSAULT une charge qu'il veut définitivement définitive. Monsieur Serge DASSAULT , dit-il, "cumule les casquettes de député-maire UMP, de patron de presse et de marchand d’armes et défend sur quatre colonnes à la une du Figaro la politique de Nicolas SARKOZY". Vous vous rendez cmmpte ? Sur quatre colonne ! Pour le PS, ce "nouvel épisode" qui fait suite "aux voyages répétés de Nicolas SARKOZY à bord du jet de Vincent BOLLORE, autre milliardaire patron de presse, illustre la collusion malsaine des grands groupes de médias avec le pouvoir SARKOZY". "Les amis milliardaires patrons de presse de Nicolas SARKOZY ont transformé leurs médias en nouvelles pravdas du pouvoir", conclut Monsieur LAMDAOUI qui avec cette métaphore supposée assassine, n'est pas très gentil envers ses amis communistes qui furent les fidèles lecteurs de l'une d'entre elles.
Pourquoi une telle ire ? Quel est donc le motif de cette opinion remplie de fiel et de ressentiment, de ce jugement péremptoire à connotation moralisante, pourquoi cette basse incitation à la jalousie ? Je vais vous le dire : monsieur DASSAULT a commis une faute irréparable. Il a adressé ses voeux aux lecteurs à la Une du Figaro, et "à la France qui a choisi un président dynamique et courageux". "Nos encouragements et notre appui l’accompagnent pour réformer un pays dont les habitudes ont besoin d’être changées". Et il ajoute que Nicolas Sarkozy "a déjà fait beaucoup en quelques mois".
Ainsi, monsieur DASSAULT n'aurait pas le droit d'exprimer une opinion politique dans un journal dont il est l'actionnaire majoritaire ? Monsieur LAMDAOUI prétend que non. Monsieur DASSAULT est milliardaire. Donc il n'a pas le droit. Il est l'ami de monsieur SARKOZY. Donc il n'a pas le droit. Il est UMP. Donc il n'a pas le droit.
Comme il serait bon que monsieur LAMDAOUI exerçât son acuité de jugement sur d'autres journaux et sur d'autres grossium des affaires. Ainsi, il dirait que Monsieur de ROTSCHILD - l'actionnaire majoritaire de Libération est un gentil milliardaire. Monsieur DOUMENC qui finançait le partie communiste du pactole de son commerce avec les pays du bloc soviétique fut un milliardaire généreux et qui entretenait une collusion des plus saines avec les membres du Comité Central. Monsieur Roger-Patrice PELAT, qui ne semblait pas être dans la gêne, fut un estimable citoyen car il était l'ami du Président MITTERAND. Qui ne voit, en réalité, le ridicule de ces jugements, lequel fait sombrer du coup les premiers dans l'ignoble ? Un milliardaire doit-il s'interdire d'être l'ami d'un Président de la République ? Faut-il voir dans cette amitié le reflet d'un sulfureux accord en sous-main ? Toujours l'insinuation, la démolition, le soupçon de mauvaise foi. Monsieur DASSAULT comme monsieur PELAT ont (ou avaient) le droit de choisir qui ils veulent (ou voulaient) comme amis. Point. Et je préfère que ce soit monsieur BOLLORE le payeur des déplacements privés présidentiels plutôt que les contribuables. Repoint.
Comme ils n'ont strictement rien à dire, rien à proposer, rien à argumenter (ce qui, de mon point de vue est très grave pour la santé de notre démocratie), les socialistes s'en prennent aux hommes. Bonne vieille méthode que n'aurait pas renié la Propaganda Staffel. Monsieur DASSAULT ne répondra pas. Il a bien raison. De minimis non curat praetor !
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