Voici un extrait de l'éditorial que monsieur Claude NEVERS, Président de l'Association Française pour l'Enfance Abandonnée, a publié dans le Bulletin de cette organisation, à laquelle j'adhère depuis une dizaine d'années.
"Vous avez été nombreux à nous interroger suite à l'intense activité médiatique au sujet de l'adoption et je saisis l'occasion pour vous réaffirmer le but de notre soutien à nos ONG indiennes.
Notre position, depuis 40 ans, a été constante et très claire sur ce sujet. Elle a été fidèle aux principes fondateurs du Père Ricardo FRANCES : 'Redonner une vie de famille aux enfants abandonnés, sans distinction de castes ou de religion, et leur permettre de retrouver espoir et vie, dans leur pays, dans leur culture'.
[...]
Notre souci permanent est la CONTINUITÉ, car contrairement aux grandes associations qui répondent, en urgence, aux grandes catastrophes largement médiatisées, nous devons travailler pour chaque enfant, dans la discrétion et la durée. Pour redonner une chance à un enfant, nous lui offrons une vie familiale qui lui procure affection et épanouissement, nous lui assurons nourriture, soins médicaux, la possibilité de s'intégrer dans une école classique ou adaptée à ses difficultés pour qu'il puisse, avec le temps nécessaire, se réintégrer à la vie active de son pays."
Voilà un objectif qui est marqué au coin du bon sens, de l'amour et de la justice. Telle actrice célèbre, tel politicien connu, peuvent aller manifester leur soutien aux mal logés - originaires de lointains pays - qui campent sur les trottoirs de la Rue de la Banque. (Il n'est pas question de mettre en doute la bonne foi et le bon coeur de ces célébrités. Au moins, ils s'engagent. Rien de ce qui touche l'homme dans son humanité ne devrait, comme à eux, nous être étranger.) Mais s'ils utilisaient leur notoriété pour aider les pauvres familles, dans leur pays d'origine, ils travailleraient encore plus à la paix dont le monde a tant besoin. Que peuvent espérer, dans notre civilisation sans coeur, ces pauvres gens qui ne connaissent ni notre langue, ni notre culture, et ont fort peu de chances de trouver en France un travail décent, faute d'avoir les compétences nécessaires, alors que, correctement soutenus, ils le pourraient dans leur patrie ? Ainsi ne verrions-nous pas des juges condamner de nos compatriotes, parce qu'avec impréparation, naïveté et relative incompétence, ceux-ci ont voulu soustraire à leur misérable sort des enfants africains.
Je n'irais pas jusqu'à dire "La France aux Français" comme ces excités de NJAMENA le disaient de leur pays " Le Tchad aux Tchadiens". Tout simplement parce que la terre est à tous les hommes. Mais je note qu'il y a une certaine incohérence à protester contre les expulsions de clandestins et à condamner des Français qui veulent héberger en France et ouvertement, des étrangers.
Je vous supplie d'aider l'Association Française pour l'Enfance Abandonnée. Elle soutient la vie de Foyers d'accueil à Bombay, Goa, Kérala et Karnataka.
En voici l'adresse :
En voici l'adresse :
AFEA,
17 rue Voltaire,
44000 NANTES.
CCP 3093 77 N NANTES.
Vous deviendrez ainsi le parrain d'un petit indien ou d'une petite indienne dont vous recevrez la photo ainsi que des lettres (traduites, car elles sont en ourdou ou en langues indiennes) auxquelles vous pourrez répondre. Vous serez sensible aux éclatants sourire de ces enfants que des parents trop pauvres pour les élever ont abandonnés dans les gares des grandes villes indienne.
2 commentaires:
Et puisque nous sommes sur un blog, je me permet d'ajouter l'adresse site web de l'AFEA :
http://www.afea-sneha.org/
Vous y trouverez plus d'informations sur leurs actions, mais aussi les adresses des antennes locales qui soutiennent cette association.
Merci, cher anophèle, pour cette précision. L'AFEA est exemplaire. Il faut la soutenir. Continuez à donner votre avis. Il faut faire vivre ces idées.
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