Repris du Journal des Veilleurs, avec l'accord de Martin, qui en est le rédacteur, ce petit croquis pris sur le vif :
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"STRASBOURG – PREMIÈRE GAV À L’HÔTEL DE VILLE, VISITEURS LMPT REFOULÉS AU
CE.
Une personne a été interpellée hier en fin de journée à l’Hôtel de Ville
de Strasbourg, place Broglie, à l’occasion de la réception de Najat
Vallaud-Belkacem, Ministre des Droits des Femmes et Porte-parole du
Gouvernement par le Maire, Roland Ries. Une première pour l’Alsace. Il s’agit d’un veilleur de Strasbourg,
"quelqu’un de très calme habituellement". il était présent sur
la place Broglie pour accueillir Najat Belkacem, lorsqu’un policier l’a
interpellé et alors qu’il n’avait semble-t-il pas une attitude menaçante. L’interpellation a été musclée, il
aurait le doigt cassé et a été conduit à l’hôpital avant de
continuer sa GAV, pour être finalement relâché ce matin dans la matinée. Un peu plus tôt dans la journée, des sympathisants LMPT avaient été
refoulés aux portes du CE pour assister au débat avec Najat Vallaud-Belkacem
sans justification sérieuse.
« Les visiteurs de LMPT qui se sont
présentés à l’entrée du Conseil de l’Europe aujourd’hui pour assister au débat
du Rapport Haugli et à l’intervention de Mme Najat Vallaud-Belkacem ont été
refoulés à l’entrée au prétexte que les tribunes étaient pleines, alors
qu’elles étaient apparemment vides.
Le règlement prévoit que tout citoyen
pusse assister aux débats sur simple présentation d’une pièce d’identité. Le
débat sur le rapport Haugli et l’intervention de Belkacem a eu lieu à huis
clos. De sources informelles, le "huis clos" a été demandé par le
gouvernement français le temps de l’intervention de Belkacem, qui devrait
quitter le Conseil de l’Europe à 16h ».
Ceci a été également confirmé par Henri, un veilleur de Strasbourg se
trouvant sur les lieux, qui raconte :
"Alors que l’audience était
dûment annoncée comme publique, un dispositif renforcé (pré-filtrage par
société privée) nous a empêché d’accéder à l’édifice, sous prétexte que la
salle était déjà pleine depuis un bon moment. Renseignement pris par des
personnes de notre connaissance qui avaient pu accéder (badges permanents ou
semi-permanents), nous n’avons pas tardé à apprendre que la salle était quasi
vide, à part les personnes disposant de ces fameux sésames.
Nous avons alors essayé de
parlementer avec le service de sécurité qui a campé sur ses positions en nous
répétant qu’ils avaient leurs consignes et que la salle était pleine ! Un
des responsables de sécurité du Conseil de l’Europe est alors brièvement
descendu & nous a tenu le même discours.
Informé par nos soins que c’était
faux, il a maintenu en nous disant que "c’est ce qu’on m’a dit !"
… et questionné sur la réalité / vérification de ceci, il a avoué (ou
prétendu ?) ne pas avoir eu l’occasion de le vérifier lui-même dans la
salle (…). Nous lui avons également signifié
que ceci constituait bien un déni de démocratie et de citoyenneté, doublé
d’un mensonge public (audience officiellement publique et en pratique
"à huis clos"). Devant le verrouillage complet de
leur part et le dispositif installé, nous avons donc quitté les lieux peu
après, non sans prendre une "photo souvenir" de ce regrettable &
scandaleux incident. Je précise que les tenues n’ont
été sorties qu’après le refus avéré de nous laisser entrer"
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Par ailleurs, Dominique, mon ami et voisin alsacien, spécialiste en pompes et tuyaux (entendez par là cardiologue) me retransmet une série de photos absolument renversantes. Madame TAUBIRA est accueillie à la gare de STRASBOURG par un cortège de limousines officielles garées, tenez-vous bien, sur le quai de la gare. La suite quitte l'édifice par une sortie discrète (du côté sud de la gare) pour ne pas avoir à affronter le petit groupe des concitoyens qui entend lui faire connaître son opinion sur le parvis de la gare. Madame VALLAUD-BELKACEM parle à huit clos, madame TAUBIRA prend la tangente par une issue dérobée ; les ministres de ce gouvernement essayent de passer inaperçus... Mais leur mauvaise foi, leur mensonge, leur gêne ne peuvent plus être dissimulés. Continuons avec fermeté, sans violence, mais avec résolution à montrer notre opposition à leur manière d'envisager la démocratie et d'imposer leurs idées. Oh ! Je sais, je crains que les combattants ne s'épuisent dans ce combat qui opposent des êtres de chair et de conviction, à des êtres d' ombres qui ne règnent que sur leur camarilla et, croient-ils, sur la loyauté des forces de l'ordre. Pour avoir vu gendarmes et CRS lors des veillées, je puis vous dire que ces derniers sont très réticents à devoir exécuter des ordres souvent illégaux donnés par des supérieurs transis de peur !
Quant à monsieur RIES, qu'en dire ? J'ai fort bien connu Fabienne KELLER son prédécesseur. Il ne tient pas la comparaison avec elle, pour autant que je puisse en juger. STRASBOURG, ville où je me rends environ une fois par mois, n'a pas bougé d'un poil sous la magistrature de ce maire. Il se contente des méthodes bien connues de subvention à une culture souvent questionnable et à des gadgets médiatiques qui ne stimulent guère la ville au-delà des apparencdes. Mais il est sympathique et d'un abord aimable, comme j'ai pu le constater un jour que je dînais (il y a quelques années) chez la célébrissime Yvonne et qu'il était attablé, seul dans cette magnifique winstub. Yvonne a vendu, et je ne suis point retourné chez son successeur...
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