Tirée des 4 vérités ("Observatoire du Parlement"), cette bonne analyse :
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"Le discours tenu par François Hollande au lendemain du vote par l’Assemblée
nationale de la loi Taubira sur
le mariage inverti et l’adoption par les homosexuels, témoignait de l’inquiétude et de
l’impuissance du pouvoir face à la protestation des Français.
Le gouvernement a voulu brusquer les choses et passer en force (vote à main
levé au Sénat, puis retour précipité du texte devant l’assemblée nationale) dans l’espoir que
l’adoption du projet de loi suffirait à démobiliser ses adversaires et à
ramener le calme.
C’est à ce calcul que se
rapportent les propos du président de la République :
« Aujourd’hui, je demande que ce qui vient de se produire au
Parlement soit compris comme étant la loi de la République. (…) D’ici là, je
cherche et j’appelle chacun à chercher l’apaisement, c’est-à-dire la
compréhension, le respect. Parce que tout maintenant doit être consacré à ce
qui est l’essentiel : la réussite économique de notre pays et la cohésion
nationale. (…) Mais aujourd’hui plus que jamais, le rassemblement du pays doit
se faire sur ce qui est attendu par beaucoup de nos compatriotes :
l’emploi, le redressement, la confiance. »
Il faut lire et relire ces
lignes, pour mesurer le désarroi du pouvoir face à la résistance massive
qu’opposent les Français à son projet. En somme, maintenant qu’il a imposé sa
loi en s’appuyant sur une majorité parlementaire coupée du peuple et dont le
triomphe, au soir du vote, était rien moins qu’indécent, Hollande aimerait bien
que ceux contre lesquels son ministre de l’Intérieur, Manuel
« Gaze », a lâché ses chiens, rentrent sagement dans leurs foyers en s’excusant
du dérangement.
Après leur avoir ouvertement
témoigné son mépris, il leur parle de respect. Après les avoir provoqués,
il leur prêche l’apaisement. Après avoir refusé de les entendre, il les invite
à plus de compréhension.
Après avoir créé une nouvelle et profonde fracture entre le pays réel et
le pays légal, entre le peuple et le petit système politico-médiatique qui
prétend le tenir en sujétion, sur un sujet essentiel puisqu’il s’agit comme le
disait Taubira elle-même d’un enjeu de civilisation, et pourtant secondaire
puisqu’il ne sert que l’intérêt d’un lobby, il appelle à l’union
nationale qu’il vient lui-même de saborder.
Quelle inconscience, et quel
paradoxe !
Oui, l’emploi, le redressement,
la confiance – qui se mérite – étaient prioritaire ; c’est pourquoi la
sagesse aurait commandé de renoncer à ce projet de loi diviseur.
Si Hollande s’y est refusé, c’est pour des motifs idéologiques qui
étayent une conception archaïque et marxisante de la politique : « Cette réforme va dans le sens de l’évolution de notre
société », affirme-t-il ; « Cela
correspondait au mouvement irréversible de l’Histoire. »
Voilà ressorti de la boîte à outils rouillée du marxisme-léninisme le
vieux mythe du sens de l’Histoire, démenti par l’évolution du monde depuis ces
trente dernières années, mais auquel continuent de s’accrocher les Hollande et
les Attali.
S’y ajoute le mensonge, idéologique aussi : « c’est une
étape vers la modernisation de notre pays, vers plus de liberté, plus d’égalité
– les principes qui fondent notre République. » ; « Cette réforme
élargit les droits des homosexuels, sans rien enlever à personne. »
C’est faux, bien sûr : de quelle liberté et de quelle égalité
bénéficie l’enfant adopté, déjà victime de l’abandon et de la perte de ses
parents naturels, qui va être confié à un couple homosexuel et privé ainsi de la
richesse fondamentale que représente la complémentarité de l’homme et de la
femme dans l’éducation et les soins dispensés à l’enfant ?
Cette réforme le privera des fruits de cette « parité »fondamentale.
C’est ce que sent, ce que sait la nombreuse jeunesse française qui
se lève aujourd’hui – aux côtés de ses aînés – pour dire non à la loi et en
demander l’abrogation pure et simple, dans un élan d’autant plus
beau qu’elle se bat, avec toute la générosité dont la jeunesse est capable,
pour autrui : pour les générations à venir, pour les enfants abandonnés, pour les plus
faibles, contre les idéologues socialistes et leur système coercitif.
Hollande a allumé un feu qu’il n’a plus les moyens d’éteindre – sauf à
renoncer à cette loi inique et scélérate. La loi est votée ; et alors ?"
-
NOUS NE LÂCHERONS RIEN ! QU'ILS SE LE DISENT..
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