mardi 7 mai 2013

Bonne analyse

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Tirée des 4 vérités ("Observatoire du Parlement"), cette bonne analyse :
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"Le discours tenu par François Hollande au lendemain du vote par l’Assemblée nationale de la loi Taubira sur le mariage inverti et l’adoption par les homosexuels, témoignait de l’inquiétude et de l’impuissance du pouvoir face à la protestation des Français. Le gouvernement a voulu brusquer les choses et passer en force (vote à main levé au Sénat, puis retour précipité du texte devant l’assemblée nationale) dans l’espoir que l’adoption du projet de loi suffirait à démobiliser ses adversaires et à ramener le calme.

C’est à ce calcul que se rapportent les propos du président de la République :

« Aujourd’hui, je demande que ce qui vient de se produire au Parlement soit compris comme étant la loi de la République. (…) D’ici là, je cherche et j’appelle chacun à chercher l’apaisement, c’est-à-dire la compréhension, le respect. Parce que tout maintenant doit être consacré à ce qui est l’essentiel : la réussite économique de notre pays et la cohésion nationale. (…) Mais aujourd’hui plus que jamais, le rassemblement du pays doit se faire sur ce qui est attendu par beaucoup de nos compatriotes : l’emploi, le redressement, la confiance. »
Il faut lire et relire ces lignes, pour mesurer le désarroi du pouvoir face à la résistance massive qu’opposent les Français à son projet. En somme, maintenant qu’il a imposé sa loi en s’appuyant sur une majorité parlementaire coupée du peuple et dont le triomphe, au soir du vote, était rien moins qu’indécent, Hollande aimerait bien que ceux contre lesquels son ministre de l’Intérieur, Manuel « Gaze », a lâché ses chiens, rentrent sagement dans leurs foyers en s’excusant du dérangement.
Après leur avoir ouvertement  témoigné son mépris, il leur parle de respect. Après les avoir provoqués, il leur prêche l’apaisement. Après avoir refusé de les entendre, il les invite à plus de compréhension.
Après avoir créé une nouvelle et profonde fracture entre le pays réel et le pays légal, entre le peuple et le petit système politico-médiatique qui prétend le tenir en sujétion, sur un sujet essentiel puisqu’il s’agit comme le disait Taubira elle-même d’un enjeu de civilisation, et pourtant secondaire puisqu’il ne sert que l’intérêt d’un lobby, il appelle à l’union nationale qu’il vient lui-même de saborder.
Quelle inconscience, et quel paradoxe !
Oui, l’emploi, le redressement, la confiance – qui se mérite – étaient prioritaire ; c’est pourquoi la sagesse aurait commandé de renoncer à ce projet de loi diviseur.
Si Hollande s’y est refusé, c’est pour des motifs idéologiques qui étayent une conception archaïque et marxisante de la politique : « Cette réforme va dans le sens de l’évolution de notre société », affirme-t-il ; « Cela correspondait au mouvement irréversible de l’Histoire. »
Voilà ressorti de la boîte à outils rouillée du marxisme-léninisme le vieux mythe du sens de l’Histoire, démenti par l’évolution du monde depuis ces trente dernières années, mais auquel continuent de s’accrocher les Hollande et les Attali.
S’y ajoute le mensonge, idéologique aussi : « c’est une étape vers la modernisation de notre pays, vers plus de liberté, plus d’égalité – les principes qui fondent notre République. » ; « Cette réforme élargit les droits des homosexuels, sans rien enlever à personne. »
C’est faux, bien sûr : de quelle liberté et de quelle égalité bénéficie l’enfant adopté, déjà victime de l’abandon et de la perte de ses parents naturels, qui va être confié à un couple homosexuel et privé ainsi de la richesse fondamentale que représente la complémentarité de l’homme et de la femme dans l’éducation et les soins dispensés à l’enfant ? Cette réforme le privera des fruits de cette « parité »fondamentale.
C’est ce que sent, ce que sait la nombreuse  jeunesse française qui se lève aujourd’hui – aux côtés de ses aînés – pour dire non à la loi et en demander l’abrogation pure et simple, dans un élan d’autant plus beau qu’elle se bat, avec toute la générosité dont la jeunesse est capable,  pour autrui : pour les générations à venir, pour les enfants abandonnés, pour les plus faibles, contre les idéologues socialistes et leur système coercitif.

Hollande a allumé un feu qu’il n’a plus les moyens d’éteindre – sauf à renoncer à cette loi inique et scélérate. La loi est votée ; et alors ?"
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NOUS NE LÂCHERONS RIEN ! QU'ILS SE LE DISENT..

 

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