jeudi 8 août 2013

Articulet de mise en bouche : premier billet du 8 août 2013

-
Je n'ai pas encore sous la main l'extrait d'un discours très éclairant de monsieur VIVIANI à la Chambre des députés. Mais vous l'aurez en deuxième billet de ce jour, vers 12 h. Soyez patients et vous comprendrez alors pourquoi il convient d'appeler monsieur PEILLON, monsieur VIVIANETTI ou petit VIVIANI).
-
En attendant permettez-moi de vous faire connaître ce dialogue que Ray BRADBURY (dans Fahrenheit 451) met dans les bouches de Clarisse McCLELLAN, cette jeune fille lumineuse qui, en compagnie de sa famille ignore superbement les consignes totalitaires et anti-culturelles de l'Etat, d'une part, et de Guy MONTAG, le pompier brûleur de livres qui peut à peu va découvrir ce qu'ils apportent de liberté à l'esprit humain, de l'autre. L'ayant cité, je le commenterai :
-
"- 'Qu'est-ce qui se passe ?' MONTAG n'avait jamais vu une telle débauche d'éclairage dans une maison [celle des McCLELLAN, je le précise].
'Oh, simplement, mon PERE, ma MERE et mon oncle qui sont là en train de bavarder. C'est COMME DE SE PROMENER A PIED, sauf que c'est plus rare. Mon oncle a été arrêté une fois - Je ne vous ai pas raconté ? - parce qu'il allait à pied. Oh, nous sommes des gens très bizarres."
-
C'est ainsi que monsieur Frank TALLEU, se promenant dans les jardins du LUXEMBOURG avec ses enfants s'est vu verbalisé, parce qu'il portait un tee-shirt de la Manif pour tous. C'est qu'en France, sous de régime, il n'est pas permis de se promener à pied d'une manière qui ne convient pas à monsieur BEL (le Président du Sénat) et monsieur le moustachu Jean-Pierre MICHEL (rapporteur de la loi que vous savez). Je vous le dis, BRADBURY était un visionnaire, et il avait parfaitement compris les dérives totalitaires d'une démocratie godillante, pédalotante,  irrespectueuse de près de la moitié d'un peuple, aveugle et de surcroît VULGAIRE !
-
A tout à l'heure : nous fêterons ensemble l'arrière petit-fils de VIVIANI, monsieur VIVIANETTI-PEILLON. Le diminutif indique bien que notre actuel ministre n'a ni le style flamboyant, ni le souffle brûlant de violence de ce VIVIANI (qui n'avait de force que dans la parole, mais était en vérité un pétochard première) qui se flattait de pouvoir éteindre la Lumière venant en ce monde.

Aucun commentaire: